Limiter la vente des fonds communs de série A aux réseaux de distribution où les conseils sont permis - IFIC
TORONTO, le 8 mai 2017 /CNW/ - L'Institut des fonds d'investissement du Canada (IFIC) demande aux organismes de réglementation de limiter la vente des fonds communs de placement assortis de frais de conseil intégrés aux réseaux de distribution où les conseils sont permis.
« Les investisseurs qui achètent des parts de fonds directement, par exemple par l'entremise d'un courtier à escompte, devraient être assurés qu'ils ne paient pas de frais excédentaires par inadvertance en sélectionnant une série qui comprend des frais pour des services non offerts par cette plateforme », souligne Paul C. Bourque, c. r., président et chef de la direction de l'IFIC.
Les fonds communs de placement de série A comportent des frais inhérents à la prestation de conseils. La plupart des sociétés offrent déjà d'autres séries de fonds, sans commission ou avec des commissions de suivi nominales, que l'investisseur peut acheter s'il fait des placements en toute autonomie ou qui souhaite payer pour le conseil séparément. La proposition du secteur pourrait faire en sorte que les fonds qui ont une faible commission de suivi ou qui n'en ont pas seraient offerts à ce type d'investisseur avec plus d'uniformité et de transparence.
« Les membres de l'IFIC estiment que le consommateur devrait pouvoir choisir par lui-même les produits, les services et le mode de paiement qui répondent le mieux à ses besoins et à ses goûts », a fait valoir Paul Bourque. « La proposition que nous présentons aujourd'hui contribuerait à la réalisation d'un objectif que le secteur partage avec les organismes de réglementation : faire en sorte que les frais concordent avec les services reçus par l'investisseur. Elle témoigne de l'engagement du secteur à offrir au consommateur canadien des choix réels et substantiels en matière de placement. »
La proposition d'aujourd'hui fait suite à la demande récente de l'IFIC produite auprès des organismes de réglementation, laquelle visait à élargir l'obligation d'informer la clientèle pour y inclure le ratio des frais de gestion (RFG) des fonds communs de placement, une initiative parfois appelée MRCC3.
« Le Canada possède l'un des meilleurs régimes réglementaires qui existent dans le monde », a poursuivi Paul Bourque. « Le secteur s'est engagé à œuvrer avec les organismes de réglementation pour protéger les investisseurs en corrigeant les lacunes observées et en améliorant l'expérience de chaque investisseur à toutes les étapes. »
À propos de l'IFIC
L'Institut des fonds d'investissement du Canada est la voix de l'industrie des fonds d'investissement au Canada. L'IFIC regroupe 150 organisations, dont des gestionnaires et des distributeurs de fonds ainsi que des entreprises de services. Il s'emploie à promouvoir la solidité et la stabilité du secteur des placements afin que les investisseurs puissent atteindre leurs objectifs financiers. En faisant le lien entre les épargnants canadiens et l'économie du pays, notre secteur contribue grandement à la croissance économique et à la création d'emplois. L'organisme est fier de servir le secteur des fonds d'investissement au Canada et ses investisseurs depuis plus de 50 ans.
SOURCE L'Institut des fonds d'investissement du Canada
Sara Clodman, Conseillére principale, Affaires publiques, [email protected], 416 309-2317
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