L'importance accordée au capital humain a une influence positive sur le
succès d'une fusion ou d'une acquisition d'entreprise, selon une nouvelle
étude de Towers Perrin
L'arrimage des cultures corporatives représente un élément clé d'une transaction réussie au
MONTRÉAL, le 17 déc. /CNW Telbec/ - L'approche préconisée dans la gestion des enjeux de main-d'œuvre lors d'une fusion ou d'une acquisition a un impact bien plus important sur le succès d'une transaction que certains seraient portés à le croire, selon la plus récente étude de Towers Perrin. En effet, ces dernières données indiquent que les entreprises qui s'attaquent dès le départ aux enjeux clés liés à la main-d'œuvre lors d'une fusion ou d'une acquisition se retrouvent bien mieux positionnées pour réaliser avec succès une transaction.
Le sondage de Towers Perrin a comparé les pratiques d'intégration des entreprises qui ont évalué leur récente fusion ou acquisition comme réussie grâce à l'atteinte de leurs objectifs prioritaires avec celles qui ont considéré les leurs comme étant moins réussies. Cette comparaison aide à identifier les différences spécifiques qui contribuent au succès général de la transaction. Deux exemples notables sont l'importance accordée à une approche centrée sur l'employé ainsi que l'implication précoce de la fonction des ressources humaines dans la poursuite de cette approche afin d'assister les dirigeants d'entreprise dans leur gestion des enjeux de main-d'œuvre.
"Cette étude démontre que le succès d'une fusion-acquisition repose en majeure partie sur la capacité des responsables de la transaction d'arrimer et d'intégrer positivement les entreprises fusionnées et leur personnel", a affirmé Eric D'Amours, chef de la pratique nationale Fusion et acquisition chez Towers Perrin. "Selon les objectifs poursuivis dans une transaction, ce qui départage les transactions réussies de celles qui le sont moins pourrait résider simplement dans la manière avec laquelle les deux organisations gèrent leurs enjeux de main-d'œuvre et les risques qui y sont associés. Bien sûr, l'exécution pourrait ne pas être si facile."
Au total, le sondage fut mené auprès de plus de 400 cadres supérieurs en ressources humaines et d'autres provenant de diverses fonctions de gestion corporative, incluant 118 répondants canadiens, qui ont partagé leur évaluation qualitative du succès des transactions récentes de fusion et acquisition de leur entreprise.
La conclusion sans doute la plus surprenante de cette recherche réside dans le fait que la performance du personnel des ressources humaines dans les domaines non traditionnels (ex. domaines d'affaires non reliés aux enjeux de main-d'œuvre, tels que l'évaluation des objectifs et la vérification diligente) constitue davantage un vecteur de succès que sa mission traditionnelle. Par exemple, 42 % des entreprises évaluant leur transaction comme étant réussie rapportent que les ressources humaines ont très bien performé quant à leur capacité d'influencer les comportements des dirigeants au cours de la transaction. En comparaison, seulement 15 % des entreprises évaluant leur transaction comme étant moins réussie ont accordé une évaluation du même ordre. Simplement dit, lors d'une fusion ou d'une acquisition réussie, la fonction RH était près de trois fois plus susceptible de soutenir les priorités de la transaction en offrant aux dirigeants de l'entreprise du conseil stratégique et des recommandations.
"Il semble que les cadres en ressources humaines soient en train de développer les aptitudes de la `prochaine génération' qui améliorent leur compréhension des enjeux d'affaires, leur regard sur les priorités de l'entreprise, et ceci est reflété dans le succès - ou l'absence de succès - de transactions majeures", a souligné M. D'Amours. "L'étude démontre que, globalement, le personnel des ressources humaines au sein d'entreprises hautement performantes, celles qui atteignent les objectifs clés lors d'une fusion-acquisition, a bâti une réputation de conseiller d'affaires stratégique et a gagné la confiance des dirigeants de la compagnie. Au
L'étude confirme également que les entreprises qui jugent leur transaction comme réussie ont engagé leurs dirigeants dans la gestion des enjeux de capital humain souvent et tôt dans le processus de transaction. En effet, la recherche de Towers Perrin démontre que les compagnies qui considèrent leur transaction réussie ont vu leur personnel des ressources humaines être impliqué plus souvent dans toutes les phases de la transaction que celles qui évaluent leur transaction comme étant moins réussie. Ceci était vrai en ce qui concerne la phase d'évaluation des objectifs (57 % plus souvent), la vérification diligente (58 % plus souvent), la planification de l'intégration (37 % plus souvent) et l'implantation de l'intégration (33 % plus souvent). En contraste, les entreprises qui considèrent leur transaction comme étant moins réussie ont tendance à sous-évaluer le rôle des ressources humaines, non seulement dans les premières phases de la transaction, mais également durant l'implantation - période critique pour la communication avec les employés et leur adhésion au nouvel environnement.
Un autre enjeu qui distingue les entreprises affichant dans leur parcours des transactions réussies de celles qui ne peuvent en dire autant a trait à leur façon de mesurer le succès de ces transactions.
"Nous savons que les entreprises se basent sur des critères qu'elles considèrent comme importants lors d'une fusion-acquisition et dans le cadre général de leurs activités", a souligné M. D'Amours. "Les revenus, les marges de profit et les autres aspects financiers demeurent les éléments les plus critiques et les plus communs, mais nous sommes encouragés de voir que les compagnies sondées dans notre étude affichant des transactions réussies ont également mesuré les indicateurs clés associés au capital humain sur une base bien plus fréquente que celles ayant connu moins de succès."
De façon spécifique, respectivement 42 % des responsables de transactions réussies ont mesuré l'engagement des employés, alors que 39 % ont fait de même en ce qui concerne l'acquisition et la rétention de talents, tous des éléments clés contribuant au succès d'une transaction. En contraste, seulement 28 % des entreprises ayant connu moins de succès dans leur transaction ont considéré ces éléments comme des facteurs importants qui déterminent le succès global d'une fusion-acquisition. Tel que prévu, une plus grande implication du personnel des ressources humaines dans le processus de transaction a eu un impact majeur sur ces deux enjeux clés, selon plus des deux tiers des répondants.
Méthodologie
Le plus récent sondage de Towers Perrin portant sur un environnement de fusion-acquisition évalue que le rôle de la fonction RH dans la réalisation d'une transaction réussie et les aptitudes spécifiques nécessaires au sein du personnel des ressources humaines contribuent d'une façon importante au succès d'une fusion-acquisition. Le sondage visait des cadres en ressources humaines ainsi que d'autres dirigeants provenant de diverses fonctions de gestion corporative œuvrant au sein d'organisations de dimensions moyenne à grande qui ont réalisé au moins une fusion ou acquisition au cours des trois dernières années. Au total, 404 sondages en ligne ont été complétés par des répondants de 25 pays du 9 septembre au 9 octobre 2009. La marge d'erreur théorique associée à un échantillon de cette taille est de +/- 4,87 % à un intervalle de confiance de 95 %.
À propos de Towers Perrin
Towers Perrin est une société internationale qui aide les organisations à améliorer leur rendement grâce à une gestion efficace des ressources humaines, des risques et des finances. La firme apporte des solutions innovatrices dans les domaines des stratégies de capital humain, de l'élaboration et la gestion de programmes, la gestion des risques et capitaux, des services d'intermédiaire en assurance et en réassurance ainsi que de consultation en actuariat. Towers Perrin a des bureaux et des partenaires commerciaux aux États-Unis, au
Renseignements: Frédéric Tremblay, Edelman Relations publiques, (514) 844-6665, poste 231, [email protected]; Marco Wingender, Edelman Relations publiques, (514) 844-6665, poste 240, [email protected]
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