L'incapacité financière demeure un obstacle majeur à l'épargne pour les canadiens, selon une étude de la Banque Scotia English
- 64 % des Canadiens mentionnent l'incapacité financière comme obstacle à l'épargne, un résultat à la hausse par rapport aux années précédentes.
- Quatre Canadiens sur dix prévoient cotiser à un REER au cours de la présente année d'imposition.
- Un Canadien sur deux a commencé à épargner avant l'âge de 30 ans.
- Les REER et les CELI demeurent les instruments d'épargne de prédilection.
TORONTO, le 15 janv. 2013 /CNW/ - D'après le sondage annuel de la Banque Scotia sur les placements, l'incapacité financière demeure un obstacle pour les Canadiens qui désirent remplir leur bas de laine avant le 1er mars, date limite de cotisation à un REER (64 %, contre 59 % en 2011 et 53 % en 2010). Tout comme l'an dernier, 39 % des Canadiens affirment avoir l'intention de cotiser à un REER au cours de l'année d'imposition 2012 (même résultat qu'en 2011).
Le sondage montre également que les gens sont de moins en moins nombreux à estimer que leur épargne est suffisante (19 % en 2012, contre 24 % en 2011 et 29 % en 2010). Parmi les épargnants qui évoquent l'incapacité financière comme frein à leur épargne, la plupart admettent ne pas avoir de plan financier écrit (70 %) et ne pas épargner en vue de la retraite (77 %) et estiment ne pas être sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs de retraite (80 %).
« Les placements peuvent être plus abordables que vous ne le croyez - le secret est de mettre en place un plan financier solide qui permet de surmonter les contraintes budgétaires, selon Mike Henry, premier vice-président et chef, Paiements, dépôts et crédit aux particuliers de la Banque Scotia. Nous invitons les 64 % de gens qui s'inquiètent de ne pas avoir les moyens d'épargner cette année à venir nous rencontrer. Dans chacune de nos 1 100 succursales au pays, nous avons des spécialistes prêts à travailler avec eux pour mettre en œuvre un plan qui les aidera à atteindre leurs objectifs financiers personnels.
Fait encourageant, le sondage révèle que le nombre de Canadiens n'ayant pas encore commencé à épargner a connu une baisse considérable depuis 2011 (17 % contre 21 %). Comme l'an dernier, la moitié des Canadiens a commencé à épargner avant l'âge de 30 ans (51 % en 2012 contre 48 % en 2011). Le quart des jeunes épargnants, de 18 à 34 ans, a un plan financier.
Lorsqu'on leur demande la première chose qu'ils feraient différemment s'ils pouvaient recommencer à zéro, quatre Canadiens sur dix (39 %) affirment qu'ils commenceraient à épargner beaucoup plus tôt. Également, ils sont plus nombreux à mentionner qu'ils seraient moins dépensiers et qu'ils consacreraient une plus grande partie de leurs avoirs à l'épargne (23 % contre 19 % en 2011).
« Puisque les Canadiens ont rarement une deuxième chance de bâtir leur avenir financier, il est important qu'ils saisissent les occasions de placement qui se présentent à eux et trouvent une stratégie efficace, ajoute M. Henry. Dans le cadre d'une bonne planification financière, même les contributions modestes peuvent faire une grande différence au fil du temps, et mener les gens à la situation financière souhaitée. »
En accord avec les conclusions de l'an dernier, le sondage montre que la plupart des Canadiens ont un REER (56 % contre 60 % l'an dernier) et/ou un CELI (44 % contre 48 % l'an dernier). En ce qui concerne les autres produits de placement, la plupart des gens continuent de conserver leurs économies dans un compte d'épargne traditionnel (64 %); la moitié d'entre eux ont des parts dans un fonds commun de placement (48 %) et/ou un compte d'épargne à intérêt élevé (48 %).
« Une bonne planification financière et des cotisations régulières tout au long de la vie sont à la base de la stratégie de littératie financière de la Banque Scotia lancée en novembre dernier, explique Kaz Flinn, vice-présidente, Responsabilité sociale des entreprises de la Banque Scotia. Cette stratégie encourage les gens à ne jamais cesser d'apprendre afin de gérer efficacement les besoins financiers propres à chaque étape de leur vie. Élaborer un plan financier avec l'aide d'un conseiller permet de s'assurer d'avoir une feuille de route qui nous prépare à répondre à l'évolution des besoins et des défis d'ordre financier tout au long de notre vie. »
À propos des données du sondage
Le sondage 2012 de la Banque Scotia sur les placements a été mené en ligne à l'aide du panel exclusif de Harris/Décimas. Au total, 1 003 Canadiens ont été sondés parmi un échantillon aléatoire de participants âgés de 18 ans et plus. Le sondage s'est déroulé du 28 novembre au 13 décembre 2012.
Au sujet de la Banque Scotia
La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Fortes de leur effectif de plus de 81 000 employés, la Banque Scotia et ses sociétés affiliées comptent quelque 19 millions de clients dans plus de 55 pays. La Banque Scotia offre une large gamme de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises, aux grandes entreprises, ainsi que des services de banque d'investissement. En décembre 2012, la Banque Scotia a été la première banque canadienne à être désignée « banque de l'année à l'échelle mondiale » et « banque de l'année pour les Amériques » par la revue The Banker, une publication du Financial Times. L'actif de la Banque Scotia s'établit à 668 milliards de dollars (au 31 octobre 2012). Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (BNS) et à New York (BNS). Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site de la Banque au www.banquescotia.com.
Aperçu des données
Par région
Principaux obstacles à l'épargne
Raisons pour ne pas épargner davantage |
Total | Région | |||||
Atlantique | Québec | Ontario | Man./Sask. | Alberta | C.-B. | ||
N'a pas les moyens | 64 % | 64 % | 63 % | 63 % | 61 % | 60 % | 69 % |
Épargne déjà suffisamment | 19 % | 21 % | 23 % | 20 % | 18 % | 15 % | 15 % |
N'a pas de stratégie de placement | 8 % | 7 % | 5 % | 8 % | 12 % | 11 % | 10 % |
A besoin d'aide ou de conseils | 7 % | 5 % | 5 % | 9 % | 10 % | 7 % | 5 % |
Manque de discipline | 6 % | 7 % | 4 % | 8 % | 7 % | 13 % | 1 % |
N'est pas intéressé à épargner | 6 % | 8 % | 4 % | 6 % | 4 % | 9 % | 7 % |
Est retraité/vit de son revenu de pension | 3 % | 5 % | 2 % | 3 % | 3 % | 4 % | 4 % |
Changement principal dans les habitudes de planification de l'épargne
Principal changement que le répondant apporterait à son plan d'épargne |
Total | Région | |||||
Atlantique | Québec | Ontario | Man./Sask. | Alberta | C.-B. | ||
Commencerait à épargner beaucoup plus jeune | 39 % | 34 % | 34 % | 38 % | 45 % | 44 % | 43 % |
Dépenserait moins pour épargner davantage | 23 % | 24 % | 20 % | 26 % | 24 % | 21 % | 18 % |
Ne sait pas ce qu'il changerait | 15 % | 19 % | 18 % | 15 % | 16 % | 9 % | 13 % |
Ne changerait rien | 14 % | 10 % | 17 % | 14 % | 9 % | 18 % | 15 % |
N'a jamais planifié son épargne | 9 % | 13 % | 10 % | 7 % | 6 % | 8 % | 11 % |
Âge au moment de commencer à épargner
Âge au moment de commencer à épargner |
Total | Région | |||||
Atlantique | Québec | Ontario | Man./Sask. | Alberta | C.-B. | ||
Moins de 20 ans | 11 % | 12 % | 12 % | 12 % | 11 % | 9 % | 10 % |
Entre 20 et 24 ans | 20 % | 18 % | 20 % | 26 % | 12 % | 19 % | 8 % |
Entre 25 et 29 ans | 20 % | 19 % | 20 % | 20 % | 18 % | 25 % | 17 % |
Entre 30 et 39 ans | 19 % | 17 % | 18 % | 18 % | 26 % | 14 % | 26 % |
40 ans ou plus | 14 % | 18 % | 14 % | 12 % | 17 % | 13 % | 14 % |
N'a toujours pas commencé à épargner | 17 % | 16 % | 17 % | 14 % | 15 % | 18 % | 26 % |
SOURCE : Banque Scotia
Pour en savoir plus
Diana Hart
Tél. : 416-866-7238
Courriel : [email protected]
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