TORONTO, le 30 mars 2015 /CNW/ - Une nouvelle étude rendue publique aujourd'hui confirme les énormes avantages économiques qu'apporte le complexe de General Motors (GM) à Oshawa.
« Pour GM, le Canada est un pays extraordinaire pour faire des affaires, et nous profitons tous grandement de sa présence ici », a déclaré le président national d'Unifor Jerry Dias lors d'une conférence de presse ce matin.
L'étude, intitulée Economic Impact of GM Operations in Oshawa et diffusée aujourd'hui par Unifor, révèle que le complexe de GM fait augmenter le produit intérieur brut (PIB) du Canada, maintient des dizaines de milliers d'emplois, génère des recettes fiscales vitales pour financer des services tels que les soins de santé et l'éducation, et contribue considérablement au Régime de pensions du Canada (RPC). Le rapport a été produit par Robin Somerville du Centre for Spatial Economics, une société indépendante de modélisation économique.
« Dans ce rapport, les avantages que retire toute la population canadienne sont évidents, a précisé M. Dias. Cela démontre pourquoi le Canada a besoin d'une stratégie ciblée pour attirer de nouveaux investissements dans l'industrie automobile, comme c'est le cas dans d'autres pays. »
L'étude porte sur les retombées économiques globales du complexe de GM à Oshawa, y compris ses 3 600 travailleurs horaires de la production et ses quelque 500 salariés dont les emplois sont liés à la production manufacturière.
L'étude prend en considération le PIB direct créé dans l'usine, les retombées indirectes sur le secteur des pièces automobiles et d'autres fournisseurs, ainsi que l'activité économique découlant des dépenses des travailleurs grâce à leur salaire. Elle indique que le PIB du Canada diminuerait de plus de 5 milliards de dollars par année à l'intérieur de deux ans si le complexe d'Oshawa fermait complètement ses portes.
Au total, de 22 000 à 24 000 emplois disparaîtraient sur-le-champ, alors que près de 33 000 emplois seraient perdus en Ontario en l'espace de deux ans. L'emploi finirait par se redresser partiellement, mais au prix d'une baisse permanente des salaires moyens, même pour les personnes qui ne travaillent pas dans l'industrie.
Les répercussions sur les gouvernements seraient tout aussi graves : les gouvernements fédéral et ontarien accuseraient une perte permanente de recettes et verraient leurs déficits combinés augmenter de près d'un milliard de dollars par année. La perte de cotisations au RPC entraînerait une hausse des cotisations ou une baisse des prestations.
« L'étude confirme qu'une usine d'assemblage d'automobiles aussi importante que celle d'Oshawa constitue une ancre économique, car elle engendre des retombées avantageuses significatives pour toute l'économie, a affirmé l'économiste Jim Stanford d'Unifor. Les travailleurs, les entreprises et les gouvernements profitent tous d'une conjoncture économique beaucoup plus favorable grâce aux usines de production stratégiques comme celle-ci. »
« GM est bon pour le Canada, a-t-il ajouté. Mais le Canada est bon aussi pour GM. »
Il a cité plusieurs investissements et projets d'expansion récents dans l'industrie ontarienne de l'automobile comme preuve que le Canada est un pays idéal où investir pour les constructeurs de véhicules automobiles, y compris Ford à Oakville, Chrysler à Windsor, GM à Ingersoll et Honda à Alliston.
« Au Canada, les travailleurs de l'automobile fournissent les niveaux de qualité, de productivité et d'innovation les plus élevés au monde, à un coût plus que concurrentiel », a précisé M. Stanford.
« Ce rapport est un appel à l'action, a indiqué M. Dias. Toutes les parties concernées doivent unir leurs forces pour s'assurer que GM maintient sa forte capacité manufacturière à Oshawa, à St. Catharines et dans d'autres villes canadiennes. »
Pour obtenir un exemplaire du rapport, allez à l'adresse unifor.org.
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 305 000 travailleurs dont presque 40 000 dans l'industrie automobile. Fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail en 2013, il est issu de la fusion des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
SOURCE Unifor
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Sarah Blackstock, directrice des communications d'Unifor, à l'adresse [email protected] ou au numéro 416‑949-1072 (tél. cell.).
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