Jim Prentice, vice-président du conseil, Banque CIBC, déclare à l'occasion d'une conférence sur l'énergie tenue à Londres que le Canada doit faire savoir qu'il est disposé à faire des affaires
LONDRES, le 1er oct. 2013 /CNW/ - Banque CIBC (TSX : CM) (NYSE : CM) - Il est urgent que le secteur canadien de l'énergie réoriente sa vision de fournisseur d'énergie à l'échelle continentale pour devenir un acteur d'envergure mondiale, déclare Jim Prentice, premier vice-président à la direction et vice-président du conseil, Banque CIBC.
Dans son discours prononcé à l'occasion de la conférence Oil and Money 2013 qui se tient à Londres, M. Prentice a déclaré : « Le Canada est confronté à l'impératif de modifier sa façon de penser, de rajuster sa vision et de commencer à accorder ses ressources énergétiques avec les besoins des marchés de croissance de la région Asie-Pacifique. L'industrie doit s'attaquer à la tâche ardue et urgente de se réorienter afin de répondre à la demande de demain - et ce, dans un contexte où d'autres pays sont tout aussi déterminés à approvisionner ces marchés en pétrole et en gaz. »
Selon lui, pour réussir cette tâche, le Canada doit :
« En ce qui a trait à l'énergie, le Canada n'est pas assez attentif à ses intérêts d'avenir », affirme M. Prentice. « Malgré ce qu'on croit parfois, il ne s'agit pas seulement d'amener le pétrole sur la côte du Pacifique et de le transborder dans un pétrolier. La concurrence mondiale est très féroce. Il faut établir des relations. Il faut mener des négociations à leur terme. Il faut proposer un plan d'action pour le commerce des produits énergétiques. »
D'après M. Prentice, pour livrer la marchandise, nous devons passer rapidement à la construction des pipelines, des ports et des terminaux nécessaires pour acheminer notre énergie à ces marchés en croissance. « Pour tout dire, il manque au Canada l'infrastructure de pipelines nécessaire pour accommoder la croissance globale projetée de la production au-delà de 2020. Nous avons besoin de pipelines dans pratiquement toutes les directions et, pour le moment, la seule solution de rechange disponible est d'augmenter le transport du pétrole par rail », explique M. Prentice.
Il note que, même il y a cinq ans à peine, peu de Canadiens ont vu venir ce défi sur le plan de l'infrastructure. Nous étions rassurés de savoir que nous avions, au sud, un client régulier et stable qui achèterait tout ce que nous pourrions produire. Mais à mesure que l'indépendance énergétique des États-Unis se concrétise, le Canada doit faire des progrès tangibles en vue de régler son problème d'infrastructure.
La croissance soutenue de l'industrie et la construction de ces installations nécessiteront des investissements étrangers continus, ajoute M. Prentice. « Pour résumer, en effet, nos ambitions et nos ressources dépassent notre approvisionnement en capitaux intérieurs. »
Il souligne que depuis cinq ans, les investissements directs étrangers représentent 26 pour cent des capitaux injectés dans les projets énergétiques canadiens dans le cadre d'activités de fusion et d'acquisition. Mais au cours de la dernière année, les investissements étrangers dans l'énergie canadienne ont chuté de façon marquée.
Les investissements étrangers accusent une baisse de 92 pour cent cette année, se chiffrant à 2 milliards de dollars (G$), comparativement à 27 G$ pour la période correspondante de 2012. De même, les activités de fusion et d'acquisition dans le secteur canadien de l'énergie sont très en deçà des niveaux historiques - le cumul annuel s'établit à 8 G$ en 2013, comparativement à 66 G$ en 2012.
Pour relever ce défi, M. Prentice prône la clarté à l'égard des entreprises publiques et des investissements étrangers. « Le Canada doit indiquer clairement au monde qu'il demeure disposé à faire des affaires. Tout le monde n'a pas l'impression que le Canada demeure ouvert sur le monde. En fait, certains en arrivent à croire le contraire.
« De grandes sociétés issues d'économies non marchandes ont l'ambition de s'installer au Canada. Elles veulent établir leur siège social dans une démocratie occidentale stable. Elles veulent mettre à profit la technologie, la main-d'œuvre et les marchés des capitaux du Canada. Pour le Canada, ce sont là des occasions gigantesques et d'envergure mondiale, mais ces sociétés ne veulent pas qu'on les rejette. Elles ne souhaitent sûrement pas subir une confrontation embarrassante avec un gouvernement occidental et, à l'heure actuelle, le Canada les intrigue. »
M. Prentice est d'avis que si le Canada arrive à relever ces trois défis, alors l'industrie des produits énergétiques demeurera le moteur principal de la croissance de l'économie canadienne.
Le discours intégral de M. Prentice est accessible à l'adresse suivante : http://files.newswire.ca/256/Prentice_Oil.pdf.
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SOURCE : Banque CIBC
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