L'industrie de la transformation bioalimentaire - premiers secteur et employeur manufacturiers au Québec - fonde beaucoup d'espoir sur la prochaine politique alimentaire du gouvernement du Québec
Nouvelles fournies par
Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation16 mai, 2013, 17:54 ET
BAIE-ST-PAUL, QC, le 16 mai 2013 /CNW Telbec/ - Forte des consensus dégagés en avril dernier lors du Sommet sur l'avenir de la transformation bioalimentaire québécoise, l'industrie a réitéré dans le cadre du dévoilement de la Politique de souveraineté alimentaire, ses inquiétudes quant à l'avenir du premier secteur manufacturier au Québec, et rappelé ses demandes à l'égard de la reconnaissance de l'importance économique du secteur.
Une missive signée conjointement par tous les participants au Sommet, nommément : l'Association québécoise de l'industrie de la pêche (AQIP), La Coop Fédérée, l'Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC), le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ), le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) et le Groupe Export agroalimentaire, a été envoyée au vice-premier ministre François Gendron.
« Avec 11 millions $ affectés présentement à notre secteur, écrivent-ils, à peine un peu plus de 1 % du budget annuel de 1 milliard $ du MAPAQ, nous ne pourrons pas soutenir la compétition qui nous guette. Notamment, notre industrie est 17 % moins rentable que celle de l'Ontario et 4,5 % moins que celle de l'ensemble du Canada. Le ratio d'investissements en immobilisations et réparations sur le PIB dans le secteur québécois de la transformation bioalimentaire (11,7 %) est également inférieur à celui de l'Ontario (12,3 %). Ceci s'explique entre autres par le caractère distinctif de notre base industrielle. Nous redemandons aujourd'hui que le gouvernement du Québec consente aux quelques 2000 entreprises de transformation bioalimentaire québécoises, des budgets minimums annuels de 100 millions $, pendant 5 ans, indispensables afin d'assurer notre compétitivité ici au Québec, ainsi que sur les scènes nationale et internationale. »
« Encouragés par les échanges que nous avons eus depuis votre entrée en fonction et la volonté que vous avez alors manifestée de soutenir le développement de notre secteur, nous souhaitons vous réitérer nos attentes au moment où vos travaux d'élaboration d'une nouvelle politique alimentaire s'accélèrent », poursuivent-ils.
« Monsieur le Vice-premier ministre, vous avez évoqué lors de l'étude des crédits du MAPAQ, que celui-ci ne pourrait, à même ses ressources, soutenir notre industrie à la hauteur de sa contribution à l'économie du Québec. Du même souffle, vous indiquiez que d'autres ressources gouvernementales devraient être mises à contribution, dont plusieurs organismes gouvernementaux à vocation économique. Nous connaissons la réalité du MAPAQ et pour cette raison, tous les partenaires signataires de cette lettre recommandent, à défaut d'un financement substantiel de ce ministère, que le secteur de la transformation bioalimentaire soit transféré sous la responsabilité du ministère des Finances et de l'Économie, qui assume déjà la responsabilité du secteur manufacturier du Québec. Nous espérons vivement que vous endosserez notre recommandation qui va partiellement dans le sens de la vôtre », ont-ils ajouté.
Le Sommet sur l'avenir de la transformation bioalimentaire québécoise a réuni tous les leaders de ce pan névralgique de l'économie du Québec, une industrie représentant un volume annuel d'affaires de 23,8 milliards $, soit près de 17 % de l'ensemble des livraisons manufacturières au Québec. Premier secteur manufacturier et premier employeur manufacturier, la transformation bioalimentaire compte 165 000 emplois directs et indirects; et près de 2000 entreprises, lesquelles transforment 67 % des produits agricoles d'ici.
L'Association québécoise de l'industrie de la pêche (AQIP) est un organisme à but non lucratif, fondé en juin 1978 par les entreprises de transformation de produits marins des régions maritimes du Québec. Elle assure la défense de leurs intérêts auprès des instances concernées. L'AQIP est la plus ancienne association d'entreprises de transformation de poissons et fruits de mer au Canada et son siège social est stratégiquement situé à Québec. L'AQIP compte 42 membres dont 32 membres industriels et 10 membres associés et représente 85 % du volume des produits marins transformés au Québec. La valeur des produits marins que ses membres transforment a varié entre 200 M $ et 300 M $ au cours des 10 dernières années.
Fondée en 1963, l'AQINAC regroupe plus de 230 membres, principalement des fabricants d'aliments pour animaux d'élevage et/ou des négociants en céréales. Elle a pour mission de répondre aux exigences des consommateurs en matière de sécurité alimentaire, d'environnement, de qualité, de conditions d'élevage et de retombées économiques. Elle dessert, entre autres, les producteurs œuvrant en productions porcine, avicole et laitière. Par son dynamisme, l'AQINAC contribue également au développement de sa clientèle-producteur et de leurs productions, tout en faisant la promotion de l'industrie agroalimentaire moderne.
Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) est une consolidation des forces de l'industrie qui représente l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec (AMPAQ), le Conseil de Boulangerie Québec (CBQ), l'Association des abattoirs avicoles du Québec (AAAQ), le Conseil de l'industrie de l'érable (CIE), l'Association des embouteilleurs d'eau du Québec (AEEQ), l'Association des producteurs de cidre de glace (APCG), l'Association des éleveurs de canards et d'oies du Québec (AECOQ), l'Association des vignerons du Québec (AVQ), l'Association des Micro-Distilleries du Québec (AMDQ) et la Fondation INITIA. Le CTAC regroupe ainsi 80 % du volume annuel d'affaires d'une industrie de 23,8 milliards de dollars.
Le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ) représente plus de quatre-vingt entreprises laitières privées et compte cinquante membres associés (entreprise oeuvrant dans un domaine connexe, fournisseur de bien et services). Son mandat premier est de négocier la Convention de mise en marché du lait et les modalités d'approvisionnements en lait des usines.
Avec près de 400 membres, le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada est la plus importante association d'exportateurs de produits agroalimentaires au Canada. Créée en 1990 sous le nom de Club Export agro-alimentaire, l'association a changé de nom en 2001 pour devenir le Groupe Export Agroalimentaire Québec-Canada. Au fil des ans, le Groupe a développé plusieurs services et initié des centaines d'activités pour faciliter l'accès aux marchés hors Québec et internationaux aux exportateurs agroalimentaires du Québec. Lien privilégié entre les exportateurs et les marchés, trait d'union essentiel entre le secteur public et l'industrie, le Groupe travaille quotidiennement à accroître la présence des produits du Québec partout dans le monde. Partenaire financier du SIAL Canada, le seul Salon International de l'Alimentation réservé aux professionnels de l'agroalimentaire en Amérique du Nord, il est membre du réseau mondial SIAL Group (site en anglais). Nous sommes des développeurs et des facilitateurs reconnus par l'industrie, les gouvernements et nos partenaires à l'échelle du Canada, et ce, depuis maintenant 22 ans.
SOURCE : Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation
M. Jean-Paul Gagné, Directeur général, AQIP
T 418 654-1831 [email protected]
Mme Cynthia Vallée, Agente aux communications et soutien à la logistique des événements, AQINAC
T 450 799-2440 [email protected]
Me Carole Fortin, Vice-présidente, Communication et affaires publiques
T 450 349-1521, poste 207 [email protected]
M. Pierre Nadeau, Président-directeur général, CILQ
T 514 381-5331, poste 102 [email protected]
M. André Coutu, Président-directeur général, Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada
T 450 461-6266, poste 203 [email protected]
Partager cet article