L'industrie du courtage d'assurance de dommages : un moteur de l'économie québécoise et un créateur d'emplois de qualité English
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Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec25 mars, 2015, 14:00 ET
LONGUEUIL, QC, le 25 mars 2015 /CNW Telbec/ - Une étude sur l'industrie du courtage d'assurance de dommages au Québec, commanditée par la BMO Banque de Montréal et réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton à l'initiative du Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec, démontre qu'il s'agit d'un secteur qui non seulement soutient plus de 10 356 emplois, mais assure également des retombées économiques très importantes pour l'ensemble des régions du Québec.
Pour bien comprendre toutes les facettes de l'industrie du courtage d'assurance de dommages au Québec ― l'évolution du marché, les retombées économiques, les perspectives d'emplois ― les dirigeants du Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec (RCCAQ) ont fait appel à la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour brosser un portrait du plus important marché des assurances au Canada ― l'assurance de dommages (incendies, accidents et risques divers) qui représente 55,4 % de la valeur totale du marché contre 44,5 % pour l'assurance des personnes.
Quelques conclusions clés
- Au Québec, le courtage est le mode de distribution principal de l'assurance de dommages, représentant 52,28 % du marché québécois ― soit 4,48 milliards de dollars de primes.
- Les retombées économiques annuelles de l'industrie s'élèvent à 657 M$ et sont soutenues par 10 356 emplois directs et indirects.
- Le courtage d'assurance de dommages offre des emplois de qualité pour l'ensemble des régions du Québec.
- À la différence des compagnies d'assurance directes, les cabinets de courtage sont répartis dans l'ensemble des régions du Québec.
- Le gouvernement du Québec récolte près de 392 M$ en revenus de taxes tandis que le gouvernement fédéral reçoit plus de 34 M$.
Ce qu'il faut surtout retenir
Ce qui ressort clairement de cette étude, c'est qu'à lui seul, ce marché crée directement 7 610 emplois auxquels s'ajoutent les 2 746 emplois soutenus indirectement par les cabinets de courtage d'assurance de dommages dans l'ensemble du Québec. Si les régions de Montréal, de la Capitale-Nationale et de la Montérégie représentent les plus grands bassins d'emplois de ce secteur d'activité, il n'en reste pas moins que 338 cabinets, soit près de 2 300 employés/propriétaires certifiés, contribuent à dynamiser l'économie des régions.
Mieux encore, l'industrie du courtage offre des emplois de qualité répartis dans tout le Québec. Avec un taux de chômage particulièrement bas, un salaire moyen supérieur à celui de l'ensemble du Québec (+ de 45 000 $) et le grand besoin de main-d'œuvre à venir (prévisions dues au vieillissement des effectifs), la profession de courtier figure toujours parmi les choix de carrière les plus prometteurs.
« On obtient le même son de cloche du côté de la Coalition [pour la promotion des professions en assurance de dommages] », affirme Vincent Gaudreau, président du RCCAQ. « Selon un sondage commandé par la Coalition en 2013, 1 452 postes seront à combler en 2015 et 2016. Les opportunités offertes par la profession de courtier en font vraiment un choix de carrière assuré. »
Vers l'entrepreneuriat
La profession de courtier peut également mener à l'entrepreneuriat. Selon les chiffres recueillis par Raymond Chabot Grant Thornton, 67,5 % des cabinets de courtage comptent 1 à 4 employés/propriétaires certifiés. « La plupart des cabinets de courtage sont des PME. D'ailleurs, votre courtier est probablement un entrepreneur », explique Vincent Gaudreau. « Passionnés, persévérants, les courtiers savent prendre des initiatives et se créer des opportunités dynamiques. Ce sont des professionnels qui aiment s'engager auprès des gens et surtout, qui ont leur travail à cœur. »
Travailler pour le consommateur
Bien que l'industrie du courtage d'assurance de dommages soit un secteur porteur d'emplois et de retombées positives pour toutes les régions, il s'agit d'un marché en constante évolution. « Il faut demeurer vigilant », déclare le président du RCCAQ qui estime que jusqu'à présent, les courtiers ont su tirer leur épingle du jeu alors que le courtage a été exposé à de nombreux défis et de grands bouleversements au cours des dernières années. « L'évolution technologique et les nouvelles habitudes de consommation des clients ont entraîné d'importants changements dans nos façons de faire, mais nous travaillons sans relâche à nous renouveler pour nous ajuster aux attentes de nos clients et répondre à leurs besoins. Les courtiers sont des gens impliqués dans leur communauté et travaillent toujours pour le consommateur. »
À propos du RCCAQ
Le Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec est un syndicat professionnel qui a pour mission de promouvoir et défendre les intérêts socio-économiques des cabinets membres. Il regroupe 4 200 courtiers répartis dans près de 600 cabinets et succursales à travers la province.
SOURCE Regroupement des cabinets de courtage d'assurance du Québec
Nadine Bourgeois, Directrice des communications et affaires publiques au RCCAQ, 514 773-6258, [email protected]
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