- Globalement, la capitalisation boursière a chuté de 156 milliards de dollars en raison de la baisse des prix des matières premières
- Les flux de trésorerie disponibles sont redevenus positifs à 24 milliards de dollars; mais le bénéfice net est en baisse de 9 %
- Le rythme de réinvestissement du capital a diminué pour la première fois depuis 2010 et continue de ralentir
- Le rendement des dividendes atteint un record absolu de 5 %
- Les interventions des gouvernements et les conflits abondent soulevant des débats stratégiques alors que beaucoup souffrent de la baisse des prix
MONTRÉAL, le 5 juin 2015 /CNW/ - Avec la baisse des prix des matières premières et l'augmentation de la volatilité à court terme, l'année 2014 s'annonçait difficile pour l'industrie minière mondiale. Le bilan pour les 40 plus grandes sociétés minières est contrasté, et maintenant la bataille fait rage au sein du secteur avec des interventions tous azimuts des gouvernements, des conflits internes dans le secteur et un activisme actionnarial en hausse, selon le rapport annuel de PwC, Mine.
Une nouvelle analyse des 40 plus grandes sociétés minières par PwC révèle que le secteur a réduit ses dépenses et a principalement géré les attentes en augmentant la production, aidé de manière inattendue par les dépréciations des monnaies et la baisse des coûts des intrants, mais il reste exposé aux turbulences causées par la faiblesse des prix des matières premières.
Une meilleure gestion du capital a entraîné un ralentissement de son rythme de réinvestissement pour la première fois depuis 2010 à tout juste un peu plus de 12 % et a aidé les sociétés minières à dégager des flux de trésorerie disponibles et à rétribuer les actionnaires. Si les capitalisations boursières ont baissé de 16 % de plus, en revanche les actionnaires ont bénéficié d'un rendement de 5 % des dividendes, qui atteint un record absolu.
« La réussite des initiatives de réduction des coûts est devenue plus manifeste en 2014 où les coûts d'exploitation ont diminué de 5 %, commente Nochane Rousseau, leader du secteur minier pour le Québec, PwC. Depuis deux ans, le secteur minier annonçait l'intention de réduire les investissements en immobilisations et ces réductions se sont concrétisées en 2014 alors que les dépenses consacrées à de grands projets ont diminué de 20 %. Un indicateur clé, le rythme de réinvestissement du capital ralentissait à tout juste un peu plus de 12 % et de nouvelles compressions sont prévues en 2015. Pour la première fois, la base d'actifs totale a diminué de 1 %. »
Les prix de nombreuses matières premières ont diminué et fait baisser les chiffres d'affaires, ce qui, selon le rapport, a été partiellement compensé par une augmentation des volumes, particulièrement pour le minerai de fer dont l'offre a été accrue grâce à de grands programmes d'expansion des dernières années.
« La dérive à la baisse des prix du minerai de fer a une incidence non négligeable sur les 40 premières sociétés minières, ajoute Nochane Rousseau. On parle beaucoup du recul de la demande chinoise, mais les baisses de prix sont plus liées à l'offre actuellement abondante sur le marché. À peu d'exceptions près, les tendances de l'offre et de la demande sur le marché conduisent les mineurs à poser l'hypothèse que les prix des matières premières resteront bas et donc à se concentrer sur l'encadrement des coûts d'exploitation et le maintien de la plus grande rigueur dans l'utilisation de leur capital. »
Le rapport Mine conclut aussi, pour la deuxième année de suite, que la majorité des plus grandes sociétés minières appartiennent au marché BRICS plutôt qu'à celui de l'OCDE, avec deux nouveaux venus de plus parmi les 40 plus grands provenant des BRICS et une diminution moins forte de la capitalisation boursière de 7 % seulement comparativement à celle de 21 % des sociétés de l'OCDE. Ce fut en dépit d'une contribution au bénéfice ajusté inférieure des entreprises BRICS.
« Les sociétés minières du marché BRICS tendent à se concentrer sur l'extraction exclusivement dans les pays émergents alors que celles de l'OCDE ont des portefeuilles mondiaux plus diversifiés, conclut Nochane Rousseau. Cette différence, combinée à la multiplicité de nouvelles possibilités de mise en valeur sur les marchés émergents et à des attentes différentes des actionnaires, continue de susciter une divergence. »
Note aux rédacteurs
¹Pour 2014, nous avons utilisé le terme BRICS pour décrire les sociétés dont le siège social se trouve au Brésil, en Europe centrale et de l'Est, en Chine, en Inde et en Arabie saoudite. Le terme OCDE décrit les sociétés ayant leur siège social dans des pays allant de l'Australie au Canada, en passant par le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni et les États-Unis.
- On peut télécharger le rapport Mine 2015 à l'adresse : http://pwc.com/mine et par l'application 365 de PwC dans Apple Store
- Mine: The gloves are off est une analyse des 40 plus grandes sociétés minières par leur capitalisation boursière
- Les résultats globaux ont été calculés à partir des plus récentes informations publiques disponibles, principalement des rapports annuels
- Tous les chiffres sont en dollars américains
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