L'Industrielle Alliance commence l'année en force: augmentation du bénéfice
net aux actionnaires ordinaires de 31 % au premier trimestre de 2010
Nouvelles fournies par
Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc.05 mai, 2010, 10:00 ET
Les primes et dépôts atteignent un niveau record de 1,8 milliard de dollars, en hausse de 46 %
QUÉBEC, le 5 mai /CNW Telbec/ - L'Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. ("Industrielle Alliance" ou "la société") termine le premier trimestre de 2010 avec un bénéfice net aux actionnaires ordinaires de 60,3 millions de dollars, en hausse de 31 % par rapport au bénéfice correspondant de l'année précédente. Ce résultat se traduit par un bénéfice par action ordinaire dilué de 0,73 $ (0,58 $ au premier trimestre de 2009) et par un rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires de 12,7 % sur base annualisée (11,2 % au premier trimestre de 2009). Ce rendement se situe à l'intérieur de la fourchette cible de 12 % à 14 % visée par la société pour l'année 2010.
La rentabilité du trimestre a notamment été favorisée par la hausse marquée des marchés boursiers au cours de la dernière année, par des résultats exceptionnels en assurance auto et habitation, par de bons résultats techniques pour plusieurs garanties d'assurance vie et maladie et par un gain résultant de l'évolution favorable de l'écart entre la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif sous-jacent. La société n'a par ailleurs inscrit aucune perte liée au crédit au cours du trimestre, ce qui témoigne de la très bonne qualité du portefeuille de placements.
La croissance des affaires a été extrêmement forte au premier trimestre de 2010, poursuivant sur la lancée du quatrième trimestre de 2009. Les primes et dépôts ont atteint un sommet de 1,8 milliard de dollars au premier trimestre de 2010, ce qui représente un bond de 46 % par rapport au même trimestre en 2009. Tous les secteurs ont contribué à cette hausse, particulièrement celui de la Gestion de patrimoine individuel, grâce à la reprise des marchés boursiers et à des ventes nettes records de fonds de placement.
La société a par ailleurs annoncé, le 28 avril 2010, la signature d'une entente en vue d'acquérir la société d'assurance vie américaine American-Amicable Holding, Inc. C'est la première acquisition d'importance de l'Industrielle Alliance aux États-Unis. Cette acquisition augmentera de façon significative l'envergure et la présence de la société aux États-Unis.
"Nos résultats continuent sur leur lancée du trimestre précédent et viennent confirmer que nous sommes sortis de la crise financière encore plus forts, a déclaré Yvon Charest, président et chef de la direction. Le bénéfice est largement supérieur à celui de l'année dernière. La solidité financière a été améliorée à la suite de notre émission de 200 millions de dollars de capital en février. Nous pouvons absorber une baisse des marchés boursiers encore plus importante qu'à la fin du dernier trimestre. La qualité de nos placements reste très bonne. La croissance des affaires est extrêmement forte. Et nous avons franchi une étape importante dans notre stratégie de croissance sur le marché américain en signant une entente en vue de faire l'acquisition d'une société d'assurance vie centenaire, à notre mesure, notre première véritable incursion dans ce marché."
------------------------------------------------------------------------- Faits saillants ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf Premier trimestre indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires ordinaires 60,3 46,2 31 % Bénéfice par action ordinaire (dilué) 0,73 $ 0,58 $ 0,15 $ Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires 12,7 % 11,2 % 150 pbs Primes et dépôts 1 806,6 1 238,5 46 % ------------------------------------------------------------------------- 31 31 mars décembre 31 mars 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Actif sous gestion et sous administration 60 687,7 58 406,6 49 565,3 Ratio de solvabilité 223 % 208 % 204 % Placements douteux nets 13,3 13,0 8,4 Placements douteux nets en % des placements totaux 0,08 % 0,08 % 0,06 % -------------------------------------------------------------------------
Faits saillants
Voici les faits saillants du premier trimestre (tous les résultats de la société sont expliqués plus en détail dans le Rapport de gestion qui suit ce communiqué).
Rentabilité - La rentabilité du premier trimestre a été favorisée par les facteurs suivants :
- Une hausse marquée des marchés boursiers au cours de la dernière année, qui ont fait plus que tripler le bénéfice d'exploitation du secteur de la Gestion de patrimoine individuel par rapport à l'année précédente. - Des résultats exceptionnels en assurance auto et habitation, grâce à un hiver particulièrement clément. Le bénéfice net de la filiale d'assurance auto et habitation s'élève ainsi à 2,9 millions de dollars pour le premier trimestre de 2010, comparativement à une perte de 0,8 million de dollars au premier trimestre de 2009 (les activités d'assurance auto et habitation génèrent habituellement une perte au premier trimestre). - De bons résultats au chapitre de la mortalité, de l'invalidité longue durée et de l'assurance en cas de décès et de mutilation accidentels pour les secteurs de l'Assurance et des Rentes collectives. Ces résultats ont cependant été partiellement contrebalancés par des résultats défavorables au chapitre de la mortalité et de l'abandon dans le secteur de l'Assurance individuelle. Au total, la société enregistre des gains d'expérience de 4,0 millions de dollars (avant impôts) pour le premier trimestre. - L'absence de perte liée au crédit au cours du trimestre, ce qui témoigne de la très bonne qualité du portefeuille de placements de la société.
La rentabilité du trimestre a par ailleurs été quelque peu freinée par une augmentation de la charge à l'établissement des nouveaux contrats (drain) dans le secteur de l'Assurance individuelle, en raison principalement de la vigueur des ventes dans ce secteur (les ventes d'assurance individuelle ont augmenté de 26 % au premier trimestre par rapport à la même période l'année précédente). Cette charge sera récupérée sous forme de profit à mesure que les hypothèses qui ont servi à établir le prix des produits se concrétiseront.
La société a enregistré un gain de 1,1 million de dollars après impôts (0,01 $ par action ordinaire) au premier trimestre résultant de l'évolution favorable de l'écart entre la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif sous-jacent (gain de 7,5 millions de dollars au premier trimestre de 2009, soit 0,10 $ par action ordinaire). Ce gain découle de l'évolution avantageuse des primes de risque au cours du trimestre. On sait que ce gain est, par définition, temporaire et qu'il ne touche pas la capacité financière de la société. Si l'on exclut ce gain, le bénéfice net aux actionnaires ordinaires s'établit à 59,2 millions de dollars pour le premier trimestre, en hausse de 53 % par rapport au bénéfice comparable de l'année précédente. Ce résultat se traduit par un bénéfice par action ordinaire dilué de 0,72 $ (0,48 $ au premier trimestre de 2009) et par un rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires de 12,5 % sur base annualisée (9,4 % au premier trimestre de 2009).
Croissance des affaires - La croissance des affaires a été très forte au premier trimestre de 2010, poursuivant sur la lancée du quatrième trimestre de 2009. Les primes et les dépôts ont atteint un sommet de 1,8 milliard de dollars (hausse de 46 % par rapport à la même période l'année dernière), de même que la valeur ajoutée des ventes (38,7 millions de dollars; hausse de 36 %) et l'actif sous gestion et sous administration (60,7 milliards de dollars; hausse de 4 % par rapport au 31 décembre 2009).
Ce deuxième trimestre consécutif de forte croissance est principalement attribuable à la reprise soutenue des marchés boursiers, qui a notamment poussé les ventes brutes du secteur de la Gestion de patrimoine individuel au-delà du milliard de dollars - une première (1 082,6 millions de dollars; hausse de 84 %) - et les ventes nettes à un nouveau sommet (527,6 millions de dollars; plus du triple par rapport à la période équivalente en 2009). La société se situe d'ailleurs au premier rang, au Canada, au premier trimestre, au chapitre des ventes nettes de fonds distincts, avec une part de marché de 31,1 %, un sommet.
Les ventes dans le secteur de l'Assurance individuelle ont également été très bonnes, atteignant 39,8 millions de dollars, ce qui représente une croissance de 26 % par rapport à la même période en 2009. La hausse des ventes s'est fait sentir dans tous les marchés, dans toutes les catégories de produits, dans tous les réseaux de distribution et dans toutes les régions.
Solvabilité - La société termine le premier trimestre de 2010 avec un ratio de solvabilité de 223 %, ce qui est supérieur au ratio de 208 % enregistré au 31 décembre 2009. Ce ratio se situe au-delà de la fourchette de 175 % à 200 % retenue comme objectif par la société. Le ratio de solvabilité a notamment bénéficié, au cours du dernier trimestre, des émissions de 100 millions de dollars d'actions ordinaires et de 100 millions de dollars d'actions privilégiées effectuées en février. À noter par ailleurs que l'acquisition d'American-Amicable Holding, Inc. fera diminuer le ratio de solvabilité de 9 points de pourcentage.
Qualité des placements - La qualité générale du portefeuille de placements est demeurée très bonne au cours du trimestre, profitant ainsi du contexte économique ambiant, qui a continué de s'améliorer au cours des derniers mois. Les placements douteux nets sont demeurés pratiquement stables au cours de la période (13,3 millions de dollars au 31 mars 2010 comparativement à 13,0 millions de dollars au 31 décembre 2009) et la proportion des placements douteux nets ne représente qu'à peine 0,08 % des placements totaux au 31 mars 2010, soit le même niveau qu'à la fin du trimestre antérieur.
En ce qui concerne les événements qui ont fait les manchettes au cours du trimestre, mentionnons que la société n'est que très peu exposée directement aux titres émis par certains pays européens qui sont mêlés à une crise de leurs finances publiques depuis le début de 2010. Il convient par ailleurs de rappeler que l'Industrielle Alliance est très peu exposée directement aux titres qui ont été les plus médiatisés au cours des deux dernières années.
Dividende - La solidité financière de la société a permis au conseil d'administration d'annoncer le versement d'un dividende trimestriel de 0,2450 $ par action ordinaire, soit le même que celui annoncé au dernier trimestre. Le dividende correspond à un ratio de distribution de 33 % du bénéfice, ce qui se situe dans le haut de la fourchette cible de 25 % à 35 % visée par la société. Rappelons que la société s'attend à ce que le ratio de distribution du dividende se situe dans la partie supérieure de la fourchette cible en 2010.
Émissions d'actions - Le 26 février 2010, l'Industrielle Alliance a annoncé la clôture de deux émissions d'actions, soit une émission de 2 950 000 actions ordinaires au prix de 34,00 $ par action ordinaire, pour un produit total brut de 100 millions de dollars, et une émission de 4 000 000 d'actions privilégiées de catégorie A, série F, à dividende non cumulatif de 5,90 %, au prix de 25,00 $ par action privilégiée de série F, pour un produit total brut de 100 millions de dollars. Ces émissions d'actions visent à accroître la flexibilité financière de la société, à renforcer encore davantage sa solidité et à lui procurer les capitaux nécessaires pour financer d'éventuelles acquisitions. Le produit net des émissions a été ajouté au capital de l'Industrielle Alliance.
Acquisition d'American-Amicable Holding, Inc. - Le 28 avril 2010, soit après la fin du trimestre, l'Industrielle Alliance a annoncé la signature d'une entente en vue d'acquérir toutes les actions en circulation d'American-Amicable Holding, Inc. ("American-Amicable") en contrepartie d'un montant en espèces d'environ 145 millions de dollars, ce qui comprend un capital excédentaire évalué à 45 millions de dollars (tous les montants sont exprimés en dollars canadiens). La transaction, qui sera effectuée par l'entremise de la filiale américaine en propriété exclusive de la société, IA American Life Insurance Company ("IA American"), sera payée au comptant, à même les liquidités en portefeuille de la société. L'acquisition devrait faire croître immédiatement le bénéfice par action de l'Industrielle Alliance de 0,05 $ sur une base annuelle. Après la transaction, le ratio de solvabilité de la société sera d'environ 214 %, en comparaison de 223 % au 31 mars 2010. L'entente conclue avec American-Amicable est assujettie aux approbations réglementaires habituelles et devrait être complétée à l'été 2010.
L'arrivée d'American-Amicable augmentera de façon significative l'envergure et la présence de la société aux États-Unis. Fondée en 1910, American-Amicable, dont le siège social se trouve à Waco, au Texas, emploie quelque 115 personnes. Elle possède 7,1 milliards de dollars d'assurance vie en vigueur et plus de 211 500 polices. Pour l'année se terminant le 31 décembre 2009, le revenu de primes totalisait 86 millions de dollars et l'actif 687 millions de dollars. Le bilan d'American-Amicable est exempt de toute dette et, en prévision de la transaction, son portefeuille de placements a été repositionné et est principalement investi dans des titres à revenu fixe à faible risque. Le 2 mars 2010, A.M. Best a haussé la cote de solidité financière d'American-Amicable à A- (Excellent).
Analyse de sensibilité - La société a profité de la publication des résultats du premier trimestre pour mettre à jour ses analyses de sensibilité. Les résultats de ces analyses montrent que la marge de manœuvre dont dispose la société pour absorber d'éventuels chocs des marchés boursiers reste très élevée - et s'est même améliorée au cours du trimestre. Ainsi, les provisions mathématiques n'auront pas besoin d'être renforcées pour les actions appariant les engagements à long terme tant que l'indice S&P/TSX demeurera au-dessus de 9 100 points. Le ratio de solvabilité se maintiendra au-dessus de 175 % tant que l'indice S&P/TSX se situera au-dessus de 7 050 points (7 450 en tenant compte de l'acquisition d'American-Amicable) et se maintiendra au-dessus de 150 % tant que l'indice se situera au-dessus de 5 600 points (5 950 en tenant compte de l'acquisition d'American-Amicable).
RAPPORT DE GESTION POUR LE PREMIER TRIMESTRE DE 2010 et pour la période de trois mois se terminant le 31 mars 2010
CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DU PREMIER TRIMESTRE DE 2010
Les résultats de l'Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. ("Industrielle Alliance" ou "la société") sont en partie tributaires du contexte économique et financier ambiant. À cet égard, après avoir traversé l'une des pires crises financières de son histoire, l'économie canadienne a continué à montrer des signes de redressement au premier trimestre. La reprise économique semble bien enclenchée, les marchés boursiers ont poursuivi leur croissance (appréciation de 2,5 % de l'indice S&P/TSX au cours du premier trimestre et de 38 % au cours de la dernière année), les conditions liées au crédit ont continué de s'améliorer (bien que la situation reste encore précaire dans certains secteurs d'activité), les taux d'intérêt à long terme sont demeurés bas, et ont été très légèrement à la baisse au cours du trimestre, les écarts de taux ont continué à se rétrécir, et la confiance des consommateurs et des entreprises semble renaître graduellement.
L'Industrielle Alliance a bénéficié de l'amélioration du contexte économique et financier au premier trimestre, particulièrement de la remontée des marchés boursiers et de l'amélioration générale des conditions économiques. C'est d'ailleurs ce qui lui permet de présenter, pour un deuxième trimestre consécutif, les résultats trimestriels les plus solides depuis le début de la crise financière.
"Nos résultats continuent sur leur lancée du trimestre précédent et viennent confirmer que nous sommes sortis de la crise financière encore plus forts, a déclaré Yvon Charest, président et chef de la direction. Le bénéfice est largement supérieur à celui de l'année dernière. La solidité financière a été améliorée à la suite de notre émission de 200 millions de dollars de capital en février. Nous pouvons absorber une baisse des marchés boursiers encore plus importante qu'à la fin du dernier trimestre. La qualité de nos placements reste très bonne. La croissance des affaires est extrêmement forte. Et nous avons franchi une étape importante dans notre stratégie de croissance sur le marché américain en signant une entente en vue de faire l'acquisition d'une société d'assurance vie centenaire, à notre mesure, notre première véritable incursion dans cet immense marché au vaste potentiel."
RENTABILITÉ
La société termine le premier trimestre de 2010 avec un bénéfice net aux actionnaires ordinaires à 60,3 millions de dollars, en hausse de 31 % par rapport au bénéfice correspondant de l'année précédente. Ce résultat se traduit par un bénéfice par action ordinaire dilué de 0,73 $ (0,58 $ au premier trimestre de 2009) et par un rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires de 12,7 % sur base annualisée (11,2 % au premier trimestre de 2009). Ce rendement se situe à l'intérieur de la fourchette cible de 12 % à 14 % visée par la société pour l'année 2010.
------------------------------------------------------------------------- Rentabilité ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf Premier trimestre indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires ordinaires 60,3 46,2 31 % Bénéfice par action ordinaire (dilué) 0,73 $ 0,58 $ 0,15 $ Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires 12,7 % 11,2 % 150 pbs -------------------------------------------------------------------------
La rentabilité du trimestre a été favorisée par les facteurs suivants :
- Une hausse marquée des marchés boursiers au cours de la dernière année, qui ont fait plus que tripler le bénéfice d'exploitation du secteur de la Gestion de patrimoine individuel par rapport à l'année précédente. Puisque cette croissance avait été entièrement prévue, la société n'a enregistré ni gain, ni perte d'expérience lié aux marchés boursiers au cours du trimestre. - Des résultats exceptionnels en assurance auto et habitation, grâce à un hiver particulièrement clément. Le bénéfice net de la filiale d'assurance auto et habitation s'élève ainsi à 2,9 millions de dollars pour le premier trimestre de 2010, comparativement à une perte de 0,8 million de dollars au premier trimestre de 2009 (les activités d'assurance auto et habitation génèrent habituellement une perte au premier trimestre). - De bons résultats au chapitre de la mortalité, de l'invalidité longue durée et de l'assurance en cas de décès et de mutilation accidentels pour les secteurs de l'Assurance et des Rentes collectives. Ces résultats ont cependant été partiellement contrebalancés par des résultats défavorables au chapitre de la mortalité et de l'abandon dans le secteur de l'Assurance individuelle. Au total, la société enregistre des gains d'expérience de 4,0 millions de dollars (avant impôts) pour le premier trimestre. - L'absence de perte liée au crédit au cours du trimestre, ce qui témoigne de la très bonne qualité du portefeuille de placements de la société.
La rentabilité du trimestre a par ailleurs été quelque peu freinée par une augmentation de la charge à l'établissement des nouveaux contrats (drain) dans le secteur de l'Assurance individuelle, en raison principalement de la vigueur des ventes dans ce secteur (les ventes d'assurance individuelle ont augmenté de 26 % au premier trimestre par rapport à la même période l'année précédente). Cette charge sera récupérée sous forme de profit à mesure que les hypothèses qui ont servi à établir le prix des produits se concrétiseront.
La société a enregistré un gain de 1,1 million de dollars après impôts (0,01 $ par action ordinaire) au premier trimestre résultant de l'évolution favorable de l'écart entre la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif sous-jacent (gain de 7,5 millions de dollars au premier trimestre de 2009, soit 0,10 $ par action ordinaire). Ce gain découle de l'évolution avantageuse des primes de risque au cours du trimestre. On sait que ce gain est, par définition, temporaire et qu'il ne touche pas la capacité financière de la société. Le lecteur est invité à lire le paragraphe "Autre élément" de la section "Provenance du bénéfice", ci-dessous, pour en savoir davantage sur l'incidence de ce facteur.
Si l'on exclut ce gain, le bénéfice net aux actionnaires ordinaires s'établit à 59,2 millions de dollars pour le premier trimestre, en hausse de 53 % par rapport au bénéfice comparable de l'année précédente. Ce résultat se traduit par un bénéfice par action ordinaire dilué de 0,72 $ (0,48 $ au premier trimestre de 2009) et par un rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires de 12,5 % sur base annualisée (9,4 % au premier trimestre de 2009).
------------------------------------------------------------------------- Rentabilité sur les activités courantes ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf Premier trimestre indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires ordinaires 60,3 46,2 31 % Moins : gain (perte) résultant de la variation de la juste valeur des instruments de dette et de l'actif sous-jacent (après impôts) 1,1 7,5 -- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires ordinaires sur les activités courantes 59,2 38,7 53 % ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice par action ordinaire sur les activités courantes (dilué) 0,72 $ 0,48 $ 0,24 $ Rendement des capitaux propres aux actionnaires ordinaires sur les activités courantes 12,5 % 9,4 % 310 pbs -------------------------------------------------------------------------
Tous les secteurs d'activité présentent une hausse du bénéfice d'exploitation pour le premier trimestre comparativement à la même période l'année précédente. La rentabilité du secteur de la Gestion de patrimoine individuel a notamment poursuivi sa progression, parallèlement à la remontée des marchés boursiers. Quant aux secteurs de l'Assurance collective et des Rentes collectives, ils ont obtenu d'excellents résultats techniques au premier trimestre, comme mentionné ci-dessus. Le bénéfice d'exploitation est défini comme le bénéfice avant les impôts et le revenu sur le capital. Il exclut également l'incidence de l'évolution asymétrique de la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif l'appariant.
------------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation par secteurs d'activité ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf Premier trimestre indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Assurance individuelle 27,2 25,8 5 % Gestion de patrimoine individuel 22,3 6,2 260 % Assurance collective 10,7 5,6 91 % Rentes collectives 5,0 3,6 39 % ------------------------------------------------------------------------- Total 65,2 41,2 58 % -------------------------------------------------------------------------
PROVENANCE DU BÉNÉFICE
Voici l'analyse de la rentabilité de la société pour le premier trimestre de 2010 selon la provenance du bénéfice.
------------------------------------------------------------------------- Provenance du bénéfice ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre (En millions de dollars) 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur 86,3 74,0 Gains (pertes) d'expérience 4,0 (11,1) Gain (drain) sur les ventes (25,1) (21,7) Changements d'hypothèses 0,0 0,0 ------------------------------------------------------------------------- Total partiel 65,2 41,2 Revenu sur le capital Revenu de placements 20,0 16,6 Gains sur les actifs disponibles à la vente 1,6 0,5 ------------------------------------------------------------------------- Total partiel 21,6 17,1 Impôts sur le revenu (22,6) (16,0) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires sur les activités courantes 64,2 42,3 Moins : dividendes sur les actions privilégiées 5,0 3,6 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires ordinaires sur les activités courantes 59,2 38,7 Plus : gain (perte) résultant de la variation de la juste valeur des instruments de dette et de l'actif sous-jacent (après impôts) 1,1 7,5 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net aux actionnaires ordinaires 60,3 46,2 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Bénéfice anticipé sur l'en-vigueur - Le bénéfice anticipé sur l'en-vigueur s'élève à 86,3 millions de dollars pour le premier trimestre de 2010, ce qui représente une augmentation de 17 % par rapport au résultat du premier trimestre de 2009. La hausse du bénéfice anticipé sur l'en-vigueur a surtout touché le secteur de la Gestion de patrimoine individuel et s'explique principalement par la remontée des marchés boursiers au cours de la dernière année (l'indice S&P/TSX a augmenté de 38 % entre le 31 mars 2009 et le 31 mars 2010). Cette hausse a notamment eu pour effet d'augmenter les revenus tirés des honoraires de gestion pour les fonds distincts et les fonds mutuels. Le bénéfice anticipé sur l'en-vigueur est par ailleurs à la baisse pour les secteurs de l'Assurance collective et des Rentes collectives. La société s'attend en effet à ce que la rentabilité du secteur de l'Assurance collective continue à subir les effets du ralentissement économique, du moins cette année, et que celle du secteur des Rentes collectives soit touchée par l'amélioration de la longévité des rentiers. À noter que la hausse du bénéfice anticipé sur l'en-vigueur est cohérente avec l'indication que la société avait donnée aux marchés financiers lors de la publication des résultats du quatrième trimestre de 2009.
Gains (pertes) d'expérience - La société a enregistré des gains d'expérience de 4,0 millions de dollars au premier trimestre 2010, comparativement à des pertes d'expérience de 11,1 millions de dollars au premier trimestre de l'an dernier. C'est le troisième trimestre consécutif où la société enregistre des gains d'expérience depuis que les conditions économiques et financières ont commencé à s'améliorer au pays. Les gains d'expérience proviennent principalement des secteurs de l'Assurance et des Rentes collectives et s'expliquent par une amélioration au chapitre de la mortalité, de l'invalidité longue durée et de l'assurance en cas de décès et de mutilation accidentels. Ces gains ont cependant été partiellement effacés par des résultats défavorables au chapitre de la mortalité et de l'abandon dans le secteur de l'Assurance individuelle.
Gain (drain) sur les ventes - La charge à l'établissement des nouveaux contrats (drain) s'établit à 25,1 millions de dollars pour le premier trimestre de 2010, supérieure de 16 % à celle de l'année antérieure pour la même période. Cette charge provient presque entièrement du secteur de l'Assurance individuelle et s'explique principalement par la forte progression des ventes dans ce secteur au cours du premier trimestre (hausse des ventes d'assurance individuelle de 26 % par rapport à la même période en 2009).
Si l'on ne tient compte que du secteur de l'Assurance individuelle, le drain, exprimé en pourcentage des ventes (mesurées par les primes annualisées de première année), s'élève à 59 % pour le premier trimestre, un taux inférieur à celui du premier trimestre de 2009 (66 %). Ce taux dépasse - tout en s'y rapprochant - la fourchette cible à moyen terme de 50 % à 55 % visée par la société.
Revenu sur le capital - Le revenu sur le capital s'élève à 21,6 millions de dollars pour le premier trimestre de 2010, soit 26 % (ou 4,5 millions de dollars) de plus qu'au premier trimestre de 2009. Le revenu sur le capital a principalement bénéficié de la très bonne rentabilité de la filiale d'assurance auto et habitation et de gains découlant de la vente de titres financiers appariés aux capitaux propres.
Impôts sur le revenu - Les impôts sur le revenu totalisent 22,6 millions de dollars pour le premier trimestre de 2010, en hausse de 6,6 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2009. Cette hausse provient essentiellement de l'augmentation du bénéfice au cours de la période. Le taux d'impôt effectif s'élève à 26,0 % pour le premier trimestre de cette année (27,4 % pour le premier trimestre de 2009), ce qui est conforme aux attentes de la société, qui estime que celui-ci devrait se situer autour de 26 % à 27 % à moyen terme.
Autre élément - Le bénéfice du trimestre a été favorisé par un gain inhabituel - et temporaire - de 1,1 million de dollars après impôts (0,01 $ par action ordinaire) résultant de l'évolution favorable de l'écart entre la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif sous-jacent (gain de 7,5 millions de dollars au premier trimestre de 2009). Ce gain, qui ne touche pas la capacité financière de la société, découle de la diminution des primes de risque au cours du trimestre, qui a fait augmenter la valeur de l'actif appariant les instruments de dette un peu plus que la valeur de ces mêmes instruments.
On sait que les instruments de dette qui faisaient partie du bilan de la société au moment de l'entrée en vigueur des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers, le 1er janvier 2007, ont été classés "détenus à des fins de transactions". Pour ces instruments de dette, tout écart entre la variation de la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif correspondant doit être reconnu immédiatement à l'état des résultats. Les écarts ainsi créés se renverseront cependant d'eux-mêmes au fur et à mesure que les instruments de dette s'approcheront de leur date d'échéance, soit au cours des quatre prochaines années. Cumulativement, depuis l'entrée en vigueur des nouvelles normes comptables, l'évolution asymétrique de la juste valeur des instruments de dette et celle de l'actif sous-jacent a occasionné un gain de 0,5 million de dollars après impôts (au 31 mars 2010).
ANALYSE DE SENSIBILITÉ
La société a profité de la publication des résultats du premier trimestre pour mettre à jour ses analyses de sensibilité. On sait que les résultats de ces analyses varient d'un trimestre à l'autre en fonction de nombreux facteurs, dont les changements qui surviennent dans l'environnement économique et financier et l'évolution normale des affaires de la société. Les résultats des plus récentes analyses tiennent compte notamment des émissions d'actions ordinaires et d'actions privilégiées de la société conclues le 26 février 2010. Des analyses de sensibilité supplémentaires ont également été réalisées afin de tenir compte de l'acquisition d'American-Amicable annoncée le 28 avril 2010. Les résultats de ces analyses montrent que la marge de manœuvre dont dispose la société pour absorber d'éventuels chocs des marchés boursiers reste très élevée - et s'est même améliorée au cours du trimestre.
- Actions appariant les engagements à long terme - La société estime que les provisions mathématiques n'auront pas besoin d'être renforcées pour les actions appariant les engagements à long terme tant que l'indice S&P/TSX demeurera au-dessus de 9 100 points. - Ratio de solvabilité - La société estime que le ratio de solvabilité se maintiendra au-dessus de 175 % tant que l'indice S&P/TSX se situera au- dessus de 7 050 points (7 450 en tenant compte de l'acquisition d'American-Amicable) et se maintiendra au-dessus de 150 % tant que l'indice se situera au-dessus de 5 600 points (5 950 en tenant compte de l'acquisition d'American-Amicable).
Toutes les autres analyses de sensibilité de la société restent à toutes fins utiles inchangées par rapport à la mise à jour du quatrième trimestre de 2009 (voir le tableau ci-dessous).
------------------------------------------------------------------------- Analyse de sensibilité ------------------------------------------------------------------------- Incluant l'acqui- Au 31 Au 31 sition d' décembre mars American 2009 2010 Amicable ------------------------------------------------------------------------- Actions Niveau de l'indice S&P/TSX 9 050 9 100 9 100 appariant nécessitant un renforcement points points points les enga- des provisions mathématiques gements pour les actions appariant à long les engagements à long terme terme ------------------------------------------------------------------------- Ratio de Niveau de l'indice S&P/TSX 7 700 7 050 7 450 solvabi- pour que le ratio de solvabi- points points points lité lité se situe à 175 % Niveau de l'indice S&P/TSX 6 300 5 600 5 950 pour que le ratio de solvabi- points points points lité se situe à 150 % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice Incidence sur le bénéfice (18 (18 (18 net net d'une baisse subite de millions millions millions 10 % des marchés boursiers $) $) $) (incidence sur une année) ------------------------------------------------------------------------- Taux de Incidence sur le bénéfice (41 (42 (44 réinves- net d'une baisse de 10 millions millions millions tissement points centésimaux du URR $) $) $) ultime (URR) ------------------------------------------------------------------------- Taux de Incidence sur le bénéfice (24 (24 (25 réinves- net d'une baisse de 10 millions millions millions tissement 10 points centésimaux du IRR $) $) $) initial (IRR) -------------------------------------------------------------------------
CROISSANCE DES AFFAIRES
La croissance des affaires a été extrêmement forte au premier trimestre de 2010, poursuivant sur la lancée du quatrième trimestre de 2009. Les primes et dépôts et la valeur ajoutée des ventes ont augmenté de 46 % et de 36 % respectivement, par rapport à l'année dernière, pour atteindre de nouveaux sommets dans les deux cas. Ce deuxième trimestre consécutif de forte croissance est principalement attribuable à la reprise soutenue des marchés boursiers. Voici les faits saillants du premier trimestre.
Primes et dépôts
Les primes et dépôts ont atteint un sommet de 1,8 milliard de dollars au premier trimestre de 2010, ce qui représente une hausse de 46 % par rapport au même trimestre en 2009. Tous les secteurs ont contribué à cette hausse, particulièrement celui de la Gestion de patrimoine individuel, avec un taux de croissance de 84 % directement attribuable à la reprise des marchés boursiers et à des ventes nettes records. L'appétit renouvelé des investisseurs pour les REER a entraîné une augmentation des ventes de fonds distincts et de fonds mutuels de 99 % et de 115 % respectivement.
Le secteur de l'Assurance individuelle a obtenu d'excellents résultats au premier trimestre, affichant un taux de croissance des primes de 19 %, l'un des meilleurs à ce jour. Outre l'augmentation des ventes de primes minimales et excédentaires, les résultats du premier trimestre font état de l'ajout du bloc d'affaires de Vie MD acquis le 31 décembre 2009.
------------------------------------------------------------------------- Primes et dépôts ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf Premier trimestre indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Assurance individuelle 268,7 226,6 19 % Gestion de patrimoine individuel 1 082,6 589,0 84 % Assurance collective 234,2 232,6 1 % Rentes collectives 183,7 157,6 17 % Assurance de dommages 37,4 32,7 14 % ------------------------------------------------------------------------- Total 1 806,6 1 238,5 46 % ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Ventes par secteurs d'activité
Voici les faits saillants du premier trimestre au chapitre des ventes par secteurs d'activité. À noter que les ventes sont définies comme étant les entrées de fonds des nouvelles affaires souscrites au cours de la période. Cela exclut donc les entrées de fonds provenant des contrats en vigueur. Le lecteur est invité à se reporter à la note 1 à la fin du présent rapport pour connaître la définition des ventes pour chaque secteur d'activité.
Assurance individuelle - Commençant l'année du bon pied, les ventes de primes minimales ont connu une forte croissance, augmentant de 14 % sur douze mois (les ventes de primes minimales ou de protection d'assurance de base ont augmenté tout au long de la crise). Les ventes de primes excédentaires ont rebondi au premier trimestre, augmentant de 88 % sur douze mois; ce résultat est attribuable au regain de confiance des investisseurs dans les marchés boursiers. Dans l'ensemble, les ventes totales se chiffrent à 39,8 millions de dollars, en hausse de 26 % sur douze mois. Les ventes ont été à la hausse dans tous les marchés, dans toutes les régions, dans tous les réseaux de distribution et dans toutes les catégories de produits.
Gestion de patrimoine individuel - Pour un deuxième trimestre consécutif, les ventes de produits de gestion de patrimoine individuel ont été très élevées, reflétant la reprise soutenue des marchés boursiers et des ventes nettes records. Les ventes brutes ont atteint un sommet de 1 082,6 millions de dollars, en hausse de 84 % par rapport au même trimestre l'année dernière. Grâce au regain de confiance des investisseurs dans les marchés boursiers, les ventes de fonds distincts et de fonds mutuels ont augmenté respectivement de 99 % et de 115 %, tandis que les ventes du fonds général (principale source de croissance durant la crise financière) ont reculé de 5 %.
Pour un deuxième trimestre consécutif, les ventes nettes ont plus que triplé par rapport à l'année précédente, atteignant 527,6 millions de dollars, si bien que l'Industrielle Alliance continue d'accroître sa part de marché au chapitre des ventes de fonds distincts et de fonds mutuels. À la fin du premier trimestre, la société se classait au 1er rang au chapitre des ventes nettes de fonds distincts, avec une part de marché de 31,1 %, comparativement à une 4e position et une part de marché de 10,1 % en 2009. Quant aux fonds mutuels, la société est arrivée 7e au chapitre des ventes nettes. Ce résultat dépasse largement la 17e place qu'elle occupait dans l'industrie au chapitre de l'actif au 31 mars 2010.
Assurance collective : Régimes d'employés - Les ventes de ce secteur continuent de refléter l'influence persistante de la récente crise économique, qui a nui aux occasions d'affaires. Ainsi, le secteur termine le premier trimestre avec une baisse des ventes de 11 % sur douze mois. Sur une note positive, la société est restée très disciplinée sur le plan tarifaire, obtenant de forts gains d'expérience, et le taux de conservation des affaires s'est amélioré pour revenir à des niveaux passés.
Assurance collective : Assurance des débiteurs - L'Assurance des débiteurs a commencé à montrer des signes de reprise, après quatre trimestres sans croissance. Les ventes d'assurance des débiteurs ont en effet augmenté de 3 % sur douze mois, pour atteindre 30,3 millions de dollars au premier trimestre, et ce, principalement en raison de l'accroissement des ventes d'automobiles. On sait que les ventes du secteur sont tributaires des ventes d'automobiles, puisque les produits sont distribués principalement par les concessionnaires d'automobiles.
Assurance collective : Marchés spéciaux (SMG) - SMG a connu un premier trimestre satisfaisant. Les ventes de 28,9 millions de dollars sont comparables à celles de l'année précédente. On sait que ce secteur se spécialise dans certains créneaux d'assurance sous-exploités par les fournisseurs de produits d'assurance traditionnels.
Rentes collectives - Le secteur des Rentes collectives a clôturé le premier trimestre avec des ventes de 183,7 millions de dollars, ce qui équivaut à une hausse sur douze mois de 15 %. Dans le segment des produits d'accumulation, les primes récurrentes ont augmenté de 22 % par rapport à l'année précédente, ce qui tient compte de l'acquisition de nouveaux blocs d'affaires ces dernières années qui commencent à générer des primes additionnelles. Environ 80 % des ventes de nouveaux régimes proviennent des marchés hors Québec, ce qui reflète la stratégie de diversification géographique de la société.
------------------------------------------------------------------------- Ventes(1) ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf Premier trimestre indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Assurance individuelle Primes minimales 30,0 26,3 14 % Primes excédentaires 9,8 5,2 88 % ------------------------------------------------------------------------- Total 39,8 31,5 26 % ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Gestion de patrimoine individuel Fonds général 116,0 122,2 (5 %) Fonds distincts 432,2 217,7 99 % Fonds mutuels 534,4 249,1 115 % ------------------------------------------------------------------------- Total 1 082,6 589,0 84 % ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Assurance collective Régimes d'employés 21,6 24,4 (11 %) Assurance des débiteurs 30,3 29,3 3 % Marchés spéciaux (SMG) 28,9 28,7 1 % ------------------------------------------------------------------------- Rentes collectives 183,7 157,6 17 % -------------------------------------------------------------------------
Actif sous gestion et sous administration
L'actif sous gestion et sous administration a atteint le niveau record de 60,7 milliards de dollars pour la période terminée le 31 mars 2010. La valeur de toutes les principales composantes de l'actif a augmenté, particulièrement celle des fonds mutuels et des fonds distincts, qui ont terminé en hausse de 38 % et 33 %, respectivement, par rapport au même trimestre en 2009. L'actif sous gestion et sous administration a augmenté de 4 % au premier trimestre, comparativement à 2,5 % pour le TSX.
------------------------------------------------------------------------- Actif sous gestion et sous administration ------------------------------------------------------------------------- 31 31 mars décembre 31 mars (En millions de dollars) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Actif sous gestion Fonds général 18 206,0 17 626,5 15 622,4 Fonds distincts 11 935,1 11 450,3 8 945,8 Fonds mutuels 7 056,4 6 615,7 5 096,2 Autres 542,1 563,3 586,2 ------------------------------------------------------------------------- Total partiel 37 739,6 36 255,8 30 250,6 Actif sous administration 22 948,1 22 150,8 19 314,7 ------------------------------------------------------------------------- Total 60 687,7 58 406,6 49 565,3 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Valeur ajoutée des ventes
La valeur ajoutée des ventes a atteint un sommet de 38,7 millions de dollars (0,47 $ par action ordinaire) au premier trimestre de 2010, ce qui représente une hausse de 36 % (ou de 10,3 millions de dollars) par rapport à la même période l'année dernière. L'augmentation est principalement attribuable aux excellentes ventes de fonds distincts et de fonds mutuels du secteur de la Gestion de patrimoine individuel.
On sait que la valeur ajoutée des ventes repose sur trois composantes : le niveau des ventes, les marges bénéficiaires et les changements du taux d'escompte, nets des changements des taux d'intérêt et des rendements boursiers anticipés, comme on peut le voir au tableau ci-dessous. Au premier trimestre, la valeur ajoutée des ventes a progressé de 15,5 millions de dollars en raison de l'accroissement des ventes, principalement celles de fonds distincts et de fonds mutuels. Cette hausse a été partiellement contrebalancée par une baisse des marges bénéficiaires de 4,0 millions de dollars attribuable à la composition des ventes (les marges bénéficiaires du premier trimestre tiennent compte de l'incidence des changements d'hypothèses effectués à la fin de 2009). Enfin, la valeur ajoutée des ventes a reculé de 1,2 million de dollars en raison de l'augmentation du taux d'escompte, déduction faite des changements des taux d'intérêt et des rendements boursiers anticipés (le taux d'escompte est passé de 6,50 % en 2009 à 7,25 % en 2010; cela correspond au taux d'escompte utilisé pour calculer la valeur intrinsèque de la société).
------------------------------------------------------------------------- Valeur ajoutée des ventes par composantes ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars) Premier trimestre ------------------------------------------------------------------------- Valeur ajoutée en 2009 28,4 Ventes 15,5 Marges bénéficiaires (4,0) Taux d'escompte (1,2) ------------------------------------------------------------------------- Valeur ajoutée en 2010 38,7 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
SOLIDITÉ FINANCIÈRE
La solidité financière de la société a continué à se renforcer au premier trimestre. Voici les faits saillants.
Solvabilité
La société termine le premier trimestre de 2010 avec un ratio de solvabilité de 223 %, ce qui est supérieur au ratio de 208 % enregistré au 31 décembre 2009. Ce ratio se situe au-delà de la fourchette de 175 % à 200 % retenue comme objectif par la société.
Le ratio de solvabilité a notamment bénéficié, au cours du dernier trimestre, des émissions de 100 millions de dollars d'actions ordinaires et de 100 millions de dollars d'actions privilégiées effectuées en février (voir ci-dessous pour plus de détails sur ces émissions). En revanche, le ratio de solvabilité a subi une légère pression à la baisse, principalement en raison d'exigences de capital plus élevées liées à la hausse de la valeur marchande des titres obligataires (hausse découlant de la baisse des taux d'intérêt à long terme) et à la hausse de la valeur marchande des titres boursiers.
À noter par ailleurs que l'acquisition d'American-Amicable Holding, Inc. annoncée le 28 avril 2010 fera diminuer le ratio de solvabilité de 9 points de pourcentage (voir ci-dessous pour plus de détails sur cette acquisition).
------------------------------------------------------------------------- Solvabilité ------------------------------------------------------------------------- 31 (En millions de dollars, sauf 31 mars décembre 31 mars indication contraire) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Capitaux disponibles Catégorie 1 2 209,6 1 961,9 1 744,3 Catégorie 2 348,0 343,1 289,6 ------------------------------------------------------------------------- Total 2 557,6 2 305,0 2 033,9 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Capitaux requis 1 149,1 1 107,2 997,9 Ratio de solvabilité 223 % 208 % 204 % -------------------------------------------------------------------------
Capitalisation
Le capital de la société s'établissait à 2 949,8 millions de dollars au 31 mars 2010, ce qui représente une hausse de 9 % (246,7 millions de dollars) par rapport au 31 décembre 2009. Cette hausse s'explique principalement par les émissions de 100 millions de dollars d'actions ordinaires et de 100 millions de dollars d'actions privilégiées ainsi que par l'augmentation des bénéfices non répartis (résultat du bénéfice du trimestre réduit des paiements de dividendes aux actionnaires ordinaires).
------------------------------------------------------------------------- Capitalisation ------------------------------------------------------------------------- 31 31 mars décembre 31 mars (En millions de dollars) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Capitaux propres Actions ordinaires 643,6 545,7 541,0 Actions privilégiées 425,0 325,0 223,7 Bénéfices non répartis 1 293,2 1 254,8 1 154,4 Surplus d'apport 22,2 21,6 20,4 Cumul des autres éléments des résultats étendus 18,1 10,5 (53,4) ------------------------------------------------------------------------- Total partiel 2 402,1 2 157,6 1 886,1 Débentures 521,3 519,8 476,4 Compte des contrats avec participation 26,4 25,7 27,9 ------------------------------------------------------------------------- Total 2 949,8 2 703,1 2 390,4 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Levier financier
Les émissions d'actions ordinaires et d'actions privilégiées ainsi que l'augmentation des bénéfices non répartis de la société ont contribué à faire diminuer le ratio d'endettement, de 19,2 % au 31 décembre 2009 à 17,7 % au 31 mars 2010, si on ne considère que les débentures dans les éléments de dette. Cependant, si on inclut les actions privilégiées parmi les éléments de dette (dont celles émises en février dernier), le ratio d'endettement a, au contraire, augmenté, passant de 31,3 % au 31 décembre 2009 à 32,1 % au 31 mars 2010. Ces taux respectent les exigences des agences de crédit envers la société.
------------------------------------------------------------------------- Ratio d'endettement ------------------------------------------------------------------------- 31 31 mars décembre 31 mars 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Débentures/capital 17,7 % 19,2 % 19,9 % Débentures + actions privilégiées/ capital 32,1 % 31,3 % 29,3 % -------------------------------------------------------------------------
Valeur comptable par action ordinaire et capitalisation boursière
La valeur comptable par action ordinaire a atteint un sommet de 23,68 $ au 31 mars 2010, en hausse de 4 % par rapport à la valeur au 31 décembre 2009. Cette hausse est attribuable en grande partie à la bonne rentabilité de la société au cours du trimestre de même qu'à l'accumulation de gains latents dans les autres éléments des résultats étendus. Ces gains latents sont en fait constitués de gains non réalisés sur les obligations, à la suite du rétrécissement des écarts de taux d'intérêt, et sur les actions, en raison de la croissance des marchés boursiers. Depuis le repli qu'elle avait connu à la fin de 2008 en raison de la crise financière, la valeur comptable par action a progressé de 16 %.
La capitalisation boursière de la société s'établissait à 2 922,2 millions de dollars au 31 mars 2010, en hausse de 13 % par rapport au 31 décembre 2009. Cette hausse est attribuable en grande partie à l'augmentation de 9 % du prix du titre de l'Industrielle Alliance, lequel est passé de 32,20 $ au 31 décembre 2009 à 35,00 $ au 31 mars 2010, et, dans une moindre mesure, à l'émission de 2 980 000 actions ordinaires au cours du premier trimestre.
La société comptait 83 491 771 actions ordinaires émises et en circulation au 31 mars 2010, comparativement à 80 511 771 au 31 décembre 2009. La hausse au cours du trimestre provient de l'émission de 2 950 000 actions ordinaires en date du 19 février 2010 et de 30 000 autres actions ordinaires à la suite de l'exercice d'options dans le cadre du programme d'options d'achat d'actions de la société.
------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable par action ordinaire et capitalisation boursière ------------------------------------------------------------------------- 31 (En millions de dollars, sauf 31 mars décembre 31 mars indication contraire) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable par action ordinaire 23,68 $ 22,77 $ 20,70 $ Capitalisation boursière 2 922,2 2 592,5 1 593,0 -------------------------------------------------------------------------
QUALITÉ DES PLACEMENTS
Il y a eu peu de changements à la composition et à la qualité des placements de la société au cours du premier trimestre, le portefeuille étant toujours composé majoritairement de titres à revenu fixe et la qualité générale demeurant très élevée. Voici les faits saillants du premier trimestre.
Composition des placements
Le portefeuille de placements de la société est composé de diverses catégories d'actifs, dont les principales sont les obligations, les prêts hypothécaires, les actions et les immeubles. La valeur totale du portefeuille a augmenté de 515,1 millions de dollars au cours du premier trimestre, passant de 16 490,2 millions de dollars au 31 décembre 2009 à 17 005,3 millions de dollars au 31 mars 2010, pour une augmentation de 3 %. Cette augmentation est en majeure partie attribuable aux achats nets de nouveaux titres obligataires et à la croissance de la juste valeur marchande de ces titres, conséquence du rétrécissement des écarts de taux d'intérêt survenue au cours du trimestre.
L'effet combiné des achats nets de nouveaux titres et des augmentations de valeur marchande a fait augmenter de 1,4 point de pourcentage la proportion des titres obligataires, ce qui a été compensé en partie par une diminution de 1,0 point de pourcentage de la proportion des titres hypothécaires.
------------------------------------------------------------------------- Composition des placements ------------------------------------------------------------------------- 31 (En millions de dollars, sauf 31 mars décembre 31 mars indication contraire) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable des placements 17 005,3 16 490,2 14 551,9 Répartition des placements par catégories d'actifs Obligations 58,5 % 57,1 % 55,7 % Prêts hypothécaires 19,6 % 20,6 % 24,1 % Actions 11,6 % 11,5 % 9,2 % Immeubles 3,8 % 3,9 % 4,4 % Autres 6,5 % 6,9 % 6,6 % ------------------------------------------------------------------------- Total 100,0 % 100,0 % 100,0 % ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Qualité des placements
Dans un contexte où les marchés nord-américains montrent de plus en plus de signes de reprise économique, la qualité générale du portefeuille de placements de la société s'est maintenue à un niveau très élevé. Voici les faits saillants du premier trimestre.
------------------------------------------------------------------------- Qualité des placements ------------------------------------------------------------------------- 31 (En millions de dollars, sauf 31 mars décembre 31 mars indication contraire) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Placements douteux nets 13,3 13,0 8,4 Placements douteux nets en % des placements totaux 0,08 % 0,08 % 0,06 % Obligations - Proportion des titres cotés BB et moins 0,21 % 0,07 % 0,26 % Prêts hypothécaires - Taux de délinquance 0,34 % 0,36 % 0,26 % Immeubles - Taux d'occupation 93,9 % 94,4 % 94,2 % ------------------------------------------------------------------------- - Sur le plan du crédit, aucun titre n'est tombé en défaut au cours du trimestre et la société a réalisé un gain net de 0,1 million de dollars avant impôts. Ce gain découle de deux montants presque identiques et peu significatifs qui se sont mutuellement compensés, soit une provision de 1,0 million de dollars que la société a choisi d'inscrire à l'égard d'un titre fragilisé par le contexte économique ambiant, même si celui-ci n'est pas en défaut, et un gain de 1,1 million de dollars réalisé à l'échéance d'un autre titre qui avait été partiellement provisionné au cours de l'année 2009. - Les placements douteux nets sont demeurés pratiquement stables à 13,3 millions de dollars au cours du trimestre, de sorte que la proportion des placements douteux nets sur les placements totaux au 31 mars 2010 est demeurée très faible, et stable, à 0,08 %, entre le 31 décembre 2009 et le 31 mars 2010. - La proportion des titres obligataires cotés BB et moins a légèrement augmenté, passant de 0,07 % au 31 décembre 2009 à 0,21 % au 31 mars 2010. La qualité globale du portefeuille obligataire reste toujours très élevée, puisque la proportion des titres dont la cote est de AA ou supérieure a augmenté de 27,13 % au 31 décembre 2009 à 28,29 % au 31 mars 2010. - Du côté des prêts hypothécaires, le taux de délinquance du portefeuille a très légèrement diminué, passant de 0,36 % au 31 décembre 2009 à 0,34 % au 31 mars 2010. La baisse au cours du trimestre découle principalement d'une diminution des prêts délinquants du côté des résidences unifamiliales. - Le taux d'occupation des immeubles est demeuré pratiquement stable au cours du trimestre (93,9 % au 31 mars 2010 comparativement à 94,4 % au 31 décembre 2009) et la valeur marchande du portefeuille immobilier dépasse toujours largement la valeur comptable (le ratio de la valeur marchande sur la valeur comptable se situait à 126,3 % au 31 mars 2010, comparativement à 126,9 % au 31 décembre 2009). - Au cours du premier trimestre de l'année 2010, l'Industrielle Alliance a reçu 2,1 millions de dollars en remboursements de capital relatifs aux billets provenant des papiers commerciaux non bancaires adossés à des actifs (PCAA) (remboursement de 25,5 millions de dollars en 2009). Ajoutant à cela la vente de certains billets supportés par des actifs inadmissibles dont la valeur nominale était de 0,1 million de dollars, l'exposition de l'Industrielle Alliance a été réduite de 2,2 millions de dollars au cours du trimestre pour atteindre 88,8 millions de dollars au 31 mars 2010. Rappelons qu'en raison de l'acquisition du portefeuille d'assurance vie individuelle de Vie MD en décembre dernier, l'exposition de l'Industrielle Alliance aux PCAA avait augmenté de 14,0 millions de dollars pour atteindre 91,0 millions de dollars en date du 31 décembre 2009. Par ailleurs, la dévaluation globale due au risque de crédit prise pour les PCAA, incluant l'incidence de l'acquisition du portefeuille de Vie MD à la fin de 2009, s'élevait à 35,6 millions de dollars au 31 mars 2010, ce qui équivaut à 40,1 % de la valeur nominale des billets détenus. La société est d'avis que cette dévaluation est appropriée dans les conditions actuelles du marché. - En ce qui concerne les événements qui ont fait les manchettes au cours du trimestre, mentionnons que la société n'est que très peu exposée directement aux titres émis par certains pays européens qui sont mêlés à une crise de leurs finances publiques depuis le début de 2010. Il convient par ailleurs de rappeler que l'Industrielle Alliance est très peu exposée directement aux titres qui ont été les plus médiatisés au cours des deux dernières années. La société ne détient notamment : aucun investissement dans le marché américain des prêts hypothécaires à haut risque, ni dans les constructeurs américains d'automobiles; aucun investissement dans des titres garantis par des sociétés de garanties financières; et un investissement de 25 millions de dollars dans des titres de sociétés financières au Royaume-Uni (dont seulement 3 millions de dollars (1,5 million de dollars après provisions) dans des billets de capital).
Par ailleurs, toujours en ce qui concerne la qualité des placements, les deux statistiques suivantes relatives aux titres à revenu fixe de type institutionnel ont continué de s'améliorer au cours du trimestre :
- les moins-values non réalisées sur les titres de sociétés à revenu fixe classés "disponibles à la vente" s'élèvent à 11,3 millions de dollars au 31 mars 2010, comparativement à 14,5 millions de dollars au 31 décembre 2009; - la valeur nominale des obligations dont la valeur marchande est inférieure à la valeur nominale de 20 % ou plus depuis six mois ou plus s'élève à 34,0 millions de dollars au 31 mars 2010, comparativement à 46,0 millions de dollars au 31 décembre 2009. Cette valeur, qui avait progressé jusqu'à un sommet de 111,5 millions de dollars au 30 juin 2009, à la suite de la crise financière, poursuit sa tendance à la baisse au fur et à mesure que la situation économique s'améliore. Il est à noter que les moins-values non réalisées sur ces titres (mesurées selon la différence entre la valeur marchande et la valeur nominale) ont elles aussi continué de diminuer au premier trimestre de 2010, passant de 13,3 millions de dollars au 31 décembre 2009 à 9,0 millions de dollars au 31 mars 2010. La majeure partie de ces titres sont classés "détenus à des fins de transactions".
COTES DE CRÉDIT
Respectivement les 2 mars et 12 mars 2010, les agences de notation DBRS et A.M. Best ont toutes deux confirmé toutes les cotes de crédit, de même que les perspectives, qu'elles attribuent à l'Industrielle Alliance. Par ailleurs, les trois agences qui notent l'Industrielle Alliance ont attribué aux nouvelles actions privilégiées émises au cours du trimestre par la société (émission de 100 millions de dollars conclue le 26 février 2010) les mêmes cotes qu'elles avaient attribuées aux actions privilégiées que la société avait émises antérieurement (ces cotes paraissent au tableau ci-dessous). Aucun autre évènement n'est à signaler concernant les cotes de crédit attribuées à l'Industrielle Alliance au cours du trimestre. Il est à noter que toutes les cotes de crédit de la société sont demeurées stables et au même niveau qu'avant la crise financière qui avait débuté à l'automne 2008, ce qui témoigne de la capacité de la société à absorber les effets d'une turbulence des marchés financiers et à bien gérer les risques dans de telles circonstances.
------------------------------------------------------------------------- Cotes de crédit de l'Industrielle Alliance au 5 mai 2010 ------------------------------------------------------------------------- Agence Type d'évaluation Cote Perspective ------------------------------------------------------------------------- Standard Solidité financière A+ (Strong) Négative & Poor's Débentures subordonnées A -- Titres de la Fiducie Industrielle A- -- Alliance (IATS) (échelle mondiale) Actions privilégiées (échelle A- -- mondiale) ------------------------------------------------------------------------- A.M. Solidité financière A (Excellent) Stable Best Cote de crédit de l'émetteur a+ Stable Débentures subordonnées a- -- Titres de la Fiducie Industrielle bbb+ -- Alliance (IATS) Actions privilégiées bbb+ -- ------------------------------------------------------------------------- DBRS Capacité de respecter ses IC-2 Stable engagements envers les assurés Débentures subordonnées A Stable Titres de la Fiducie Industrielle Alliance (IATS) A (low)yn Stable Actions privilégiées Pfd-2 (high)n Stable -------------------------------------------------------------------------
ÉMISSIONS D'ACTIONS DE L'INDUSTRIELLE ALLIANCE
Le 26 février 2010, l'Industrielle Alliance a annoncé la clôture de deux émissions d'actions, soit une émission de 2 950 000 actions ordinaires au prix de 34,00 $ par action ordinaire, pour un produit total brut de 100 millions de dollars, et une émission de 4 000 000 d'actions privilégiées de catégorie A, série F, à dividende non cumulatif de 5,90 %, au prix de 25,00 $ par action privilégiée de série F, pour un produit total brut de 100 millions de dollars.
Ces émissions d'actions visent à accroître la flexibilité financière de la société, à renforcer encore davantage sa solidité et à lui procurer les capitaux nécessaires pour financer d'éventuelles acquisitions. Le produit net des émissions a été ajouté au capital de l'Industrielle Alliance.
Les actions privilégiées de série F offrent un taux de rendement de 5,90 % par année, payable trimestriellement, de la façon et au moment prescrits par le conseil d'administration de la société. Elles se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole IAG.PR.F.
Les actions privilégiées de série F ne sont pas rachetables par la société avant le 31 mars 2015. Sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires, à partir du 31 mars 2015, la société pourra, si elle le désire, racheter l'ensemble ou une partie des actions privilégiées, moyennant un préavis d'au moins 30 jours et d'au plus 60 jours et en versant la somme de 26,00 $ par action privilégiée de série F, si le rachat est effectué antérieurement au 31 mars 2016, la somme de 25,75 $ par action privilégiée de série F si le rachat se fait à partir du 31 mars 2016, mais avant le 31 mars 2017, la somme de 25,50 $ par action privilégiée de série F si le rachat se fait à partir du 31 mars 2017, mais avant le 31 mars 2018, la somme de 25,25 $ par action privilégiée de série F si le rachat se fait à partir du 31 mars 2018, mais avant le 31 mars 2019, et la somme de 25,00 $ par action privilégiée de série F si le rachat est effectué à partir du 31 mars 2019, majoré, dans chacun des cas, d'un montant égal à la totalité des dividendes déclarés mais non versés à l'égard des actions jusqu'à la date fixée pour le rachat exclusivement.
Les émissions d'actions ordinaires et d'actions privilégiées de série F ont été réalisées aux termes de suppléments de prospectus datés du 19 février 2010 au prospectus préalable de base daté du 30 avril 2009. Les suppléments de prospectus sont disponibles sur le site Internet de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, de même que sur le site de l'Industrielle Alliance, à l'adresse www.inalco.com.
ÉVÉNEMENT SUBSÉQUENT :
ACQUISITION DE LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE VIE AMERICAN-AMICABLE HOLDING AUX ÉTATS-UNIS
Le 28 avril 2010, l'Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. a annoncé la signature d'une entente en vue d'acquérir toutes les actions en circulation d'American-Amicable Holding, Inc. ("American-Amicable") en contrepartie d'un montant en espèces d'environ 145 millions de dollars, ce qui comprend un capital excédentaire évalué à 45 millions de dollars (tous les montants sont exprimés en dollars canadiens). La transaction, qui sera effectuée par l'entremise de la filiale américaine en propriété exclusive de la société, IA American Life Insurance Company ("IA American"), sera payée au comptant, à même les liquidités en portefeuille de la société.
L'acquisition devrait faire croître immédiatement le bénéfice par action de l'Industrielle Alliance de 0,05 $ sur une base annuelle. Après la transaction, le ratio de solvabilité de la société sera de 214 %, en comparaison de 223 % au 31 mars 2010. L'entente conclue avec American-Amicable est assujettie aux approbations réglementaires habituelles et devrait être complétée à l'été 2010.
L'arrivée d'American-Amicable augmentera de façon significative l'envergure et la présence de la société aux États-Unis. Fondée en 1910, American-Amicable, dont le siège social se trouve à Waco, au Texas, emploie quelque 115 personnes. Elle exerce ses activités par l'entremise de quatre filiales domiciliées au Texas : Pioneer Security Life Insurance Company, American-Amicable Life Insurance Company of Texas, Pioneer American Insurance Company et Occidental Life Insurance Company of North Carolina.
American-Amicable commercialise principalement des produits d'assurance vie destinés à des clients appartenant à la classe moyenne dans les marchés des particuliers et des frais funéraires et autres derniers frais. Elle possède les permis requis pour vendre de l'assurance vie dans 49 États et territoires, et ses produits sont offerts par l'entremise d'un réseau de distribution national qui regroupe plus de 6 000 représentants autonomes. American-Amicable exerce ses activités principalement dans les régions du sud, du sud-ouest et du sud-est des États-Unis, et ses marchés primaires sont le Texas, Porto Rico, la Californie, l'Illinois, l'Alabama et la Caroline du Nord.
American-Amicable possède actuellement 7,1 milliards de dollars d'assurance vie en vigueur et plus de 211 500 polices. Pour l'année se terminant le 31 décembre 2009, le revenu de primes totalisait 86 millions de dollars et l'actif 687 millions de dollars. Les nouvelles affaires générées au cours des cinq dernières années se sont élevées, en moyenne, à près de 24 millions de dollars, et le taux de croissance annuel composé a été de 13 % au sein des marchés qu'elle occupe actuellement. Le bilan d'American-Amicable est exempt de toute dette et, en prévision de la transaction, son portefeuille de placements a été repositionné et est principalement investi dans des titres à revenu fixe à faible risque. Le 2 mars 2010, A.M. Best a haussé la cote de solidité financière d'American-Amicable à A- (Excellent).
Une fois l'acquisition complétée, American-Amicable deviendra une filiale en propriété exclusive d'IA American. IA American a l'intention de conserver les activités d'American-Amicable à Waco, au Texas, ainsi que celles déjà existantes d'IA American à Scottsdale, en Arizona.
DÉCLARATION DE DIVIDENDE
La solidité financière de la société a permis au conseil d'administration d'annoncer le versement d'un dividende trimestriel de 0,2450 $ par action ordinaire, soit le même que celui annoncé au dernier trimestre. Le dividende correspond à un ratio de distribution de 33 % du bénéfice, ce qui se situe dans la partie supérieure de la fourchette cible de 25 % à 35 % visée par la société. Rappelons que la société s'attend à ce que le ratio de distribution du dividende se situe dans la partie supérieure de la fourchette cible en 2010.
Voici les montants et les dates de paiement et de clôture des registres pour les actions ordinaires et les différentes catégories d'actions privilégiées de la société.
Le conseil d'administration a déclaré le paiement d'un dividende trimestriel de 0,2450 $ par action ordinaire. Ce dividende sera payable au comptant le 15 juin 2010 à tous les actionnaires ordinaires inscrits le 21 mai 2010.
Le conseil d'administration a déclaré le paiement d'un dividende trimestriel de 0,2875 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A, série B. Ce dividende sera payable au comptant le 30 juin 2010 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 mai 2010.
Le conseil d'administration a déclaré le paiement d'un dividende trimestriel de 0,3875 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A, série C. Ce dividende sera payable au comptant le 30 juin 2010 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 mai 2010.
Le conseil d'administration a déclaré le paiement d'un dividende trimestriel de 0,3750 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A, série E. Ce dividende sera payable au comptant le 30 juin 2010 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 mai 2010.
Le conseil d'administration a déclaré le paiement d'un dividende initial de 0,5011 $ par action privilégiée à dividende non cumulatif de catégorie A, série F. Ce dividende sera payable au comptant le 30 juin 2010 à tous les actionnaires privilégiés inscrits le 28 mai 2010. Rappelons que la clôture de l'émission des actions privilégiées à dividende non cumulatif de catégorie A, série F, a eu lieu le 26 février 2010.
Notons par ailleurs que tous les dividendes versés par l'Industrielle Alliance sur ses actions ordinaires et privilégiées depuis le 1er janvier 2006 sont des dividendes déterminés aux termes de la règle du crédit d'impôt bonifiée sur les dividendes contenue dans la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et dans toute législation fiscale provinciale et territoriale correspondante. À moins d'indication contraire, tous les dividendes que versera désormais la société seront des dividendes déterminés conformément à cette règle.
COMMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES SUR LES RÉSULTATS FINANCIERS
Voici la présentation des résultats financiers de la société pour le premier trimestre de 2010 selon les états financiers.
Produits
Les produits sont composés de trois postes aux états financiers : les primes, qui incluent les sommes investies par les assurés dans les fonds distincts de la société, mais qui excluent celles investies par les clients dans les fonds mutuels, le revenu net de placements et les honoraires et autres produits. Pour le premier trimestre, les produits totalisent 1,8 milliard de dollars, ce qui représente une hausse de 55 % par rapport à la même période l'année précédente. Les facteurs qui ont contribué à ces variations sont expliqués ci-après.
------------------------------------------------------------------------- Produits ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre (En millions de dollars, sauf indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Primes 1 272,2 989,4 29 % Revenu net de placements 380,2 60,2 532 % Honoraires et autres produits 105,0 81,1 29 % ------------------------------------------------------------------------- Total 1 757,4 1 130,7 55 % ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Les primes ont atteint 1,3 milliard de dollars au cours du premier trimestre de 2010, ce qui représente une hausse de 29 % comparativement au même trimestre de 2009. Cette hausse s'explique principalement par l'augmentation des ventes dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel, bien que la vigueur des ventes d'assurance individuelle ait aussi contribué au résultat.
Si on ajoute aux primes les dépôts de fonds mutuels, les primes et dépôts atteignent 1,8 milliard de dollars pour le premier trimestre de 2010, en hausse de 46 % par rapport au trimestre équivalent de l'année précédente. Cette hausse reflète une augmentation de 115 % des dépôts de fonds mutuels au cours du premier trimestre de 2010, comparativement à la même période l'an dernier. Cette augmentation indique que les épargnants ont retrouvé leur confiance dans les marchés boursiers.
------------------------------------------------------------------------- Primes et dépôts ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre (En millions de dollars, sauf indication contraire) 2010 2009 Variation ------------------------------------------------------------------------- Primes Fonds général 675,4 630,6 7 % Fonds distincts 596,8 358,8 66 % ------------------------------------------------------------------------- Total partiel 1 272,2 989,4 29 % Dépôts - Fonds mutuels 534,4 249,1 115 % ------------------------------------------------------------------------- Total 1 806,6 1 238,5 46 % ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Les principaux éléments qui composent le revenu net de placements sont : le revenu de placements comme tel (dont les revenus d'intérêts, les dividendes et les revenus nets de la location d'immeubles), l'amortissement des gains et pertes réalisés et non réalisés sur les immeubles, les gains réalisés et les pertes subies sur disposition d'actifs disponibles à la vente et la variation de la valeur marchande des actifs détenus à des fins de transactions.
Depuis l'adoption des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers, au début de l'année 2007, la comptabilisation des actifs détenus à des fins de transactions (autres que les immeubles) s'effectue selon la valeur marchande. Cette approche comptable peut entraîner une volatilité importante du revenu net de placements de période en période, puisque les variations de la valeur marchande de ces actifs touchent directement le revenu net de placements plutôt que d'être amorties à l'état des résultats, comme c'était le cas dans le passé. Il est toutefois important de se rappeler que ces variations de la valeur marchande sont en grande partie compensées par des variations correspondantes des provisions mathématiques, de sorte que leur incidence sur le bénéfice net est atténuée dans une large mesure.
Le revenu net de placements s'est élevé à 380,2 millions de dollars au premier trimestre de 2010, comparativement à 60,2 millions de dollars au premier trimestre de 2009. L'écart entre ces deux montants (qui représente une hausse de 320,0 millions de dollars) est essentiellement attribuable à l'appréciation du portefeuille d'actions, lequel a bénéficié de la croissance des marchés boursiers, et à celle du portefeuille d'obligations, conséquence du rétrécissement des écarts de taux d'intérêt survenue au cours du trimestre. Il est important de noter que la majorité des actions et obligations sont classifiées comme détenues à des fins de transactions et utilisées comme actifs sous-jacents aux provisions mathématiques. Pour cette raison, l'incidence de la hausse du revenu net de placements sur les résultats est en grande partie neutralisée par une augmentation correspondante des provisions mathématiques.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu de la composition du revenu net de placements.
------------------------------------------------------------------------- Revenu net de placements ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre (En millions de dollars) 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Revenu de placements 149,4 109,0 Amortissement des gains (pertes) réalisés et non réalisés sur immeubles 4,7 5,1 Gains (pertes) réalisés sur actifs disponibles à la vente 2,4 0,5 Variation de la valeur marchande des actifs détenus à des fins de transactions 223,6 (54,4) Variation des provisions pour pertes 0,1 0,0 ------------------------------------------------------------------------- Total 380,2 60,2 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Les honoraires et autres produits sont constitués des honoraires liés à la gestion des fonds de placement (fonds distincts et fonds mutuels), des revenus tirés des contrats de services administratifs seulement (CSAS) ainsi que des honoraires provenant des filiales de courtage de la société. Les honoraires et autres produits ont atteint 105,0 millions de dollars à la fin du premier trimestre de 2010, en hausse de 23,9 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2009. Cette hausse est attribuable à la croissance de l'actif moyen des fonds de placement sous gestion. L'actif des fonds sous gestion a notamment bénéficié du fait que l'indice du S&P/TSX a progressé de 38 % entre le 31 mars 2009 et le 31 mars 2010.
Prestations sur contrats et charges
Les prestations sur contrats et charges s'élèvent à 1,7 milliard de dollars pour le premier trimestre de 2010, ce qui représente une augmentation de 626,7 millions de dollars par rapport à la même période de 2009. Les prestations sur contrats et charges sont constituées des éléments figurant au tableau suivant.
------------------------------------------------------------------------- Prestations sur contrats et charges ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre (En millions de dollars) 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Variation des provisions mathématiques 309,2 56,4 Paiements aux titulaires de polices et aux bénéficiaires 545,8 476,1 Transfert net aux fonds distincts 519,2 287,8 Commissions 142,3 121,6 Frais généraux 104,9 92,4 Autres 46,3 26,4 ------------------------------------------------------------------------- Total 1 667,7 1 060,7 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Les provisions mathématiques ont augmenté de 309,2 millions de dollars au premier trimestre de 2010 alors qu'elles avaient crû de 56,4 millions de dollars au premier trimestre de 2009, ce qui représente une augmentation de charge pour ce poste de 252,8 millions de dollars à l'état des résultats. Cette augmentation de charge reflète la hausse de la valeur marchande des actifs sous-jacents et elle neutralise en bonne partie la hausse du revenu de placements lié à ces actifs.
On sait que la variation des provisions mathématiques évolue en fonction de plusieurs facteurs, dont l'augmentation des primes (effet à la hausse sur les provisions mathématiques), le rendement des actifs sous-jacents (effet à la hausse), les prestations engagées (effet à la baisse) et le transfert net aux fonds distincts (effet à la baisse). À cette liste de facteurs il faut aussi ajouter, depuis l'entrée en vigueur des nouvelles normes comptables relatives aux instruments financiers, au début de 2007, la variation de la valeur marchande des actifs sous-jacents aux provisions mathématiques (effet à la hausse ou à la baisse). L'incidence des nouvelles normes comptables sur la variation des provisions mathématiques n'a cependant que très peu de répercussions sur le bénéfice net étant donné qu'une variation correspondante du revenu net de placements est enregistrée à l'état des résultats, comme il a été expliqué auparavant.
Les paiements aux titulaires de polices et aux bénéficiaires ont atteint 545,8 millions de dollars au premier trimestre de 2010, en hausse de 69,7 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de 2009. Cela reflète l'évolution normale des affaires et l'augmentation du bloc d'affaires en vigueur. Rappelons que les paiements aux titulaires de polices et aux bénéficiaires comprennent les prestations versées à la suite de décès, d'invalidités, de maladies ou de résiliations de contrats, ainsi que les paiements de rentes.
Le montant net du transfert aux fonds distincts a augmenté de 231,4 millions de dollars au cours du premier trimestre de 2010 par rapport au trimestre correspondant l'an dernier pour atteindre 519,2 millions de dollars au 31 mars 2010. Cette augmentation s'explique en grande partie par la hausse des ventes de fonds distincts dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel en comparaison avec l'an dernier. On sait que le transfert net aux fonds distincts est constitué des montants retirés du fonds général pour être investis dans les fonds distincts, déduction faite des montants transférés des fonds distincts au fonds général. Le transfert net aux fonds distincts peut varier d'une période à une autre selon la demande des clients, ceux-ci privilégiant à certaines périodes les produits du fonds général, lesquels offrent habituellement des rendements garantis, tandis qu'à d'autres périodes ils sont davantage attirés par les produits des fonds distincts, dont le rendement fluctue en fonction des marchés. Par ailleurs, dans un secteur comme celui des Rentes collectives, les dépôts aux fonds distincts peuvent fluctuer de façon importante d'un trimestre à l'autre selon l'importance des mandats octroyés par certains groupes.
Les commissions versées ont totalisé 142,3 millions de dollars au premier trimestre de 2010, soit 20,7 millions de dollars de plus qu'au premier trimestre de 2009. Les commissions ont augmenté principalement en raison de la hausse des ventes dans le secteur de l'Assurance individuelle et dans le secteur de la Gestion de patrimoine individuel (conséquence de la hausse des marchés boursiers). Les commissions correspondent à la rémunération des conseillers financiers pour les nouvelles ventes et pour certains contrats en vigueur.
Les frais généraux ont augmenté de 12,5 millions de dollars au premier trimestre de 2010 par rapport au premier trimestre de 2009 pour atteindre 104,9 millions de dollars au 31 mars 2010. Cette hausse s'explique principalement par les frais liés aux différentes acquisitions réalisées en 2009 (lesquels s'ajoutent aux frais généraux de 2010); la campagne de publicité de la filiale d'assurance auto et habitation; la hausse du nombre d'employés (résultat, notamment, des acquisitions); et la croissance des ventes.
Résultats financiers des huit derniers trimestres
Le tableau qui suit présente un sommaire des résultats financiers de l'Industrielle Alliance pour les huit derniers trimestres.
------------------------------------------------------------------------- Données financières choisies ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf indication contraire) T1/2010 T4/2009 T3/2009 T2/2009 T1/2009 ------------------------------------------------------------------------- Produits 1 757,4 1 383,2 1 692,8 1 607,6 1 130,7 Bénéfice net Bénéfice net (perte nette) aux actionnaires ordinaires 60,3 67,4 60,1 32,1 46,2 Moins : gain (perte) résultant de la variation de la juste valeur des instruments de dette et de l'actif sous-jacent (après impôts) 1,1 5,3 1,1 (19,3) 7,5 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) aux actionnaires ordinaires sur les activités courantes 59,2 62,1 59,0 51,4 38,7 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice par action ordinaire De base 0,74 $ 0,84 $ 0,75 $ 0,40 $ 0,58 $ Dilué 0,73 $ 0,83 $ 0,74 $ 0,40 $ 0,58 $ Bénéfice par action ordinaire sur les activités courantes De base 0,73 $ 0,77 $ 0,74 $ 0,64 $ 0,48 $ Dilué 0,72 $ 0,77 $ 0,73 $ 0,64 $ 0,48 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (En millions de dollars, sauf indication contraire) T4/2008 T3/2008 T2/2008 ------------------------------------------------------------------------- Produits 1 043,9 818,1 1 313,9 Bénéfice net Bénéfice net (perte nette) aux actionnaires ordinaires (110,2) 51,2 63,4 Moins : gain (perte) résultant de la variation de la juste valeur des instruments de dette et de l'actif sous-jacent (après impôts) 7,8 0,3 1,1 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) aux actionnaires ordinaires sur les activités courantes (118,0) 50,9 62,3 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice par action ordinaire De base (1,37 $) 0,64 $ 0,79 $ Dilué (1,37 $) 0,63 $ 0,78 $ Bénéfice par action ordinaire sur les activités courantes De base (1,47 $) 0,63 $ 0,78 $ Dilué (1,46 $) 0,63 $ 0,77 $ -------------------------------------------------------------------------
Flux de trésorerie
Au premier trimestre de 2010, les activités d'exploitation ont généré des flux de trésorerie de 107,2 millions de dollars, en baisse de 27,3 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre équivalent de l'année précédente. Cette baisse reflète notamment l'évolution normale des activités et les variations des autres éléments d'actif et de passif. Il est à noter que l'augmentation de la charge liée à la hausse des provisions mathématiques au cours du trimestre a été compensée en grande partie par la variation de la juste valeur des titres désignés "détenus à des fins de transactions".
Les activités d'investissement ont quant à elles nécessité l'utilisation de flux de trésorerie pour un montant de 358,8 millions de dollars au premier trimestre de 2010, comparativement à l'utilisation de flux pour un montant de 214,6 millions de dollars au même trimestre l'année précédente, ce qui représente un écart de 144,2 millions de dollars. Cet écart découle principalement d'achats nets de titres obligataires plus élevés qu'au premier trimestre de 2009.
Les activités de financement ont pour leur part généré des flux de trésorerie de 168,3 millions de dollars au premier trimestre de 2010, ce qui est supérieur de 92,9 millions de dollars aux flux comptabilisés au trimestre comparable l'an dernier. Cette augmentation est liée aux émissions d'actions ordinaires et privilégiées comptabilisés au premier trimestre de 2010, nette des frais de financement afférents.
------------------------------------------------------------------------- Flux de trésorerie ------------------------------------------------------------------------- Premier trimestre (En millions de dollars) 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Flux de trésorerie liés aux activités suivantes : Exploitation 107,2 134,5 Investissement (358,8) (214,6) Financement 168,3 75,4 Gain (perte) de change sur trésorerie et équivalents de trésorerie 0,3 0,7 ------------------------------------------------------------------------- Augmentation (diminution) de la trésorerie et équivalents de trésorerie (83,0) (4,0) Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période 381,9 258,5 ------------------------------------------------------------------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période 298,9 254,5 ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Liquidités
Les entrées de fonds liées à l'exploitation, notamment les primes, les revenus nets de placements ainsi que les honoraires de gestion et autres produits, constituent la principale source de capitaux de la société. Ces capitaux servent principalement à payer les prestations aux titulaires de polices et aux bénéficiaires, les participations attribuées aux titulaires de polices avec participation, les commissions, les frais d'exploitation, les intérêts débiteurs et les dividendes aux actionnaires. Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation sont généralement affectés aux versements qui devront être effectués ultérieurement, y compris au paiement des dividendes aux actionnaires. Afin d'honorer ses engagements, la société s'assure de maintenir un niveau prudent de liquidités en détenant une bonne proportion de titres facilement négociables et en exerçant une gestion rigoureuse de la trésorerie et de l'appariement.
Compte tenu de la qualité de son portefeuille de placements, et malgré la volatilité des marchés financiers, la société ne prévoit pas que son niveau de liquidités puisse s'avérer insuffisant à plus ou moins long terme. En raison de la nature même de ses activités et de sa politique d'appariement, la société se trouve régulièrement en position de flux monétaires positifs. C'est donc dire que les entrées de fonds sont régulièrement supérieures aux sorties de fonds.
La société maintient un haut niveau de liquidités. Ainsi, dans un scénario extrême où la société devrait racheter tous les contrats donnant droit à un rachat, les actifs facilement réalisables, qui représentent les sources de liquidités, couvriraient près de deux fois les besoins de liquidités. Ainsi, le ratio de liquidités, selon ce scénario extrême, s'élevait à 196 % au 31 mars 2010 (190 % au 31 décembre 2009).
Par ailleurs, compte tenu des conditions de liquidités difficiles qu'ont connues les marchés financiers à la fin de 2008 et au début de 2009, la société a effectué des simulations additionnelles pour tenir compte d'un niveau de liquidités moindre pour certaines catégories d'actifs qui sont normalement considérés comme très liquides. Selon le scénario le plus exigeant envisagé dans le cadre de ces simulations, c'est-à-dire en supposant qu'il deviendrait totalement impossible de liquider des obligations autres que gouvernementales et les actions privilégiées, le ratio de liquidités atteignait 150 % au 31 mars 2010 (145 % au 31 décembre 2009).
Il est à noter par ailleurs qu'au 31 mars 2010, la société disposait de marges de crédit d'exploitation totalisant 66,9 millions de dollars (soit le même montant qu'au 31 décembre 2009). De ces marges de crédit, aucun montant n'était utilisé au 31 mars 2010. Les marges de crédit de la société ont pour but de faciliter le financement de ses activités et de combler ses besoins temporaires en matière de fonds de roulement.
Instruments financiers dérivés
La société détient des contrats dérivés dont les échanges de flux monétaires sont calculés à partir d'un montant notionnel de référence de 990,6 millions de dollars au 31 mars 2010 (1,1 milliard de dollars au 31 décembre 2009 et 783,4 millions de dollars au 31 mars 2009). Ces contrats visent principalement à atténuer les risques liés aux fluctuations des taux d'intérêt, des devises et des marchés boursiers. Ils sont notamment utilisés pour l'appariement de la police universelle.
Le risque de crédit courant lié aux contrats dérivés, qui correspond aux montants qui sont payables à la société par les différentes contreparties au 31 mars 2010, s'élève à 14,4 millions de dollars. Ce montant fluctue d'une période à une autre, selon l'évolution des taux d'intérêt et des marchés boursiers. À titre d'exemple, il se situait à 12,5 millions de dollars au 31 décembre 2009 et à 7,3 millions de dollars au 31 mars 2009.
Le risque de crédit futur lié à ces contrats - correspondant au montant que les contreparties pourraient éventuellement devoir à la société selon différents scénarios de marchés - était de 35,1 millions de dollars au 31 mars 2010 (42,4 millions de dollars au 31 décembre 2009 et 27,6 millions de dollars au 31 mars 2009).
Il convient de préciser que sur le montant notionnel de 990,6 millions de dollars, 95 % du risque de crédit de la société relativement aux instruments financiers dérivés au 31 mars 2010 était lié à des institutions financières dont la cote de crédit la plus faible était AA faible, le reste étant lié à des institutions dont la cote de crédit était A fort.
Opérations entre apparentés
Il n'y a eu aucune opération entre apparentés significative à signaler au cours du premier trimestre de 2010.
Conventions comptables et principales estimations comptables
Les états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés du premier trimestre ont été préparés selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. La note 2 des états financiers consolidés vérifiés de l'année 2009, aux pages 89 à 95 du Rapport annuel 2009, contient les principales conventions comptables de la société.
Ces conventions comptables exigent que la direction effectue des estimations et établisse des hypothèses qui influent sur les montants d'actif et de passif présentés, sur la divulgation des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers consolidés et sur les montants présentés à titre de produits, sur les prestations sur contrats et sur les charges durant l'exercice. Les résultats réels peuvent différer des meilleures estimations faites par la direction. Les estimations les plus importantes consistent à déterminer les passifs relatifs aux polices, les avantages sociaux futurs, les justes valeurs des placements ainsi que le test de dépréciation de l'écart d'acquisition et des actifs incorporels.
Aucune modification n'a été apportée aux conventions comptables utilisées par la société pour la période.
Normes internationales d'information financière (IFRS)
La société adoptera les IFRS au 1er janvier 2011 et produira ses premiers états financiers en utilisant ces normes à compter du premier trimestre de 2011. Ces derniers devront être conformes à la norme IAS 34, "Information financière intermédiaire", qui exige la présentation d'information financière comparative correspondante en 2010. Les états financiers intermédiaires devront également inclure un bilan d'ouverture au 1er janvier 2010.
Afin d'être prête pour le passage aux IFRS, la société a élaboré un plan de transition, lequel comporte trois phases, soit : 1) la détermination des risques; 2) la mise en place des nouvelles normes; et 3) la conversion.
Le plan de transition progresse selon les délais prévus, ce qui assure à la société de pouvoir répondre aux exigences des IFRS. Les deux premières phases du plan sont essentiellement complétées et la société a commencé la phase 3 du plan, soit la conversion. Ainsi, la société a commencé à rassembler les données suivant les IFRS en parallèle et, au cours de l'exercice, elle établira son bilan d'ouverture, effectuera le suivi de la comptabilisation des données financières en parallèle, poursuivra l'évaluation des conséquences et des incidences financières de la conversion aux IFRS et terminera la conception des états financiers et des notes y afférentes selon les exigences des IFRS. La société évaluera également l'effet des nouvelles normes comptables sur les contrôles et les procédures de communication de l'information ainsi que sur le contrôle interne à l'égard de l'information financière et y apportera les modifications nécessaires. Par ailleurs, l'adoption des IFRS n'entraîne aucune modification significative en ce qui concerne les systèmes d'information de la société. Quant aux plans de formation et de communication, ils se poursuivront tout au long de l'année.
Les ressources responsables du projet font régulièrement état de l'avancement du plan et ils communiquent les éléments clés des analyses au comité directeur du projet, à la direction, au comité de vérification et au conseil d'administration.
IFRS 1 - "Première adoption des Normes internationales d'information financière"
Pour établir le bilan d'ouverture, la société a effectué des choix en fonction de la norme IFRS 1, "Première adoption des Normes internationales d'information financière". Bien que la société n'ait pas encore arrêté ses décisions de façon finale, elle prévoit actuellement se prévaloir des exemptions suivantes.
------------------------------------------------------------------------- Regroupements La société ne retraitera pas les acquisitions qui ont été d'entreprises effectuées avant la date de transition en raison de la complexité qu'il y aurait à obtenir les valeurs historiques et, conséquemment, appliquera prospectivement la norme touchant les regroupements d'entreprises. ------------------------------------------------------------------------- Écarts de La société prévoit ramener à zéro le compte des gains et conversion pertes de change, ce qui aura une incidence sur le bénéfice non réparti et le cumul des autres éléments des résultats étendus. -------------------------------------------------------------------------
Différences importantes entre les IFRS et les PCGR
À ce jour, la société a déterminé les différences importantes suivantes entre les IFRS et les PCGR. Les différences sont présentées sous deux catégories : les différences de comptabilisation et les différences de présentation.
------------------------------------------------------------------------- Différences de comptabilisation ------------------------------------------------------------------------- Classification À titre d'assureur, un des éléments importants du plan de des contrats conversion est la classification des contrats d'assurance selon la définition de la norme IFRS 4, "Contrats d'assurance". Comme la société a classé la majorité de ses contrats à titre de contrats d'assurance, aucune incidence importante sur les résultats n'est attendue. De plus, selon la norme IFRS 4, qui sera en vigueur au 1er janvier 2011, la société continuera d'évaluer les provisions mathématiques relatives à ses contrats selon la méthode canadienne axée sur le bilan (MCAB). Selon cette méthode, l'évaluation des provisions mathématiques est fondée sur la valeur comptable des actifs appariés, ce qui correspond à la méthode comptable actuelle. Pour les quelques contrats qui seront classés à titre de contrats d'investissement, il n'y aura plus de revenu de primes ni de variation de provisions mathématiques d'inscrits aux résultats à l'égard de ces contrats et, conséquemment, il n'y aura aucune incidence sur le bénéfice net de la société. Les sommes relatives à ces contrats seront inscrites directement comme des sommes en dépôt au passif du bilan. Cela représente environ 1 % du revenu de primes total de la société. Au passif, ces contrats seront mesurés soit à la juste valeur, soit au coût amorti, au choix de la société. S'ils sont mesurés au coût amorti, les actifs appariant ces passifs seront classés comme disponibles à la vente selon les IFRS afin de réduire l'écart d'appariement. Quelques autres contrats, qui sont actuellement comptabilisés à titre de contrats de services, seront classés à titre de contrats d'assurance. Ces contrats continueront à générer l'inscription d'un revenu à l'état des résultats, mais celui-ci se retrouvera sous la rubrique des primes plutôt que sous la rubrique des autres produits. Cela représente environ 1 % du revenu de primes. ------------------------------------------------------------------------- Immeubles à Selon les PCGR canadiens applicables aux sociétés des fins de d'assurance de personnes, la valeur des immeubles détenus placement à des fins de placement est fondée sur la méthode de la moyenne mobile de la juste valeur. Cette méthode ajuste la valeur comptable à la juste valeur, au taux trimestriel de 3 % des gains et des pertes non réalisés. Selon la norme IAS 40, "Immeubles de placement", pour les immeubles classés "détenus à des fins de placement", la société doit choisir entre la méthode d'évaluation du coût et la méthode d'évaluation de la juste valeur. La société compte utiliser la méthode de la juste valeur et présentera ainsi, au bilan, une valeur plus importante pour ces immeubles que celle présentée actuellement selon les PCGR canadiens. Cependant, pour les immeubles qui servent à apparier les provisions mathématiques dans le processus d'appariement, toute variation de la juste valeur sera compensée par un ajustement correspondant dans les provisions mathématiques, de sorte que l'incidence sera nulle sur le bénéfice net de la société. ------------------------------------------------------------------------- Immeubles à Selon les PCGR canadiens, la valeur des immeubles à usage usage propre propre est fondée sur la méthode de la moyenne mobile de la juste valeur. Selon les IFRS, la norme IAS 16, "Immobilisations corporelles", prévoit qu'une immobilisation corporelle détenue par une entité pour son propre usage peut être évaluée à son coût ou à l'aide du modèle de réévaluation, et qu'une charge d'amortissement à l'égard de l'utilisation d'une telle immobilisation doit être inscrite. La société compte utiliser la méthode du coût pour évaluer ses immeubles à usage propre. ------------------------------------------------------------------------- Débentures La société a actuellement certaines de ses débentures qui sont inscrites à la juste valeur, ce qui amène de la volatilité dans ses résultats. Comme les règles de transition permettent de modifier les choix de classification des instruments financiers, ces débentures seront présentées au coût selon les IFRS. Conséquemment, les actifs appariant ces débentures seront reclassés comme étant disponibles à la vente et la variation de la juste valeur sera inscrite dans le cumul des résultats étendus. Comme on le sait, il était prévu que, au fil du temps, les gains ou les pertes liés à l'effet asymétrique de la fluctuation de la valeur des débentures et de la valeur de l'actif les appariant se compenseraient sur l'échéance restante des débentures et n'auraient aucune incidence cumulative sur les résultats. Puisque la société modifie cette classification en cours de route, il en résultera que la perte cumulée au 31 décembre 2009 sera comptabilisée dans les bénéfices non répartis (BNR) du bilan l'ouverture. L'incidence sera de moins de un million de dollars. ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice par Selon les PCGR, bien que les débentures IATS soient action (BPA) convertibles en actions, elles n'ont actuellement aucun impact dilutif sur le calcul du BPA puisqu'elles satisfont à certains critères spécifiques. Cependant, comme ces critères n'existent plus selon les IFRS, ces titres doivent être considérés comme étant dilutifs, ce qui aura un léger effet de dilution sur le BPA dilué. ------------------------------------------------------------------------- Avantages La société révise actuellement l'incidence des différents sociaux choix possibles relativement à la comptabilisation des futurs avantages sociaux futurs, autant pour le bilan d'ouverture que pour la convention comptable à adopter. Il pourrait en découler une incidence importante sur le bilan d'ouverture de la société. ------------------------------------------------------------------------- Écart Les tests de dépréciation concernant les écarts d'acquisition d'acquisition porteront sur des éléments plus détaillés, soit les "unités génératrices de trésorerie", selon les IFRS, plutôt que sur les unités d'exploitation, selon les PCGR. Cette situation pourrait engendrer des radiations plus fréquentes. ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Différences de présentation ------------------------------------------------------------------------- Actifs et Alors que l'actif et le passif des fonds distincts sont passifs liés actuellement présentés distinctement de l'actif et du aux fonds passif du fonds général, selon les IFRS, ils seront distincts inclus dans le total du fonds général, mais présentés sur une ligne distincte. Cela viendra ajouter environ 11 milliards de dollars à l'actif et au passif du fonds général. ------------------------------------------------------------------------- Réassurance Les montants relatifs aux activités de réassurance sont actuellement présentés sur une base nette. Selon les IFRS, ils devront être présentés sur une base brute, ce qui aura une incidence sur certains soldes d'actifs et de passifs, ainsi que sur certains postes des résultats, mais n'aura aucune incidence sur le bénéfice net. ------------------------------------------------------------------------- Actifs du Selon les PCGR, le fonds de pension est présenté dans les fonds de états financiers à sa valeur nette, soit suivant la pension valeur des passifs moins celle des actifs. Selon les IFRS, comme les actifs du fonds de pension ne satisfont pas aux critères d'admissibilité qui permettraient de continuer cette présentation, la société devra les présenter dans la section de l'actif directement sans compenser le passif. Cela viendra augmenter l'actif et le passif du fonds général d'un montant d'environ 470 millions de dollars. ------------------------------------------------------------------------- Revenus de Aux fins de présentation dans l'état des résultats, les placements frais de placement sont actuellement présentés en et frais déduction du revenu de placements afin de dégager le généraux revenu de placements net. Cette compensation ne sera plus permise selon les IFRS, ce qui aura pour effet de venir augmenter les revenus de placements et d'augmenter les frais généraux, mais n'aura aucune incidence sur le bénéfice net. ------------------------------------------------------------------------- Autres revenus Les commissions versées à des courtiers de fonds ne et dépenses pourront plus être présentées en déduction des revenus de de commissions, ce qui fera augmenter les autres revenus et, commissions par le fait même, la dépense de commissions. Cela n'aura aucune incidence sur le bénéfice net. -------------------------------------------------------------------------
Les analyses réalisées tiennent également compte des aspects fiscaux ainsi que des incidences sur la norme de capital de la société. À cet égard, il est à noter que les autorités réglementaires permettront aux entités de se prévaloir d'une option pour amortir progressivement l'incidence attribuable à la conversion de façon linéaire sur une période de deux ans, de la date de conversion, soit le 1er janvier 2011, jusqu'au 31 décembre 2012. Les entités qui se prévaudront de ce choix devront le faire à la date de conversion et le choix sera irrévocable. En outre, les entités devront indiquer dans les notes aux états financiers qu'elles ont fait ce choix et préciser à quoi correspondrait leur capital réglementaire sans ce choix.
D'autre part, la société surveille et analyse les modifications apportées aux IFRS considérant que ces changements pourraient influer sur les décisions préliminaires. Des modifications sont prévues entre autres pour les instruments financiers. La phase I de la norme IFRS 9, "Instruments financiers", a été publiée en novembre 2009 et entrera en vigueur le 1er janvier 2013. Une application anticipée est possible, mais n'est pas autorisée par les autorités réglementaires.
Dans les modifications importantes à venir, mentionnons la phase II de la norme IFRS 4, "Contrats d'assurance", qui traite de l'évaluation et de la reconnaissance des contrats d'assurance. Celle-ci est actuellement en cours de développement et ne devrait pas être en vigueur avant 2013.
MISE EN GARDE ET RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Contrôle interne à l'égard de l'information financière
Pendant la période intermédiaire terminée le 31 mars 2010, la société n'a apporté aucun changement à son contrôle interne à l'égard de l'information financière ayant eu une incidence importante, ou raisonnablement susceptible d'avoir une incidence importante, sur ses activités de contrôle interne à l'égard de l'information financière.
Mesures financières non conformes aux PCGR
La société publie son information financière conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR). De plus, la société utilise, à l'occasion, certaines mesures financières non conformes aux PCGR - données ajustées ou données sur les activités courantes - touchant, notamment, le bénéfice, le bénéfice par action et le rendement des capitaux propres. Les mesures financières non conformes aux PCGR sont toujours clairement indiquées, accompagnées des mesures financières conformes aux PCGR et comparées avec ces dernières afin d'en établir la concordance. La société est d'avis que ces mesures non conformes aux PCGR fournissent des renseignements utiles aux investisseurs et aux analystes financiers afin qu'ils puissent mieux comprendre les résultats financiers et effectuer une meilleure analyse du potentiel de croissance et de rentabilité de la société. Ces mesures financières non conformes aux PCGR présentent une autre façon d'évaluer des aspects des activités de la société et peuvent faciliter la comparaison des résultats d'une période par rapport à une autre. Comme les mesures financières non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée, il est possible qu'elles diffèrent des mesures financières non conformes aux PCGR utilisées par d'autres sociétés. La société incite fortement les investisseurs à consulter l'intégralité de ses états financiers et de ses autres rapports déposés auprès d'organismes publics, et à ne pas se fier à une mesure financière unique, quelle qu'elle soit. À noter que les données relatives au ratio de solvabilité, à la valeur intrinsèque et à la valeur ajoutée des ventes, ainsi que, comme nous l'avons indiqué ci-dessus, les données ajustées ou les données sur les activités courantes ne sont pas assujetties aux PCGR.
Énoncés prospectifs
Ce rapport de gestion peut contenir des énoncés qui font référence aux stratégies de l'Industrielle Alliance ou des énoncés de nature prévisionnelle, qui dépendent d'événements ou de conditions futurs ou y font référence, ou qui comprennent des mots tels que "pourrait", "devrait" ou "objectif", ou des verbes comme "supposer", "s'attendre à", "prévoir", "entendre", "planifier", "croire", "estimer" et "continuer" ou leur forme future (ou leur forme négative), ou encore des termes ou des expressions semblables. De tels énoncés constituent des énoncés prospectifs au sens des lois sur les valeurs mobilières. Les énoncés prospectifs comprennent, notamment, les renseignements concernant les résultats d'exploitation futurs possibles ou présumés de la société. Ils ne constituent pas des faits historiques, mais représentent uniquement les attentes, les estimations et les projections de la société à l'égard d'événements futurs.
Bien que l'Industrielle Alliance estime que les attentes reflétées dans ces énoncés prospectifs soient raisonnables, ces énoncés comportent des risques et des incertitudes et les lecteurs ne devraient pas s'y fier indûment. Les énoncés prospectifs étant fondés sur des hypothèses ou des facteurs importants, les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats qui y sont exprimés explicitement ou implicitement. Les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des résultats prévus sont notamment la conjoncture commerciale et économique (notamment le rendement des marchés boursiers, les fluctuations des taux d'intérêt, les taux de change, les pertes sur placements et les défaillances, la variation des différentiels de taux, la liquidité du marché et la solvabilité des garants et des cocontractants); la concurrence et le regroupement des sociétés; les changements apportés aux lois et aux règlements, y compris aux lois fiscales; les liquidités de l'Industrielle Alliance, notamment la disponibilité de financement pour respecter les engagements financiers en place aux dates d'échéance prévues lorsqu'il le faut; l'exactitude de l'information reçue de cocontractants et la capacité des cocontractants à respecter leurs engagements; l'exactitude des conventions comptables et des méthodes actuarielles utilisées par l'Industrielle Alliance; les risques d'assurance, soit le taux de mortalité, le taux de morbidité, la longévité et le comportement des titulaires de contrats, notamment l'occurrence de catastrophes naturelles ou imputables à l'homme, de pandémies et d'actes terroristes; les défaillances des systèmes informatiques et de la technologie Internet; les violations de la sécurité informatique et de la vie privée; la dépendance envers des tiers, y compris aux termes d'arrangements d'impartition; la capacité à préserver la réputation de l'Industrielle Alliance; les enquêtes et démarches réglementaires et les poursuites privées et recours collectifs visant les pratiques en vigueur dans les secteurs des fonds communs de placement, de l'assurance, des rentes et du placement de produits financiers; la capacité à adapter les produits et les services pour suivre l'évolution du marché; la capacité à mettre en œuvre des stratégies de couverture efficaces; la capacité à attirer et à conserver les principaux cadres supérieurs; la capacité à réaliser des acquisitions, notamment la disponibilité de financement par actions ou par emprunt à cette fin lorsqu'il le faut; la capacité à mettre en œuvre des plans stratégiques; les perturbations ou les changements touchant des éléments essentiels des systèmes de l'Industrielle Alliance ou des infrastructures publiques et les préoccupations environnementales. Des renseignements supplémentaires sur des facteurs importants qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des prévisions et sur des hypothèses ou des facteurs importants sur lesquels sont fondés les énoncés prospectifs sont présentés dans le plus récent rapport annuel de l'Industrielle Alliance, notamment à la section "Gestion des risques" du rapport de gestion et à la note "Gestion des risques associés aux instruments financiers" afférente aux états financiers consolidés de l'Industrielle Alliance, de même que dans d'autres documents que l'Industrielle Alliance a déposés auprès des autorités en valeurs mobilières du Canada, qui peuvent être consultés à l'adresse www.sedar.com.
L'Industrielle Alliance ne s'engage aucunement à mettre à jour ces énoncés prospectifs ou à publier une révision de ceux-ci afin de tenir compte d'événements ou de circonstances postérieurs à la date du présent rapport de gestion ou afin de tenir compte de la survenance d'événements imprévus, sauf lorsque la loi l'exige.
Documents relatifs aux résultats financiers
Tous les documents relatifs aux résultats financiers de l'Industrielle Alliance sont disponibles sur le site Internet de la société, à l'adresse www.inalco.com, dans la section Relations avec les investisseurs, sous Rapports financiers. On peut également obtenir davantage de renseignements sur la société sur le site SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, de même que dans la notice annuelle de la société, que l'on peut trouver sur le site de la société ou sur le site SEDAR.
Conférence téléphonique
La direction tiendra une conférence téléphonique pour présenter les résultats de la société le mercredi 5 mai 2010, à 11 h 30 (HAE). Pour écouter la conférence téléphonique, il suffira de composer le 1 800 729-7116 (sans frais). La conférence téléphonique sera également disponible en différé, pendant une semaine, à compter de 14 h le mercredi 5 mai 2010. Pour écouter la conférence téléphonique en différé, il suffira de composer le 1 800 558-5253 (sans frais) et d'entrer le code d'accès 21462556. Une webdiffusion de la conférence téléphonique (en mode audio seulement) sera également disponible à partir du site de l'Industrielle Alliance, à l'adresse www.inalco.com, de même qu'à partir du site de CNW, à l'adresse www.cnw.ca.
Conférence destinée aux investisseurs et aux analystes
L'Industrielle Alliance tiendra une conférence destinée aux investisseurs et aux analystes financiers le mardi 15 juin 2010, à Toronto, de 8 h 30 à 13 h 30 (HAE). Tous les détails de la conférence seront communiqués au cours des prochaines semaines.
À propos de l'Industrielle Alliance
Fondée en 1892, l'Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. est une société d'assurance de personnes qui offre une gamme variée de produits d'assurance vie et maladie, d'épargne et de retraite, de REER, de fonds mutuels et de fonds distincts, de valeurs mobilières, d'assurance auto et habitation, de prêts hypothécaires ainsi que d'autres produits et services financiers. Quatrième société d'assurance de personnes en importance au Canada, l'Industrielle Alliance est à la tête d'un grand groupe financier, présent dans toutes les régions du pays, de même qu'aux États-Unis. L'Industrielle Alliance contribue au mieux-être financier de plus de 3 millions de Canadiens et de Canadiennes, emploie plus de 3 500 personnes et administre et gère un actif de plus de 60 milliards de dollars. Le titre de l'Industrielle Alliance est inscrit à la Bourse de Toronto, sous le symbole IAG. L'Industrielle Alliance compte parmi les 100 sociétés publiques les plus importantes au Canada.
Notes ----- 1) Les ventes (nouvelles affaires) sont définies de la façon suivante pour chacun des secteurs d'activité : Assurance individuelle : primes annualisées de première année; Gestion de patrimoine individuel : primes pour le fonds général et les fonds distincts et dépôts pour les fonds mutuels; Assurance collective pour les régimes d'employés : primes annualisées de première année, comprenant les équivalents de primes (contrats de services administratifs seulement); Assurance collective des débiteurs : primes brutes (primes avant réassurance); Assurance collective pour les marchés spéciaux (SMG) : primes; Rentes collectives : primes. RÉSULTATS CONSOLIDÉS ------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars, sauf indication Périodes de trois mois contraire) terminées les 31 mars 2010 2009 $ $ (non vérifié) Produits Primes 1 272 989 Revenu net de placements 380 60 Honoraires et autres produits 105 81 ------------------------------------------------------------------------- 1 757 1 130 Prestations sur contrats et charges Paiements aux titulaires de polices et aux bénéficiaires 546 476 Transfert net aux fonds distincts 519 288 Participations, ristournes et intérêts sur sommes en dépôt 20 14 Variation des provisions mathématiques 309 56 ------------------------------------------------------------------------- 1 394 834 Commissions 142 122 Taxes sur primes et autres taxes 17 15 Frais généraux 105 92 Charges de financement 9 (3) ------------------------------------------------------------------------- 1 667 1 060 Bénéfice avant impôts 90 70 Moins : impôts 24 19 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net 66 51 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Moins : bénéfice net attribué aux contrats avec participation 1 1 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué aux actionnaires 65 50 Moins : dividendes sur actions privilégiées 5 4 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net disponible aux actionnaires ordinaires 60 46 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice par action ordinaire (en dollars) de base 0,74 0,58 dilué 0,73 0,58 BILANS CONSOLIDÉS ------------------------------------------------------------------------- Au 31 Au 31 Au 31 mars décembre mars (en millions de dollars) 2010 2009 2009 $ $ $ (non (non vérifié) vérifié) Actif Placements Obligations 9 957 9 410 8 114 Prêts hypothécaires 3 325 3 405 3 507 Actions 1 967 1 896 1 332 Immeubles 654 649 635 Avances sur contrats 417 381 366 Trésorerie et équivalents de trésorerie 299 382 254 Autres placements 386 367 344 ------------------------------------------------------------------------- 17 005 16 490 14 552 Autres éléments d'actif 711 646 603 Actifs incorporels 374 375 352 Écart d'acquisition 116 116 115 ------------------------------------------------------------------------- Actif total du fonds général 18 206 17 627 15 622 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Actif net des contrats de fonds distincts 11 935 11 450 8 946 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif Passifs relatifs aux polices Provisions mathématiques 13 691 13 392 11 909 Provisions pour participation aux bénéfices et bonifications 72 60 60 Prestations payables et provisions pour sinistres non déclarés 149 139 167 Sommes des contrats en dépôt 213 212 187 ------------------------------------------------------------------------- 14 125 13 803 12 323 Autres éléments de passif 771 772 597 Impôts futurs 351 339 302 Gains nets reportés 9 9 10 Débentures 521 520 476 Comptes des contrats avec participation 27 26 28 ------------------------------------------------------------------------- 15 804 15 469 13 736 ------------------------------------------------------------------------- Capitaux propres Capital-actions 1 069 871 765 Surplus d'apport 22 22 20 Bénéfices non répartis et cumul des autres éléments des résultats étendus 1 311 1 265 1 101 ------------------------------------------------------------------------- 2 402 2 158 1 886 ------------------------------------------------------------------------- Passif et capitaux propres totaux du fonds général 18 206 17 627 15 622 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif des contrats de fonds distincts 11 935 11 450 8 946 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Périodes de trois mois terminées les 31 mars 2010 et 2009 (non vérifié) (en millions de dollars, sauf indication contraire)
Information sectorielle
La société exerce principalement ses activités dans un grand secteur, celui de l'assurance de personnes, et offre des produits d'assurance de personnes individuels et collectifs, des régimes d'épargne et de retraite et des fonds distincts. La société exerce aussi des activités de fonds mutuels, de courtage en valeurs mobilières et de fiducie. Ces dernières activités sont principalement liées au secteur de la gestion de patrimoine individuel et sont présentées sous ce secteur avec les rentes individuelles. La société exerce ses activités principalement au Canada et les activités hors Canada ne sont pas significatives.
Résultats sectoriels
Période de trois mois terminée le 31 mars 2010 (non vérifié) Individuel Collectif Gestion Autres Vie et de patri- Vie et activi- maladie moine maladie Rentes tés* Total $ $ $ $ $ $ Produits Primes 269 548 234 184 37 1 272 Revenu net de placements 265 31 21 61 2 380 Honoraires et autres produits 1 90 3 9 2 105 ------------------------------------------------------------------------- 535 669 258 254 41 1 757 ------------------------------------------------------------------------- Charges Coût des engagements auprès des assurés 398 90 180 184 23 875 Transfert net aux fonds distincts - 464 - 55 - 519 Commissions, frais généraux et autres charges 96 89 66 9 13 273 ------------------------------------------------------------------------- 494 643 246 248 36 1 667 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 41 26 12 6 5 90 Moins : impôts 10 8 3 1 2 24 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net avant répartition des autres activités 31 18 9 5 3 66 Répartition des autres activités 3 - - - (3) - ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net 34 18 9 5 - 66 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Attribué aux actionnaires 33 18 9 5 - 65 Attribué aux contrats avec partici- pation 1 - - - - 1 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Période de trois mois terminée le 31 mars 2009 (non vérifié) Individuel Collectif Gestion Autres Vie et de patri- Vie et activi- maladie moine maladie Rentes tés* Total $ $ $ $ $ $ Produits Primes 227 340 233 157 32 989 Revenu net de placements (18) 23 18 36 1 60 Honoraires et autres produits 4 67 2 7 1 81 ------------------------------------------------------------------------- 213 430 253 200 34 1 130 ------------------------------------------------------------------------- Charges Coût des engagements auprès des assurés 85 111 182 142 26 546 Transfert net aux fonds distincts - 241 - 47 - 288 Commissions, frais généraux et autres charges 82 69 61 5 9 226 ------------------------------------------------------------------------- 167 421 243 194 35 1 060 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice avant impôts 46 9 10 6 (1) 70 Moins : impôts 12 3 3 1 - 19 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net avant répartition des autres activités 34 6 7 5 (1) 51 Répartition des autres activités (1) - - - 1 - ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net 33 6 7 5 - 51 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Attribué aux actionnaires 32 6 7 5 - 50 Attribué aux contrats avec partici- pation 1 - - - - 1 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- * Constituées des autres secteurs ainsi que des éliminations intercompagnies Actif sectoriel du fonds général Au 31 mars 2010 (non vérifié) Individuel Collectif Gestion Autres Vie et de patri- Vie et activi- maladie moine maladie Rentes tés* Total $ $ $ $ $ $ Actif Placements 9 630 2 219 1 621 3 185 350 17 005 Autres éléments d'actif 286 203 98 46 78 711 Actifs incorporels 50 321 2 1 - 374 Écart d'acquisi- tion 55 41 20 - - 116 ------------------------------------------------------------------------- Total 10 021 2 784 1 741 3 232 428 18 206 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Au 31 décembre 2009 Individuel Collectif Gestion Autres Vie et de patri- Vie et activi- maladie moine maladie Rentes tés* Total $ $ $ $ $ $ Actif Placements 9 274 2 128 1 607 3 128 353 16 490 Autres éléments d'actif 242 178 99 42 85 646 Actifs incorporels 49 322 3 1 - 375 Écart d'acquisi- tion 55 41 20 - - 116 ------------------------------------------------------------------------- Total 9 620 2 669 1 729 3 171 438 17 627 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Au 31 mars 2009 (non vérifié) Individuel Collectif Gestion Autres Vie et de patri- Vie et activi- maladie moine maladie Rentes tés* Total $ $ $ $ $ $ Actif Placements 7 970 1 833 1 500 2 993 256 14 552 Autres éléments d'actif 180 171 91 54 107 603 Actifs incorporels 40 310 1 1 - 352 Écart d'acquisi- tion 49 46 20 - - 115 ------------------------------------------------------------------------- Total 8 239 2 360 1 612 3 048 363 15 622 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- * Constituées des autres secteurs ainsi que des éliminations intercompagnies
Renseignements: Jacques Carrière, Vice-président, Relations avec les investisseurs, (418) 684-5275, Cellulaire: (418) 576-3624, [email protected], www.inalco.com
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