L'influence du western sur le cinéma québécois : une conférence de Miléna Santoro présentée au MBAM le 10 novembre
MONTRÉAL, le 2 nov. 2017 /CNW Telbec/ - La conquête de l'ouest des États-Unis par les colons a, depuis le milieu du 19e siècle, influencé la littérature et les arts visuels, mais elle a surtout donné naissance à un genre de cinéma extraordinaire : le western. L'exposition actuellement en cours au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), Il était une fois... le western : une mythologie entre art et cinéma, en fait l'éloquente démonstration. Les ombres portées de ce genre fabuleux, on les décèle partout dans le cinéma québécois, et c'est de cette influence qu'Éléphant : mémoire du cinéma québécois a demandé de traiter à Miléna Santoro, professeure associée à la Georgetown University de Washington.
La conférence de Mme Santoro, L'influence du western sur le cinéma québécois, sera présentée avec la collaboration du Musée des beaux-arts de Montréal, au Salon du pavillon Jean-Noël Desmarais - niveau 2, situé au 1380, rue Sherbrooke Ouest, le 10 novembre prochain à 16 h. L'entrée est libre. Il est toutefois préférable de réserver votre place sur le site du musée, car les places sont limitées.
Miléna Santoro est une grande spécialiste de la culture québécoise et de notre cinéma en particulier. Non seulement est-elle présidente depuis 2015 de l'Association internationale des études québécoises, mais elle est membre depuis 5 ans du comité de direction de la division francophone du Modern Languages Association. À Georgetown University, elle a créé plusieurs cours, dont Le Canada français contemporain, Le cinéma québécois et la société, Les classiques du cinéma québécois, Les romancières francophones contemporaines, L'univers des femmes dans le roman québécois moderne et Les fictions urbaines de Montréal. Elle a aussi publié plusieurs ouvrages et termine actuellement une monographie intitulée Encountering the Other in Quebec Cinema since the 1960s. En 2017, elle a été la lauréate d'une des médailles hommage 50e du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, ainsi que du Grand Prix offert par le Festival de la Francophonie de Washington, DC.
Canadienne d'origine, Miléna Santoro a d'abord fait des études universitaires à l'Université de Victoria, puis à l'Université de Bourgogne, pour ensuite compléter un doctorat à Princeton, en 1994. Elle a d'abord enseigné dans l'état de New York et en Californie avant son arrivée à Georgetown University, en 1996. C'est dans cette dernière grande institution qu'elle poursuit, depuis, son intense travail de recherche sur la littérature et la culture québécoises.
À la demande d'Éléphant : mémoire du cinéma québécois, Mme Santoro a accepté avec enthousiasme de se pencher sur l'influence du western dans le cinéma québécois et de venir prononcer une conférence à ce sujet, ajoutant ainsi aux différents événements liés à la grande exposition du MBAM Il était une fois... le western.
Une conférence que ne voudront pas manquer les étudiants et les fervents du cinéma québécois.
IL ÉTAIT UNE FOIS… LE WESTERN
Une mythologie entre art et cinéma
Au Musée des beaux-arts de Montréal
Jusqu'au 4 février 2018
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente ll était une fois… le western, la première grande exposition pluridisciplinaire sur les mythes et les stéréotypes associés au genre western du XIXe siècle à aujourd'hui. Plus de 400 peintures, sculptures, installations, photographies, artéfacts, photogrammes et extraits de films rendent compte de l'évolution d'un genre marqué par un dialogue incessant entre les beaux-arts et le cinéma. L'exposition célèbre la beauté du western, mais expose également ses versants les plus sombres. Elle explore des thèmes reliés à des problématiques toujours actuelles telles que la culture de la violence, la représentation stéréotypée des genres, les relations interraciales et les préjugés envers les peuples des Premières Nations que le western a contribué à perpétuer. Initié par le Musée des beaux-arts de Montréal, ce projet est produit par le MBAM et le Denver Art Museum (DAM). L'exposition s'inscrit dans la programmation officielle du 375e anniversaire de Montréal.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des longs-métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. De plus, les films sont également accessibles, à mesure qu'ils y sont versés, sur iTunes Canada, États-Unis, France, et autres pays d'Europe et d'Afrique, en version originale et sous-titrée, partout où l'une des langues officielles est le français ou l'anglais. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
À propos du Musée des beaux-arts de Montréal
Le MBAM accueille un million de visiteurs chaque année. Il est le musée le plus visité au Québec, l'un des plus fréquentés au Canada, et se classe 18e parmi les musées d'art en Amérique du Nord. Avec leurs scénographies originales, ses expositions temporaires croisent les disciplines artistiques (beaux-arts, musique, cinéma, mode, design) et sont exportées à travers le monde. Sa riche collection encyclopédique, répartie dans cinq pavillons, inclut l'art international, les cultures du monde, l'art contemporain, les arts décoratifs et le design, et l'art québécois et canadien. Le complexe du MBAM est de plus doté d'une salle de concert de 460 places, la salle Bourgie. Le MBAM est de plus l'un des plus importants éditeurs canadiens de livres d'art en français et en anglais, diffusés à l'international. Enfin, le Musée intègre l'Atelier international d'éducation et d'art-thérapie Michel de la Chenelière, le plus grand complexe éducatif dans un musée d'art en Amérique du Nord, qui lui permet de mettre en place des projets innovants en éducation, en mieux-être et en art-thérapie. mbam.qc.ca
SOURCE Québecor
Source : Éléphant : mémoire du cinéma québécois; Renseignements : Éléphant : mémoire du cinéma québécois, Claudia Ladouceur, Conseillère aux relations média, 514 286-2145, 222, [email protected]; Musée des beaux-arts de Montréal, Patricia Lachance, Chargée des relations médias, T. 514-285-1600, poste 315, [email protected]
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