L'Institut du Risque fait rapport des résultats d'une première étude exhaustive sur l'impact des faibles taux d'intérêt sur les pensions canadiennes English
- Les faibles taux d'intérêt « ne sont que la pointe de l'iceberg » : la croissance et les rendements sur investissement doivent être améliorés pour que les systèmes de pension demeurent viables
TORONTO, le 21 nov. 2013 /CNW/ - L'Institut Mondial de Gestion des Risques du Secteur Financier (l'Institut du Risque) a annoncé aujourd'hui les résultats de la première étude exhaustive sur l'impact des faibles taux d'intérêt sur la santé des pensions canadiennes. L'étude, qui a été réalisée en partenariat avec l'École de gestion Rotman de l'Université de Toronto, révèle que la croissance économique, les investissements améliorés des entreprises et les niveaux d'emploi supérieurs constituent tous des facteurs vitaux pour que les régimes de pension du Canada demeurent viables, tels que constitués actuellement. De plus, l'étude démontre qu'en l'absence de ces facteurs, les pensions publiques devront être sérieusement réformées et les régimes privés devront recevoir de plus grandes cotisations de leurs membres et des promoteurs pour que les prestations puissent être maintenues.
Commentant l'étude qui couvre la totalité des trois volets du secteur des pensions, Dr Michel Maila, président et chef de la direction de l'Institut du risque, a déclaré : « les récents débats actuels sur les faibles taux d'intérêt dans les économies développées ne constituent que la pointe de l'iceberg. Ce qui sous-tend ces faibles taux résulte de la croissance anémique en cours, des faibles investissements et des niveaux d'emploi peu élevés. En termes d'économie réelle, le monde développé est toujours ʺEn attendant Godotʺ, recherchant toujours une hausse importante de l'investissement et de l'emploi qui continuent d'être précaires. »
Dr Maila a poursuivi : « Plus il faudra de temps avant que l'activité économique et les rendements sur investissement ne reviennent à leurs niveaux d'avant-crise, plus sérieux deviendront les défis posés au secteur des pensions. L'attention accordée aux taux d'intérêt a occulté le véritable enjeu, soit le temps que mettent les économies avancées à revenir à leurs rythmes de croissance économique et de création d'emplois historiques. Compte tenu des constats de la recherche, ce n'est que prudence élémentaire de gestion de risque que de se préparer à la possibilité de taux demeurant faibles pour un peu plus longtemps. »
NOTES AUX RÉDACTEURS EN CHEF :
- À propos de l'Institut du Risque : Fondé par des représentants des secteurs public et privé du Canada, l'Institut Mondial de Gestion des Risques du Secteur Financier (« l'Institut du Risque ») permet aux institutions financières, aux décideurs et aux organismes de réglementation de mieux gérer l'équilibre entre les risques et les opportunités. Son mandat est de réaliser des programmes de recherche appliquée et d'éducation qui augmentent la capacité de gérer les risques et qui stimulent les débats factuels entre gestionnaires de risque du secteur financier de partout dans le monde. Depuis un an, l'Institut du Risque a conclu des accords de recherche avec de nombreuses universités canadiennes : les universités de Toronto, Waterloo, Calgary et McMaster; le centre international pour la gestion des pensions et la Fondation du Risque/Institut Louis Bachelier à Paris en France. Les chercheurs travaillant sur des projets pour L'Institut du Risque proviennent du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et d'Europe. En ce qui concerne la formation professionnelle sur le risque, l'Institut du risque travaille avec des enseignants et des professionnels du risque issus du Canada et du reste du monde afin d'améliorer les compétences et les capacités dans le domaine de la gestion du risque. www.globalriskinstitute.org
- À propos de l'étude « faible pour longtemps » pour le secteur des pensions : réalisée en partenariat avec le Programme d'analyse économique et politique (PAEP) de l'École de gestion Rotman de l'Université de Toronto, la recherche de l'Institut du risque sur les risques associés à une conjoncture de faibles taux d'intérêt prolongée a évalué les effets de taux d'intérêt peu élevés pour les trois volets du système de pensions du Canada. La recherche s'est appuyée sur des modèles économiques exclusifs mis au point par le PAEP pour évaluer une diversité de scénarios différents convenus avec l'Institut du risque. L'étude s'est penchée sur l'impact de ces scénarios sur la viabilité des régimes de pension, notamment leur administration, les honoraires et le niveau des cotisations requis des diverses parties prenantes pour assurer leur viabilité. Pour obtenir une copie de ce rapport, veuillez communiquer avec James Wood à l'Institut du risque aux numéros ci-haut.
SOURCE : Global Risk Institute
James Wood
Directeur en chef, Communications
Tél. : 416 306 1175
Courriel : [email protected]
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