VAL-D'OR, QC, le 30 mars 2017 /CNW Telbec/ - L'Institut national des mines (INMQ) est fier de lancer son essai sur la sécurisation culturelle des Autochtones en formation minière. L'objectif de cet ouvrage est, entre autres, de contribuer à l'étude qu'entreprend le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES) sur la situation au nord du 49e parallèle en proposant des pistes d'action à considérer lors de l'élaboration de nouvelles offres de formation.
La sécurisation culturelle
La perspective de la sécurisation culturelle en contexte éducatif permet de faire ressortir l'importance d'intégrer des approches culturellement signifiantes pour la réussite éducative des Autochtones en formation minière. L'Institut s'est intéressé aux éléments structurels et organisationnels de la formation dispensée dans les centres de formation professionnelle (CFP) et dans les programmes de formation offerts en entreprise. Pour se faire, l'INMQ a analysé des données recueillies en regard de l'offre de formation minière dispensée aux populations autochtones1. Il s'est également approprié les caractéristiques de l'apprentissage autochtone pour tirer ses conclusions.
Dans cet essai, le concept de sécurisation culturelle est expliqué par des initiatives qui ont connu du succès auprès des apprenants autochtones. La désignation d'espaces consacrés, l'organisation d'activités « brise-glace », de repas communautaires proposant des menus traditionnels autochtones ou de l'aide à l'organisation et à l'hébergement sont autant de moyens proposés par les CFP pour favoriser l'apprentissage des Autochtones.
Du côté des entreprises, des activités novatrices d'accueil et des ateliers de transition au travail, l'accompagnement individuel et le tutorat pour l'apprentissage du français font partie des moyens mis en place pour faciliter l'intégration des Autochtones à l'emploi.
Deux modèles à retenir
S'appuyant, d'une part, sur le concept de sécurisation culturelle qui combine l'expérience individuelle, l'expérience collective, les liens d'appartenance de la personne ainsi que son héritage culturel et, d'autre part, sur des initiatives porteuses de succès implantées par les CFP et les entreprises minières, l'Institut identifie par la suite deux modèles distincts employant chacun des approches originales pour mettre en place un contexte éducatif adapté à la clientèle autochtone.
L'Institut est d'avis que la sécurisation culturelle doit constituer une ligne directrice pour la mise sur pied de programmes de formation minière destinés aux Autochtones. En finalité, ce nouvel essai de l'Institut propose trois pistes d'action en vue de maximiser l'attractivité de la formation minière auprès des Autochtones et de susciter leur motivation, leur persévérance scolaire et leur réussite éducative.
1. Recréer la communauté : inspirée de la pratique des CFP, cette piste d'action consiste à désigner des espaces consacrés et de proposer des facteurs facilitants qui permettent de consolider le réseautage et d'encourager la création de liens de confiance dans une ambiance familière.
2. Développer la compétence culturelle : cette piste d'action, inspirée des actions documentées en entreprises, repose sur la création d'un environnement dépourvu de stéréotypes où règnent la compréhension et le respect mutuel. Le développement de la compétence culturelle des individus et des organisations implique une démarche personnelle d'ouverture et de rapprochement entre deux univers qui se côtoient souvent sans se connaître.
3. S'inspirer des modèles holistiques de l'apprentissage chez les Autochtones : cette piste d'action mise sur une approche expérientielle où l'apprentissage est avant tout un processus social soutenu par la famille et la communauté. Il renvoie également à une large gamme d'occasions d'apprentissage formel ou informel nécessitant de proposer des situations d'apprentissage non structuré, fondé sur le transfert d'expérience. Ces modèles recommandent aussi une révision des modes d'évaluation pour y inclure des pratiques de reconnaissance des acquis de l'expérience.
Il est possible de lire l'essai complet « Favoriser la sécurisation culturelle des autochtones en formation minière au Québec » sur le site Web de l'Institut.
1. Institut national des mines (2016). Initiatives et projets novateurs en formation de la main-d'œuvre autochtones du secteur minier au Québec. Récit de pratique. |
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement du Québec dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il joue le rôle de levier en offrant l'opportunité aux établissements d'enseignement du Québec de partager leur expertise et leurs ressources afin de développer une offre de formation qui évolue au même rythme que la technologie et qui répond aux besoins actuels du secteur minier québécois.
Source :
Karine Lacroix, conseillère en communication
Institut national des mines
819 825-4667, poste 2904 | Cellulaire : 819 860-7410
www.inmq.gouv.qc.ca
SOURCE Institut national des mines
Karine Lacroix, conseillère en communication, Institut national des mines, 819 825-4667, poste 2904, Cellulaire : 819 860-7410, www.inmq.gouv.qc.ca
Autres communiqués de la compagnie
Partager cet article