L'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes exhorte les Ontariens à soutenir les jeunes ayant des besoins particuliers

TORONTO, le 2 déc. 2016 /CNW/ - À la veille de la Journée internationale des personnes handicapées, l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes demande aux Ontariens de modifier leur façon de voir les enfants et les jeunes ayant des « handicaps ».

« Les enfants et les jeunes veulent que les gens voient autre chose que leur handicap, affirme Irwin Elman, intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes. Une jeune fille m'a déjà dit qu'elle n'était pas une « étiquette humaine ». Je suis en accord avec les jeunes qui croient que, dans une province où de jeunes handicapés sont visibles et ont les mêmes attentes et occasions de réaliser leurs rêves que n'importe quel autre enfant, nos établissements scolaires, nos milieux de travail et notre système de santé doivent modifier leur modèle de pensée. »

La Journée internationale des personnes handicapées (JIPH) est soulignée le 3 décembre à travers le monde afin de faire la promotion des droits des personnes handicapées.

On estime qu'en Ontario 300 000 jeunes de moins de 18 ans, soit un jeune sur neuf, vivent avec un handicap.

Le 10 mai 2016, plus de 250 jeunes ayant des « besoins particuliers », ¹ leurs familles et le personnel soignant se sont mobilisés à Toronto pour faire part de leurs expériences et de leurs idées à un groupe de dirigeants dans le cadre du projet Nous avons quelque chose à dire. Le Bureau de l'intervenant a colligé leurs histoires et recommandations dans un rapport intitulé Nous avons quelque chose à dire : Des jeunes et leurs familles s'expriment sur les besoins particuliers et le changement. Les recommandations du rapport portent principalement sur les sujets suivants : famille et maison, école et éducation, soutien et services, transitions au cours de la vie. 

Depuis le forum, les membres du Comité consultatif jeunesse « Nous avons quelque chose à dire » et le Bureau de l'intervenant provincial ont rencontré la Ministre responsable de l'Accessibilité, l'honorable Tracy MacCharles, le secrétaire du Conseil des ministres, Steve Orsini, ainsi que plusieurs fonctionnaires et représentants des ministères.

Le Bureau de l'intervenant provincial est heureux que les jeunes aient reçu une réponse positive à leur demande de développer un processus avec le gouvernement pour mettre en place les recommandations du rapport.

Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
Le Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes relève directement de l'Assemblée législative et assure une représentation indépendante aux enfants et aux jeunes, y compris les enfants ayant des besoins particuliers et les enfants des Premières Nations. L'intervenant provincial répond aux préoccupations des enfants, des jeunes et des familles qui cherchent à obtenir ou qui reçoivent des services visés par la Loi sur les services à l'enfance et à la famille et la Loi sur l'éducation (écoles provinciales et d'application).

Le Bureau est guidé par les principes de la Convention relative aux droits de l'enfant des Nations unies et croit fermement à l'engagement des jeunes. Pour en savoir plus, consultez le site www.provincialadvocate.on.ca. Pour obtenir des mises à jour, lisez le blogue de l'intervenant et suivez-nous sur Twitter et Facebook.

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¹ Le terme « besoins particuliers » est difficile à définir et peut représenter un ou plusieurs besoins auxquels un individu doit faire face. Dans le rapport « Nous avons quelque chose à dire », le Comité consultatif jeunesse a choisi d'utiliser ce terme puisqu'il englobe toute une panoplie de défis concernant le développement physique, expressif, intellectuel, émotif, social et comportemental d'un individu.

SOURCE Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes

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