L'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes se fait l'écho des appels visant à mettre fin à la pratique qui consiste à détenir des enfants dans des centres de détention ou à les séparer de leurs parents détenus. English
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Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes04 oct, 2016, 16:20 ET
TORONTO, le 4 oct. 2016 /CNW/ - L'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes de l'Ontario presse le gouvernement fédéral de mettre un terme à la détention d'enfants et à la séparation d'enfants de leurs parents détenus, après qu'un nouveau rapport a révélé qu'une moyenne de 242 enfants avaient été détenus chaque année, au Canada, entre 2010 et 2014.
Le rapport No Life for a Child: A Roadmap to End Immigration Detention of Children and Family Separation de l'International Human Rights Program de l'Université de Toronto a révélé que le fait de détenir des enfants en tant qu'« invités » de leurs parents détenus dans des conditions punitives violait leurs droits, entraînait des troubles psychologiques graves et pouvait aboutir à une prise en charge des enfants par les organismes de protection de la jeunesse. Le rapport est fondé sur des entrevues avec des réfugiés détenus, des demandeurs d'asile, des citoyens et des non-citoyens canadiens, ainsi que des spécialistes de la santé mentale, des travailleurs sociaux, des juristes et des défenseurs des droits des enfants.
« Je demande au gouvernement fédéral d'adopter une approche axée sur l'enfant et la communauté en ce qui a trait à la détention des immigrants, a indiqué Irwin Elman, intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes. En tant que signataire de la Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies, le Canada doit se rappeler que les enfants ont le droit ne pas être séparés de leurs parents. Un enfant détenu en tant qu'" invité " ne témoigne pas de l'esprit de la Convention. »
Parmi les solutions de rechange à la détention, le rapport propose des approches axées sur la communauté dont « l'imposition d'obligations de déclaration précises, l'utilisation de cautionnement en espèces ou de garants et une gestion des risques appropriée pour les cas les plus complexes ».
Selon M. Elman, la pratique actuellement en vigueur au Canada, qui consiste à détenir des enfants dans des centres de détention et à les séparer de leurs parents détenus, occasionne des dommages durables au bien-être de l'enfant et va à l'encontre de leurs intérêts et de leurs droits.
« Il existe des solutions de rechange viables, et il s'agit de prendre des décisions qui respectent les droits de l'enfant et assurent leur application, a déclaré M. Elman. J'exhorte notre premier ministre à agir maintenant. »
Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
Le Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes relève directement de l'Assemblée législative et assure une représentation indépendante aux enfants et aux jeunes, y compris les enfants ayant des besoins particuliers et les enfants des Premières Nations. L'intervenant provincial répond aux préoccupations des enfants, des jeunes et des familles qui cherchent à obtenir ou qui reçoivent des services visés par la Loi sur les services à l'enfance et à la famille et la Loi sur l'éducation (écoles provinciales et d'application).
Le Bureau est guidé par les principes de la Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies et croit fermement à l'engagement des jeunes. Pour en apprendre davantage, consultez le site www.provincialadvocate.on.ca. Pour obtenir des mises à jour, lisez le blogue de l'intervenant et suivez-nous sur Twitter et Facebook.
SOURCE Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
Relations avec les médias; Akihiko Tse, coordonnateur, Relations avec les médias et communications, 416 325-5994 ou [email protected], Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
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