Liste noire de la Régie du Bâtiment du Québec : une sanction pas si punitive. - Enquête du Journal de Montréal et du Journal de Québec
Possibilité d'entrevue
MONTRÉAL, le 6 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Le Journal de Montréal et le Journal de Québec lève le voile aujourd'hui sur la loi 35 et le peu d'incidence de la fameuse « liste noire » de la Régie du Bâtiment du Québec sur le tiers des entrepreneurs concernés.
Depuis l'adoption de la loi 35 qui interdit aux entreprises et leurs dirigeants d'obtenir un contrat public pour une période allant jusqu'à 5 ans si ils ont été impliqués dans des activités criminelles, plus de 120 entrepreneurs en construction québécois se retrouvent maintenant avec une licence restreinte et sur la «liste noire» de la Régie du Bâtiment du Québec.
Le Journal de Montréal publie aujourd'hui une enquête de l'agence QMI, qui démontre que le tiers des entreprises et dirigeants que le gouvernement cherche à punir par ces mesures restrictives ont été condamnés pour des offenses liées à la drogue, et non pas en raison de collusion ou d'évasion fiscale.
Pour la majorité de ces entrepreneurs, cette sanction n'est pas punitive, puisqu'ils ont réalisé peu ou aucun contrat public et ne désirent pas en faire.
Les médias intéressés à réaliser une entrevue avec le journaliste qui a mené cette enquête, Andrew McIntosh, directeur des Enquêtes Journalistique, Agence QMI, peuvent le faire en contactant Marie Normandin, relationniste, Communications et Promotion, Sun Media, opérations du Québec au (514) 424-4078.
Marie Normandin
Relationniste, Communications et Promotion
Sun Media, opérations du Québec
(514) 424-4078
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