Lock-out surprise au CPE du complexe Guy-Favreau - Les parents pris au
dépourvu
MONTRÉAL, le 9 juill. /CNW Telbec/ - Les travailleuses et les travailleurs du CPE du complexe Guy-Favreau, affiliés à la CSN, ont eu la surprise de se voir refuser l'accès à leur milieu de travail ce matin. Le CPE qui accueille 65 enfants est nouvellement syndiqué à la CSN.
Étant en négociation de leur toute première convention collective, rien ne laissait présager un tel tournant dans les relations avec leur employeur. Douze journées de négociation ont eu lieu depuis le début du mois de février 2010 et toutes les dispositions importantes ont fait l'objet d'ententes. Il ne restait que huit clauses à négocier en fin de journée hier.
Le syndicat a proposé à l'employeur de régler ces huit sujets en déposant un projet d'entente global et final afin d'en arriver à un règlement. Les clauses suivantes ont fait achopper la négociation : les pauses payées, la définition du grief, une sixième semaine de vacance après vingt années de service, etc.
Le CPE a fait parvenir au parents un avis par courrier électronique hier soir vers 17 h 45 les avisant que le syndicat déclenchait la grève et qu'ils ne pourraient ouvrir le service. Pourtant, les 22 travailleuses et travailleurs s'étant présenté au travail ce matin se sont buttés à des portes closes et un refus de l'employeur de les laisser entrer.
"On avait un vote de grève de cinq jours mais on n'a jamais eu l'intention de l'exercer. Ce que l'employeur a fait, c'est la définition même d'un lock-out. Le pire dans tout ça, c'est qu'un règlement approchait. C'est arrivé de nulle-part !", s'étonne Éric Mondoux, président du Syndicat des centres de la petite enfance de la région de Montréal-Laval. "On trouve ça assez déplorable d'agir comme ça avec les parents. Quand on part en grève dans les CPE à la CSN, on avertit les parents à l'avance", conclut-il.
Renseignements: Félix Cauchy-Charest, Service des communications CSN, 514 212-7383; Source: Confédération des syndicats nationaux
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