Logement d'abord : les ressources contre l'itinérance sont en danger - L'intervention de l'administration montrélaise est nécessaire pour préserver les ressources en itinérance
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Ville de Montréal - Cabinet de la deuxième opposition23 mars, 2015, 14:03 ET
MONTRÉAL, le 23 mars 2015 /CNW Telbec/ - « Nous avons appris, la semaine dernière, que les nouvelles balises négociées entre le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec imposent le modèle Logement d'abord pour la lutte à l'itinérance. À Montréal et dans la ville de Québec, ce sont 65% des ressources qui devront être affectées à ce modèle » a affirmé Benoit Dorais, chef de la 2e opposition (Coalition Montréal) et maire de l'arrondissement du Sud-Ouest.
« Je suis extrêmement préoccupé. J'ai envoyé ce matin une lettre à la ministre responsable de cet important enjeu, Mme Lucie Charlebois, pour lui demander de négocier avec le gouvernement fédéral afin que le principe voulant que les fonds soient alloués en fonction des priorités et des situations particulières des communautés soit respecté », a-t-il poursuivi. « À ma demande, le maire Denis Coderre s'est engagé à appuyer cette démarche. Le conseil de ville s'est déjà prononcé en avril 2013, en adoptant une déclaration demandant le maintien du caractère généraliste de la SPLI, déclaration que j'avais pilotée à titre de vice-président du comité exécutif. »
L'itinérance est un phénomène complexe et se manifeste de diverses façons. À Montréal, les refuges sont souvent remplis à pleine capacité, et les données des refuges et des groupes communautaires indiquent que le portrait de l'itinérance change, et que de plus en plus de femmes, de jeunes et de Montréalais d'origine diverses font appel à leurs services.
« L'orientation Logement d'abord impose une orientation unique, celle de l'aide à la personne, et l'abandon d'un modèle permettant des approches multiples, y compris la construction de logements sociaux, pour répondre à la diversité des situations d'itinérance. Nous demandons à la ministre Lucie Charlebois de respecter les demandes des municipalités, du milieu et des parlementaires québécois. N'oublions pas que l'Assemblée nationale du Québec a adopté à l'unanimité deux résolutions exigeant du gouvernement fédéral qu'il reconduise la SPLI en respectant les orientations et les priorités québécoises en matière d'itinérance, l'une en 2013 alors que Madame Charlebois était whip-adjointe et l'autre en septembre dernier alors qu'elle était ministre responsable », a conclu Benoit Dorais.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la deuxième opposition
Virginie Harvey, Cell. : 514-217-7040
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