Logement : il faut rassurer les citoyens inquiets
QUÉBEC, le 8 avril 2020 /CNW Telbec/ - La prolongation de la période de confinement, qui est essentielle, représente un casse-tête pour plusieurs locataires québécois qui doivent déménager dans les prochaines semaines. Pour réduire le stress lié à cette situation, la députée d'Anjou-Louis-Riel, Mme Lise Thériault, a soumis des propositions au gouvernement.
La porte-parole libérale en matière d'habitation suggère d'autoriser la reprise des constructions résidentielles déjà amorcées qui doivent être livrées d'ici le 31 juillet et pour laquelle un achat ou un bail est déjà conclu. Ce sont 30 000 familles qui risquent de se retrouver sans logis si ces constructions ne sont pas complétées. selon les données de l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation (APCHQ).
Plusieurs citoyens sont actuellement dans une impasse puisqu'ils doivent déménager alors que la construction de leur nouvelle habitation n'est pas terminée. Évidemment, cette reprise doit se faire en respectant les directives de la santé publique.
La députée propose également la création d'un fonds d'urgence afin de soutenir les propriétaires de plex et les locataires qui se retrouvent dans une situation financière précaire en raison de la crise. Ce fonds pourrait être financé à partir de l'enveloppe de 1,5 G$, dû par le gouvernement fédéral au gouvernement du Québec, pour de nouvelles initiatives en matière de logement.
Mme Thériault a aussi lancé la discussion avec le gouvernement sur la possibilité de prolonger les baux se terminant le 1er juillet, au 1er août. Actuellement, plusieurs Québécois sont bloqués dans leur recherche de loyer puisque la visite de logement est interdite, ce qui est tout à fait normal, dans les circonstances. L'échéance du 1er juillet arrive vite alors l'option pourrait être offerte de repousser la prise de possession au 1er août dans certains cas.
« Nous avons reçu beaucoup d'appels de la part de citoyens qui se retrouvent dans une impasse en matière de logement. Pour éviter que des familles se retrouvent à la rue, il faut réfléchir, dès maintenant, aux solutions possibles. Le fonds d'urgence pourrait, par exemple, permettre d'héberger temporairement des citoyens qui se retrouvent à la rue. Se loger fait partie des besoins de base alors c'est essentiel de rassurer ceux et celles qui vivent de l'incertitude en raison de la crise sanitaire ».
Lise Thériault, députée d'Anjou-Louis-Riel et porte-libérale en matière d'habitation.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Frédéric Labelle, Responsable des relations avec les médias, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 438 831-0549
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