Loi 104 et langue de travail - Le Canada ne respecte pas les choix
linguistiques du Québec
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Rappelons que les Québécoises et les Québécois n'ont pas signé la Constitution canadienne de 1982, basée sur un accord politique réalisé en catimini et contre l'assentiment du Québec.
Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal,
La loi 104 vise à colmater une brèche de la Charte de la langue française du Québec, qui permet à des parents n'y ayant pas droit d'inscrire leurs enfants à l'école anglaise subventionnée par l'État. Malgré un vote unanime des représentants élus du Québec, la Cour suprême du
Loi
Pour le secrétaire-trésorier de la Centrale des syndicats du Québec, Daniel B. Lafrenière, "la décision rendue par la Cour suprême vient mettre des bâtons dans les roues de la nation québécoise, qui cherche à se donner les moyens de maintenir et de renforcer l'usage de la langue française sur son territoire. En permettant à certains parents de contourner la loi 101, en tolérant le stratagème qui consiste à s'acheter un droit à l'école anglaise, ce jugement affaiblit la Charte de la langue française et ouvre la porte à un recul de l'usage du français au Québec, c'est absolument inacceptable!"
"Le récent jugement de la Cour suprême ne respecte pas la loi 101. Cette décision choquante est contraire à la primauté du français au Québec et fait fi des lois linguistiques adoptées par l'Assemblée nationale du Québec, l'instance suprême de la nation québécoise. C'est inadmissible! De plus, dans les secteurs du transport interprovincial, les télécommunications, les banques, les ports et les aéroports, il y a plus de 200 000 Québécoises et Québécois qui ne sont toujours pas protégés par la loi 101 en ce qui concerne la langue de travail, et le gouvernement fédéral ne lève pas le petit doigt pour remédier à cette situation! Le Bloc Québécois a déposé de nombreux projets de loi visant à faire respecter la loi 101 partout sur le territoire québécois. Reconnaître la nation québécoise, c'est aussi reconnaître que sa seule langue officielle, c'est le français, et nous allons continuer de nous tenir debout pour le respect de la loi 101", a conclu le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe.
Renseignements: Jean-Paul Perreault, Président, Impératif français, (819) 684-8460, cell.: (613) 282-7119, www.imperatif-francais.org; Mario Beaulieu, Président, SSJB de Montréal, (514) 839-4140, www.ssjb.com; Karine Sauvé, attachée de presse du chef, Cabinet du chef du Bloc Québécois, (613) 947-2495, cell.: (613) 296-1596, www.blocquebecois.org; Claude Girard, Attaché de presse CSQ, (514) 237-4432, www.csq.qc.net
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