Loi no. 30 - Loi éliminant le placement syndical et visant l'amélioration du fonctionnement de l'industrie de la construction - L'opposition officielle s'interroge sur les raisons de l'inaction d'Agnès Maltais
QUÉBEC, le 2 oct. 2013 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de Travail et député de Chomedey, monsieur Guy Ouellette, a soulevé aujourd'hui à l'Assemblée nationale, que depuis des mois, l'opposition officielle demande à la ministre du Travail, Agnès Maltais, de prendre le contrôle de son Ministère une fois pour toutes, d'agir et de mettre en application la Loi éliminant le placement syndical et qui demande aux syndicats de rendre des comptes.
L'actualité fait état de dépenses douteuses de la FTQ : il est question de campagne électorale « clé en main » d'André Boisclair en 2007 et même de billets pour un combat de boxe à 70 000 $ qui sont payés à même les cotisations des travailleurs. Monsieur Ouellette rappelle à ce sujet que le mois dernier, un jeune travailleur lançait un cri de désespoir, confirmant que « ce sont les petits travailleurs comme nous qui font que ces gros-là se remplissent les poches et qu'ils passent du bon temps pendant que nous on sue comme des cochons. »
« Le projet de loi 30 prévoit que les syndicats devront rendre des comptes. En février, mai et juin, j'ai demandé à la ministre si elle comptait aller de l'avant et mettre la loi en application. Nous sommes le 2 octobre et toujours rien. Quand va-t-elle déposer les rapports financiers de la FTQ et de ses locaux affiliés que nous demandons maintenant depuis 8 mois. L'attitude de la ministre dans ce dossier me porte à croire qu'à la veille d'une éventuelle campagne électorale, elle ne veut pas déplaire à ses bons amis, les syndicats », a déclaré monsieur Ouellette.
Par son inaction et son silence, la ministre du Travail contrevient à loi qui exige la publication annuelle des états financiers de toutes les associations. De plus, il est en son pouvoir d'exiger la divulgation de tout autre renseignement pertinent en cas de dépenses litigieuses. Pour toutes les raisons évoquées ci-haut, l'opposition officielle s'interroge sur les raisons pour lesquelles Agnès Maltais n'intervient pas.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Mathieu St-Pierre
Attaché de presse
Aile parlementaire libérale
418-643-2301
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