WESTMOUNT, QC, le 10 nov. 2021 /CNW Telbec/ - Comme tout le monde le sait, le Gouvernement a élaboré la Loi 16 et cette loi encadre l'inspection du bâtiment! De fait, le Gouvernement a légiféré en 2019 (Loi 16) et des discussions plénières ont eu lieu depuis mars 2020 avec le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) sous la responsabilité de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).
À la suite de ces discussions en Comité, où environ 20 intervenants dont l'AIIICQ étaient invités, une ébauche de Norme de pratique a été élaborée. Cette Norme a été offerte au public québécois pour révision vers juin 2021. Ajoutons que la Norme de «base» utilisée par le BNQ était la Norme A-770, élaborée par l'ACNOR, adoptée et utilisée à la majorité du Canada et qui a servi de modèle de base è la BNQ. D'ailleurs, le seul collaborateur du Québec invité par l'ACNOR et qui a également participé à l'exercice de la BNQ, est Gilles Larin.
Comme le public et les intervenants, InterNACHI-Québec/AIIICQ a fait valoir ses opinions auprès du BNQ et nous sommes présentement en phase de discussion de la révision.
Dès la première rencontre (mars 2020), le groupe présidé par Mario Roy (CIVQP) a manifestement tenté de démontrer au reste du groupe, coûte que coûte et sans respect pour le groupe..., que «rien qu 'une inspection complète», selon leurs critères, ne serait que la seule solution»!
Bref, ce que Roy préconise (de nouveau maintenant) avec véhémence, est une obligation de résultats (une inspection parfaite), contre une obligation de moyens (une inspection qui identifie les déficiences remarquables) que toutes les autres normes en place et sans exception dans le monde, exigent! Ce concept de Roy ne tient tout simplement pas la route et il est impossible et absurde de le réaliser dans le cadre d'une inspection qui se déroule dans quelques heures! Alors pourquoi l'exiger?
«C'est un peu comme si on élimine tous les omnipraticiens pour les remplacer exclusivement par des spécialistes et qu'on vous réfère à ce même spécialiste pour une verrue», mentionne Gilles Larin, fondateur et premier président de l'AIIICQ et porte parole auprès de la BNQ.
«Cette spéculation de Roy ne tient tout simplement pas la route et est totalement contraire aux pratiques courantes utilisées partout au monde, y-inclus dans le reste du pays», ajoute Larin. «De plus, dans sa diatribe, Roy fait allusion à «une inspection complète, telle que mentionnée à l'article 81 de la Loi et règlements du courtage immobilier», alors qu'en définition populaire, le mot veut tout simplement dire «tour d'horizon» contre «exhaustif», comme le prétend à tort, Roy» précise Larin! «Bref, son exigence se base sur un raisonnement improbable et impossible», termine Larin.
Le processus de consultation avec le Gouvernement se continue et il n'est pas parfait! Comme association déjà officiellement reconnue par l'OACIQ, nous avons déjà une responsabilité officielle de protection du consommateur et espérons que cet exercice avec le BNQ portera fruit.
L'Association d'inspecteurs immobiliers InterNACHI-Québec-AIIICQ est partie intégrante de la plus importante association d'inspection immobilière au Canada et au monde, InterNACHI.
SOURCE InterNACHI-Québec

Anna Lipari, coordonnatrice aux communications, Association internationale des inspecteurs immobiliers certifiés du Québec (InterNACHI-Québec- AIIICQ). 514-867-1553
Partager cet article