Loi sur le tabac - « Nous n'avons pas de temps à perdre pour mieux protéger la santé des Québécois » - Jean-François Lisée
QUÉBEC, le 18 août 2015 /CNW Telbec/ - Alors que débutent ce matin les consultations sur le projet de loi 44, Loi visant à renforcer la lutte contre le tabagisme, le député de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean-François Lisée, rappelle que chaque semaine, depuis la dernière révision de la loi sur le tabac, il y a 10 ans, 250 jeunes commencent à fumer; il est donc urgent que les modifications visant à la renforcer entrent en vigueur.
« Nous demandons à la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, de faire le nécessaire pour que le projet de loi 44 soit adopté le plus rapidement possible. Nous saluons les avancées proposées pour mieux protéger la santé des Québécois, mais jugeons néanmoins que des mesures supplémentaires demeurent pertinentes pour nous permettre de réduire le taux de tabagisme au Québec à 10 % d'ici 10 ans. Nous souhaitons que ces consultations soient l'occasion d'échanger avec les groupes et de travailler ensemble au bénéfice de tous les Québécois », a déclaré le député de Rosemont.
Le Parti Québécois, par le biais d'amendements, compte améliorer le projet de loi proposé. « Nous réclamons notamment que l'emballage neutre devienne obligatoire pour les produits du tabac; ainsi, on éviterait qu'ils exercent un attrait sur les jeunes. Des pays comme l'Irlande, la France, le Royaume‑Uni et l'Australie ont déjà choisi d'adopter une telle réglementation. Puis, nous proposerons qu'un moratoire soit imposé pour chaque nouveau produit du tabac; c'est-à-dire qu'avant de le commercialiser, les compagnies devraient obtenir une autorisation du ministère de la Santé. Nous sommes persuadés que de cette façon, on freinerait la très grande créativité de l'industrie, en plus de permettre à la loi de s'adapter aux nouveaux produits au fur et à mesure de leur apparition », a poursuivi Jean-François Lisée.
L'opposition officielle entend donc participer activement aux consultations qui s'amorcent. « Parce qu'en tant qu'élus, nous avons la responsabilité de protéger la santé de milliers de personnes, nous n'avons pas de temps à perdre, mais nous avons aussi le devoir de mener les travaux avec rigueur. Nous entendrons une trentaine de groupes; ceux-ci, comme la ministre, peuvent s'attendre à toute notre collaboration lorsqu'il sera question de mieux protéger la santé publique », a conclu le porte‑parole.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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