Loi sur l'occupation du territoire forestier - Il faut avoir les moyens de
nos ambitions, dit le SFPQ
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec16 sept, 2009, 13:00 ET
QUÉBEC, le 16 sept. /CNW Telbec/ - De passage devant les membres de la Commission de l'agriculture, de l'énergie et des ressources naturelles dans le cadre de la consultation sur le projet de loi 57, Loi sur l'occupation du territoire forestier, la présidente générale du Syndicat de la fonction publique (SFPQ),
Le Syndicat estime que ce projet de loi permet au gouvernement de reprendre le contrôle de la forêt. "En accordant la responsabilité de la planification, du déploiement, du suivi et du contrôle aux employés de l'État, le projet de loi reconnaît l'expertise du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). De plus, les fonctionnaires possèdent la neutralité et l'impartialité nécessaires à la coordination des multiples intérêts forestiers", indique madame Martineau. À cet égard, le SFPQ salue l'implication d'organismes régionaux et désire que tous les acteurs concernés puissent participer à une gestion polyvalente et diversifiée du territoire forestier. Ainsi, le SFPQ souhaite que le projet de loi 57 soit bonifié par des règles de gouvernance et de reddition de comptes pour les instances régionales.
Par ailleurs, la présidente générale estime qu'il faut entreprendre dès maintenant des travaux sur le développement durable et l'approche écosystémique qui doivent véritablement devenir la pierre angulaire de la gestion forestière. "Le gouvernement n'a d'autres choix que de veiller à l'intensification de la recherche et du développement de la ressource forestière et de la transformation du bois. Il faut inclure dans la stratégie d'aménagement durable une intensification des travaux sylvicoles afin d'assurer la régénérescence de la forêt. C'est un véritable chantier de reconstruction que nous devons entreprendre", explique-t-elle.
Pour ce faire, le SFPQ croit qu'il faut une présence accrue de diverses expertises sur le terrain. Il faut implanter des équipes multidisciplinaires dans les unités d'aménagement forestier. Pour y arriver, le MNRF devrait pouvoir compter sur des effectifs en quantité suffisante. "Afin de mener à bon port cette réforme forestière, il devient urgent de lever la directive du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux sinon, la révolution forestière n'aura pas lieu".
Et pour tous les tenants du statu quo, elle conclut avec une citation d'Albert Einstein : "Aucun problème ne peut être résolu par la même mentalité qui l'a créé".
Renseignements: Éric Lévesque, Responsable des relations avec les médias, (418) 623-2424, poste 338, Cell.: (418) 564-4150
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