L'Ontario décroche la première place parmi les provinces, selon le bilan comparatif de l'innovation du Conference Board du Canada English
L'Ontario conserve la note de B au chapitre de la performance en innovation
OTTAWA, le 14 mai 2018 /CNW/ - L'Ontario récidive, occupant le premier rang des provinces, et décrochant une note globale de « B », selon le rapport du Conference Board du Canada, Les performances du Canada : Bilan comparatif de l'innovation. Ce bilan compare la performance des provinces en matière d'innovation et celle des pays industrialisés. Parmi 26 régions de comparaison (10 provinces et 16 pays), l'Ontario perd deux rangs, soit de la 5e à la 7e place, à la lumière de la forte performance de la Suisse et de l'Autriche qui propulse ces pays dans les échelons supérieurs du classement.
« L'Ontario a l'une des meilleures performances en ce qui a trait à l'innovation et dépasse à cet effet le Canada dans son ensemble, estime Paul Preston, directeur, Politiques en matière de science, technologies et d'innovation du Conference Board du Canada. L'Ontario se débrouille très bien en ce qui a trait à l'activité entrepreneuriale et à la R-D publique -- deux éléments importants de la performance en innovation. Cependant, les piètres résultats de la province quant à la R-D des entreprises, aux brevets et à la productivité du travail laissent entendre que la province a encore de la difficulté au niveau de la commercialisation et ne profite pas des avantages plus larges de l'innovation ».
FAITS SAILLANTS
- L'Ontario se voit décerner la note globale de « B » en matière d'innovation. Sur 26 régions, elle occupe la 7e place, derrière notamment la Suède, la Suisse, le Danemark, les États-Unis, la Finlande et l'Autriche.
- La province décroche un « A+ » pour ce qui est l'ambition entrepreneuriale, un « A » au chapitre de la R-D publique et des « B » aux indicateurs des articles scientifiques et de l'entrée d'entreprises.
- L'Ontario consacre 0,96 % de son PIB à la R-D publique, ce qui en fait l'une des régions qui consacrent le plus d'argent à la R-D publique au monde.
Dix indicateurs ont été utilisés pour mesurer la performance des provinces en matière d'innovation. Cela comprend des indicateurs dans les trois catégories suivantes :
- la capacité d'innovation, c'est-à-dire, les investissements et les ressources nécessaires qui fournissent des assises pour la recherche, la génération d'idées et le partage des connaissances (comprenant la R-D publique, les chercheurs affectés à la R-D et les articles scientifiques) ;
- l'activité d'innovation, c'est-à-dire, l'ambition entrepreneuriale, l'investissement dans les TIC et le capital de risque, ainsi que les activités de R-D des entreprises qui contribuent à transformer les idées en produits commercialisés, en services et en procédés ; et
- les résultats en matière d'innovation, c'est-à-dire, la preuve des retombées de la recherche, de l'innovation et de la commercialisation telles que démontrées par les brevets, l'entrée de nouvelles entreprises et la productivité globale du travail.
L'Ontario obtient un « A+ », un « A », deux « B », trois « C » et trois « D ».
L'Ontario passe d'un « A » à un « A+ » au chapitre de l'ambition entrepreneuriale (une mesure de la proportion de la population en âge de travailler déclarant mener une activité entrepreneuriale dans la phase de démarrage) et décroche la première place de l'ensemble des pays et provinces. Quelque 17,4 % des Ontariens ont déclaré avoir participé à des activités entrepreneuriales en phase de démarrage, ce qui fait bouger la province de la 8e place et la fait grimper dans le classement.
L'Ontario déniche la note de « A » au chapitre de la R-D publique. Il consacre 0,96 % de son PIB à la R-D publique, ce qui en fait l'une des régions les plus performantes du monde à cet égard. Seuls la Nouvelle-Écosse, le Danemark, le Québec et la Suède le déclassent.
Par rapport au bilan comparatif précédent, l'Ontario obtient cette fois moins de « B ». Elle en avait cinq. Elle en a maintenant deux. La province reçoit un « B » aux indicateurs de l'entrée d'entreprises et des articles scientifiques, une mesure du nombre d'articles scientifiques révisés par des pairs par million d'habitants.
Bien que l'Ontario ait considérablement augmenté ses dépenses en capital de risque en pourcentage du PIB, soit de 0,11 % à 0,15 % du PIB, il glisse d'un « B » à un « C », au regard de la très forte performance des États-Unis. La province se voit également accorder des « C » en matière de chercheurs affectés à la R-D et de l'investissement dans les TIC. L'Ontario est la province la plus performante au chapitre de l'investissement dans les TIC, mais est déclassé par 10 des 16 pays de comparaison. Sur 26 compétences, la province est en 7e place quant à l'indicateur des chercheurs affectés à la R-D (y compris les chercheurs dans le milieu du travail, l'enseignement supérieur et le secteur gouvernemental), mais doit se contenter d'un « C » par rapport à la Finlande qui est bien classée.
Comme la plupart des provinces, l'Ontario obtient de piètres résultats aux indicateurs de la R-D des entreprises (RDE), des brevets et de la productivité du travail. Parmi les provinces, l'Ontario est deuxième pour ce qui est de la RDE, mais est devancé par 12 de 16 pays de comparaison, ce qui lui vaut un « D ». Au chapitre des brevets, l'Ontario est premier parmi les provinces, mais obtient seulement un « D » par rapport aux pays de comparaison. La province obtient également un D au niveau de la productivité du travail, occupant la 20e place sur 26.
La série Les performances du Canada est un rapport de recherche continue du Conference Board du Canada qui vise à aider les dirigeants à prendre connaissance des forces et faiblesses relatives du Canada en matière de performance socioéconomique. Six catégories de performance sont évaluées : l'économie, l'éducation et les compétences, l'innovation, l'environnement, la santé et la société.
C'est la deuxième fois que le classement par province est compris dans le rapport Les performances du Canada : Bilan comparatif de l'innovation. Pour des informations complémentaires, y compris des informations sur les sources de données et la méthodologie, veuillez consulter le site Les performances du Canada.
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SOURCE Le Conference Board du Canada
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