L'opposition rejette l'adoption du budget 2010 et engendre des coûts
supplémentaires
LONGUEUIL, QC, le 22 déc. /CNW Telbec/ - La Ville de Longueuil n'a pu adopter ce soir, comme prévu, un budget de 342 millions de dollars pour l'année 2010. L'opposition au conseil de ville a en effet décidé de rejeter le budget. Il s'agit d'une décision coûteuse qui résultera en des déboursés supplémentaires de l'ordre de 200 000 $ pour le premier mois, pour l'ensemble des citoyens.
Le budget proposé était pourtant conforme aux orientations convenues lors de la rencontre de la commission des finances du 16 décembre dernier. De plus, lors d'une rencontre entre Mme St-Hilaire et le chef du Parti municipal de Longueuil (PML), M. Gilles Grégoire, jamais celui-ci n'a posé des conditions ou amené des solutions.
Mauvaise foi et mesquinerie
"Hier matin j'ai rencontré M. Grégoire, en présence du Directeur général adjoint de la Ville, afin de répondre à toutes ses questions sur l'impasse budgétaire dont notre administration a hérité. Il n'a formulé aucune recommandation ou une quelconque demande sur les mesures budgétaires à mettre rapidement en place. Il n'a pas non plus évoqué la nécessité d'un report de l'adoption du budget. Je suis estomaquée d'avoir appris dans le journal ce matin ses récriminations", explique la mairesse Caroline St-Hilaire, à l'issue de la séance extraordinaire du conseil de ville de ce soir.
Proposition de dernière minute
Deux heures avant le conseil, l'opposition est venue nous faire des propositions de modifications au budget. Ces propositions visaient essentiellement à reporter après 2010, certains paiements du service de la dette et de maintenir les modalités actuelles du contrat de gestion des matières résiduelles, ce qui ferait en sorte que l'administration municipale aurait encore les mains liées.
Ce budget prévoit une hausse moyenne du compte de taxes pour une maison unifamiliale de 7,9 %. De cette hausse, 75 % est lié au redressement nécessaire pour contrer le gouffre financier de 29,2 millions de dollars laissé par l'administration précédente au chapitre du service de la dette, de la gestion des matières résiduelles et de l'étalement des transferts fiscaux de l'agglomération.
"Au lendemain du verdict populaire du 1er novembre dernier, force est de constater que le PML continue d'imposer à la Ville la même partisannerie qui l'empêche ce soir de régler les problèmes qu'il a lui-même engendrés et qu'il a cachés aux citoyens. Le PML avait ignoré les signaux d'alarme de l'appareil administratif l'année dernière, il fait encore une fois preuve d'entêtement. C'est irrespectueux de la démocratie et c'est politiquement irresponsable", soutient madame St-Hilaire.
Renseignements: Judith Boivin, attachée de presse, Cabinet de la mairesse, (450) 463-7100 poste 4174
Partager cet article