L'Orchestre du Conservatoire entre en scène pour présenter Créations et Re-créations

QUÉBEC, le 4 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Les musiciens de l'Orchestre du Conservatoire de musique de Québec, dirigés par Gilles Auger, poursuivent leur saison 2015-2016 en présentant au public de la grande région de Québec le concert Créations et Re-créations qui allie rareté, nouveauté et tradition, le mardi 15 décembre, à 19 h 30, à l'église Saint-Dominique (175, Grande-Allée Ouest, Québec). Le soliste de la soirée est le bassoniste Antoine Trépanier, étudiant inscrit à la maîtrise en interprétation, dans la classe de Richard Gagnon. Les billets (12 $ adultes, 5 $ étudiants) sont disponibles dès maintenant au Conservatoire de musique de Québec, ou à l'entrée de l'église, le soir du concert.

C'est avec Gli Uccelli ou Les Oiseaux (1927), d'Ottorino Respighi, une œuvre trop rarement jouée mais pourtant savoureuse, que s'ouvrira ce concert de l'Orchestre symphonique du Conservatoire. Le compositeur italien, plus connu pour ses poèmes symphoniques (Les pins de Rome, Les fontaines de Rome), s'inspire ici de pièces pour clavier de différents compositeurs des XVII^e et XVIII^e siècles, pour créer des paysages sonores évoquant les oiseaux. Pour y arriver, il utilise judicieusement sa connaissance des couleurs des instruments de l'orchestre. Cette suite en cinq mouvements intitulés Prélude, La colombe, La poule, Le rossignol et Le coucou, donnera à l'auditoire l'occasion d'admirer le talent exceptionnel d'orchestrateur de Respighi, qu'il a en partie développé auprès du grand maître Rimsky-Korsakov. Suivra le Concerto pour basson et orchestre (2014), d'Antoine Trépanier, interprété par le compositeur lui-même, en grande première. Intéressé dès son plus jeune âge par la musique et la composition, Antoine Trépanier poursuit présentement ses études au Conservatoire, à la fois en interprétation (basson) et en composition, dans la classe de Yannick Plamondon. Dans ce concerto en trois mouvements, le compositeur souhaite que le soliste joue parfois un rôle de premier plan, parfois qu'il se fonde dans les vents de l'orchestre, tout en faisant preuve d'une bonne dose de virtuosité. Un premier mouvement tumultueux cède sa place au bonheur tranquille du deuxième, puis le vif troisième mouvement se déroule dans la célébration, pour employer les termes du compositeur.

La deuxième partie du programme laisse toute la place à la célèbre Symphonie n^o 41 en do majeur, KV. 551, dite Jupiter, de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce compositeur autrichien s'est adonné avec brio à tant de genres musicaux, et le domaine de la symphonie n'est certes pas en reste. La 41^e Symphonie, qui fut sa dernière, est aussi la plus grande et la plus complexe qu'il aura composée. On croit que ce sont ses dimensions imposantes et son côté ambitieux qui lui ont valu le surnom de Jupiter, la comparant ainsi à ce dieu de la mythologie romaine qui gouverne tout, et qui règne sur tous les autres dieux. Une énergie débordante émane de cette symphonie, qui comporte aussi des moments d'une grande quiétude et à l'inverse, de beaucoup d'intensité dramatique. La reconnaissance du génie de ce compositeur d'une précocité désarmante n'a jamais fléchi, et ce, plus de deux siècles après sa mort.

Depuis sa création, le Conservatoire de musique de Québec a formé des centaines de musiciens professionnels et continue de le faire, en leur donnant une solide expérience de la scène jumelée à leur formation. Chaque année, il présente au public une programmation d'une centaine de récitals et de concerts, de même que des cours de maître, qui contribuent largement à la vitalité culturelle de la capitale nationale. Nous vous invitons à consulter régulièrement le site web du Conservatoire pour connaître les activités à venir. Suivez-nous aussi sur facebook et sur twitter.

SOURCE Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec

Photos et entrevues disponibles sur demande; Source : Marie Picard; Information : Sandrine Abbondioli, 418 643-2190, poste 223, Conservatoire de musique de Québec