L'ordonnance d'injonction provisoire va dans le sens des préoccupations exprimées par l'UQAM
MONTRÉAL, le 2 avril 2015 /CNW Telbec/ - L'Université du Québec à Montréal a pris connaissance hier en fin de journée du jugement rendu par la Cour supérieure, à la suite de la requête déposée par l'Université le 31 mars dernier pour l'émission d'une ordonnance d'injonction provisoire, d'une ordonnance d'injonction interlocutoire et d'une ordonnance d'injonction permanente.
L'ordonnance d'injonction provisoire prononcée hier par l'Honorable juge Robert Mongeon va dans le sens des préoccupations exprimées par l'UQAM au cours des dernières semaines. L'Université reconnaît aux associations étudiantes et syndicales le droit de manifester, mais elle a toujours affirmé que les agissements et les comportements, individuels ou collectifs, ne doivent en aucun cas porter atteinte aux droits des étudiantes et étudiants, des professeures et professeurs, des personnes chargées de cours et maîtres de langue, et des employés de l'Université. Si l'Université considère qu'il est essentiel, dans une société démocratique, de permettre la libre expression des idées, des opinions et des revendications, il demeure que les moyens mis en œuvre pour ce faire doivent être légaux. Les gestes d'intimidation, de violence et de vandalisme n'ont pas leur place à l'Université et ne peuvent être tolérés.
Parmi les éléments de cette ordonnance d'injonction, le Tribunal ordonne notamment à l'Association facultaire des étudiants et étudiantes en arts, à l'Association facultaire des étudiants en langues et communication, à l'Association facultaire étudiante des sciences humaines, à l'Association facultaire étudiante de science politique et de droit, à l'Association des étudiantes et étudiants des sciences de l'éducation, ainsi qu'à toute personne ayant connaissance de l'ordonnance de cesser et de s'abstenir d'empêcher à quiconque l'accès et la libre circulation aux pavillons et immeubles de l'UQAM. Elle leur ordonne également de cesser et de s'abstenir de toute forme d'intimidation physique ou psychologique, de menace, de harcèlement, de provocation, d'insulte ou de comportement instituant la crainte à l'intérieur ou dans le voisinage des pavillons de l'UQAM.
SOURCE UQAM
Jenny Desrochers, directrice, Division des relations avec la presse et événements spéciaux, UQAM, 514-987-3000, poste 7730, [email protected]
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