Loyer à 9 000 $ par mois pour Jean Charest - Les libéraux sont encore une fois morts de rire, dénonce la CAQ
QUÉBEC, le 15 déc. 2015 /CNW Telbec/ - La dépense exorbitante de 9 030 $ par mois aux frais des contribuables pour la location d'une suite corporative pour l'ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, est scandaleuse et sonne l'heure du grand ménage dans les allocations octroyées aux anciens premiers ministres, a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette.
Mardi matin, Cogeco Nouvelles révélait que l'ancien chef libéral Jean Charest a chargé au ministère du Conseil exécutif près de 230 000 $ depuis 2013 pour un espace de 2 000 pieds carrés au 1 000 de la Gauchetière, à Montréal… soit dans le même édifice où son employeur actuel, la firme d'avocats McCarthy Tétreault, lui fournit déjà un bureau.
« Plus ça change, plus c'est pareil. Jean Charest et les libéraux sont encore une fois morts de rire. La location de cette suite corporative est aussi aberrante que la dépense de 25 000 $ pour une pseudo étude sur les médias de Québec que Pauline Marois a confiée à Dominique Payette. Ce sont des frais injustifiés pour des futilités, qui ne font qu'augmenter le cynisme de la population envers les politiciens », a souligné le député caquiste, en ajoutant qu'autant le Parti québécois que le Parti libéral du Québec devraient être gênés de la situation ce matin.
La Coalition Avenir Québec estime que les anciens premiers ministres ne devraient pas avoir le droit d'engranger de telles dépenses après leur départ. « Nous ne sommes pas contre des dépenses raisonnables comme l'utilisation de personnel pour assurer la sécurité, organiser des activités protocolaires, acheminer le courrier officiel ou bien le fait d'avoir accès à un bureau privé dans un établissement gouvernemental. Mais quand on parle d'une suite corporative à 9 000 $ par mois, on est dans une toute autre catégorie », a poursuivi le critique de la CAQ.
Benoit Charette a ajouté que l'opacité qui entoure les indemnités accordées aux anciens premiers ministres, allant jusqu'à 200 000 $ par année, constitue un grave problème qui exige une intervention immédiate. « C'est grâce à des demandes d'accès que les journalistes parviennent à mettre la main sur ces dépenses. Même chose pour les dépenses complètement loufoques dont a disposées l'ex-chef péquiste Pauline Marois. On doit rendre accessibles au grand public la liste de ces dépenses. Les deux vieux partis doivent cesser de fermer les yeux sur cette situation inacceptable, passer par-dessus le fait que ce soit leurs anciens chefs sur la sellette et collaborer avec nous pour apporter des correctifs à cette situation inacceptable », a conclu le député de Deux-Montagnes.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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