Luc Poirier gagne sa cause auprès du Conseil de Presse du Québec
LA PRAIRIE, QC, le 7 juin 2021 /CNW Telbec/ - La plainte de Luc Poirier déposée au Conseil de Presse du Québec le 4 janvier 2020 a été retenue par le Conseil de Presse du Québec contre le journaliste Éric-Pierre Champagne et La Presse.
« Je suis extrêmement content de l'issue de la démarche que nous avons entamée il y a plus d'un an et demi. M. Éric-Pierre Champagne n'a pas du tout respecté les principes éthiques du bon journalisme et a ainsi porté atteinte à ma réputation et au projet dont il était question dans ses articles. Je ne pouvais laisser passer ce mauvais traitement sans réagir et la décision du Conseil de presse nous donne raison d'avoir dénoncé cet état de fait » d'expliquer Luc Poirier, développeur immobilier.
En bref, Le Conseil de presse du Québec retient le grief d'atteinte à la présomption d'innocence dans les articles publiés les 24 et 31 octobre 2019 ainsi que dans celui paru le 6 novembre 2019. Le Conseil blâme également le journaliste Éric-Pierre Champagne et La Presse en ce qui concerne des manquements aux principes liés à la fiabilité des informations transmises par les sources et le manque d'équilibre qui visaient l'article du 9 décembre 2019. Bien que ceux-ci aient apporté des corrections et publié un rectificatif, le Conseil a jugé qu'ils ont manqué de diligence dans les correctifs qu'ils ont apportés aux articles. Le Conseil de presse du Québec rappelle que : « Lorsqu'une plainte est retenue, l'entreprise de presse visée par la décision a l'obligation morale de la publier ou de la diffuser. » Ce qui a d'ailleurs été fait jeudi dernier dans La Presse https://lp.ca/rszbAe?sharing=true
Les quatre articles mis en cause, publiés entre le 24 octobre et le 9 décembre 2019, portaient sur le projet de restauration de l'ancienne carrière de la briqueterie à La Prairie. Rappelons que la briqueterie a été active pendant près de 150 ans et a produit une bonne partie de la brique rouge si populaire au Québec au 20e siècle. Maintenant que ses heures de gloire industrielles ont pris fin, il subsiste un site désaffecté, en partie contaminé, qui doit être restauré et réhabilité à d'autres fins, dont un parc immobilier diversifié et moderne, intégrant la nature ainsi que des aménagements sportifs et de plein air. Les travaux ont débuté à l'automne 2019 et se poursuivront encore pendant quelques années étant donné l'immensité du site à restaurer.
SOURCE AGC Communications
Sylvie Marier, AGC Communications, 514 946-0520, [email protected]
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