L'UNESCO félicite des gouvernements du Canada et les Premières Nations et s'engage à remédier aux « problèmes fondamentaux » dans le processus d'inscription au patrimoine mondial qu'a soulevés la proposition faite par le Canada à propos de Pimachiowin Aki
PHNOM PENH, Cambodge, le 24 juin 2013 /CNW/ - Lors l'examen de la proposition soumise par le Canada en vue d'inscrire le site de Pimachiowin Aki sur la liste du patrimoine mondial, le Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a reporté sa décision définitive jusqu'à sa prochaine réunion. L'UNESCO a évoqué des « problèmes fondamentaux » au cours du processus d'évaluation qui lui ont empêché de reconnaître la valeur « de liens indissociables qui existent à certains endroits entre la culture et la nature ». Il s'est également engagé à « examiner les possibilités de modifier les critères et/ou le processus d'évaluation de l'organe consultatif afin de remédier aux problèmes qu'a posés cette proposition d'inscription ».
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L'UNESCO a félicité les gouvernements du Canada, du Manitoba et de l'Ontario ainsi que les cinq nations autochtones qui ont rédigé leur proposition d'inscription. Elle a salué les « efforts exemplaires qui ont été déployés en vue d'élaborer un projet d'inscription visant à protéger, conserver et restaurer leurs importants atouts et valeurs culturels et naturels associés à Pimachiowin Aki ».
Pimachiowin Aki, un territoire autochtone dont le nom signifie « la terre qui donne la vie » en langue ojibwe, couvre une superficie de 33 400 kilomètres carrés (12 895 miles carrés) de terres ancestrales des Anishinaabe dans le nord du Canada dans le bouclier boréal nord-américain, l'une des plus grandes écozones terrestres du Canada. Cinq nations autochtones, à savoir les Premières Nations de Bloodvein, de Little Grand Rapids, de Pauingassi, de Pikangikum et de Poplar River, occupent ces terres depuis plus de 6 000 ans.
Lors de la réunion, la proposition d'inscription a reçu les éloges d'autres nations à travers le monde qui ont reconnu le caractère exceptionnel du site, en particulier eu égard à la place qu'il fait au lien entre la culture et la nature, et ces pays ont regretté que le processus actuel ne permettait pas de tenir compte de la valeur de ce lien.
« Il faut saluer les gouvernements du Manitoba, de l'Ontario et des cinq Premières Nations de Pimachiowin Aki pour avoir compris qu'il était important de pouvoir désormais reconnaître non seulement la valeur des terres et des cultures autochtones, mais également le lien unique qui les unit », explique Mathew Jacobson, agent de conservation boréale au Pew Charitable Trusts. « Nous sommes convaincus que le processus d'inscription finira non seulement par l'inscription de Pimachiowin Aki au patrimoine mondial mais également par la mise en place d'un meilleur processus d'inscription qui sera plus réceptif et plus respectueux vis-à-vis des valeurs de tous les peuples autochtones ».
Cette décision a été prise lors de la réunion du Comité du patrimoine mondial à Phnom Penh, au Cambodge. La Liste du patrimoine mondial est mise à jour par l'UNESCO, qui encourage l'identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l'humanité.
Lien connexe : Pew Web Feature
SOURCE : The Pew Charitable Trusts
Brandon MacGillis - [email protected] - 202.887.8830
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