Les dirigeantes et les dirigeants mondiaux rassemblés dans le cadre de la COP22
ont l'occasion de prendre des engagements qui permettront de sauver
la vie de 12,7 millions d'enfants d'ici à 2030
Des photos, des vidéos ainsi que le rapport intégral peuvent être téléchargés au http://uni.cf/1QyQApU.
MARRAKECH, Maroc, le 10 nov. 2016 /CNW/ - La pneumonie et la diarrhée causent chaque année à elles deux le décès de 1,4 million d'enfants, la majorité d'entre eux vivant dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Ces décès d'enfants se produisent malgré le fait que ces deux maladies sont largement évitables au moyen de solutions simples et peu coûteuses, comme l'allaitement maternel exclusif, la vaccination, des soins de santé primaires de qualité et la réduction de la pollution de l'air dans les maisons.
Ces résultats sont présentés dans un nouveau rapport de l'UNICEF publié aujourd'hui et intitulé One is Too Many: Ending Child Deaths from Pneumonia and Diarrhoea (Un, c'est trop : mettre fin aux décès d'enfants causés par la pneumonie et la diarrhée).
La pneumonie, en particulier, demeure la principale maladie infectieuse tueuse d'enfants âgés de moins de cinq ans, puisqu'elle a causé à elle seule le décès de près d'un million d'enfants en 2015, soit près d'un enfant toutes les 35 secondes. Ce chiffre représente plus de décès que le paludisme, la tuberculose, la rougeole et le sida combinés. Près de la moitié de tous les décès d'enfants attribuables à la pneumonie sont liés à la pollution de l'air, un fait que, selon l'UNICEF, les dirigeantes et les dirigeants mondiaux devraient garder à l'esprit lors des discussions sur les changements climatiques qui ont actuellement lieu dans le cadre de la COP22.
« Nous avons constaté que la pollution de l'air liée aux changements climatiques nuit à la santé et au développement des enfants, en causant la pneumonie et d'autres infections respiratoires », déclare Fatoumata Ndiaye, la directrice générale adjointe de l'UNICEF.
« Deux milliards d'enfants vivent dans des régions où la pollution de l'air extérieur est supérieure aux normes internationales, en conséquence de quoi beaucoup tombent malades et meurent. Les dirigeantes et les dirigeants mondiaux rassemblés dans le cadre de la COP22 peuvent contribuer à sauver la vie d'enfants en s'engageant à prendre des mesures pour réduire la pollution de l'air liée aux changements climatiques et à investir dans la prévention et les soins de santé », ajoute madame Ndiaye.
Tout comme la pneumonie, la diarrhée chez les enfants peut, dans de nombreux cas, être liée à une pluviométrie inférieure due aux changements climatiques. La disponibilité réduite de l'eau potable expose encore plus les enfants au risque de contracter des maladies diarrhéiques, et de souffrir d'un retard de croissance physique et d'une déficience de leurs fonctions cognitives.
Depuis l'an 2000, près de 34 millions d'enfants sont morts de la pneumonie et de la diarrhée. À défaut d'investissements supplémentaires dans des mesures clés de prévention et de traitement, l'UNICEF estime que 24 autres millions d'enfants mourront de ces maladies d'ici à 2030.
« Ces maladies ont des retombées considérablement disproportionnées sur les taux de mortalité chez les enfants, alors qu'elles sont relativement peu coûteuses à traiter. Elles continuent pourtant de ne recevoir qu'une fraction de l'investissement mondial dans la santé, ce qui n'a absolument aucun sens. C'est pourquoi nous demandons un financement international accru afin de mettre en œuvre des mesures de protection, de prévention et de traitement, lesquelles, nous le savons, permettront de sauver la vie d'enfants », conclut madame Ndiaye.
L'UNICEF recommande également un financement accru des soins de santé pédiatriques en général, mais aussi des soins axés sur les groupes d'enfants particulièrement vulnérables à la pneumonie et à la diarrhée, c'est-à-dire les plus jeunes et ceux qui vivent dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Selon ce qu'indique le rapport :
Des photos, des vidéos ainsi que le rapport intégral peuvent être téléchargés au http://uni.cf/1QyQApU.
À propos de l'UNICEF
L'UNICEF a sauvé la vie d'un plus grand nombre d'enfants que tout autre organisme humanitaire. Nous travaillons sans relâche afin de venir en aide aux enfants et à leur famille, et faisons tout ce qui est nécessaire pour assurer la survie de chaque enfant. Nous fournissons des soins de santé et des vaccins, apportons des secours d'urgence, donnons accès à de l'eau potable et à de la nourriture, et offrons ainsi une sécurité alimentaire, de même qu'un accès à l'éducation, et bien plus encore.
Entièrement tributaire de contributions volontaires, l'UNICEF vient en aide aux enfants sans égard à leur origine ethnique, leur religion ou leur opinion politique. En tant que membre des Nations Unies, l'UNICEF est présent dans plus de 190 pays, soit plus de pays que n'importe quel autre organisme. Notre persévérance et notre portée sont sans égales. Nous sommes déterminés à assurer la survie de chaque enfant, où qu'il soit.
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SOURCE UNICEF Canada
Bas de vignette : "© UNICEF/UNI169762/Clark En Éthiopie, le jeune Abinet n’a que 3 mois et il a contracté la pneumonie. Un adulte en santé respire environ 12 fois en une minute, mais un enfant atteint de la pneumonie va devoir prendre jusqu’à 60 courtes et douloureuses respirations. La pneumonie demeure la principale maladie infectieuse tueuse d’enfants âgés de moins de cinq ans. (Groupe CNW/UNICEF Canada)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20161110_C3453_PHOTO_FR_815644.jpg
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