L'Union des employés et employées de service, section locale 800 (FTQ) est contrainte de demander aux affiliés FTQ de retirer leur appui aux 450 membres en lock-out de l'industrie automobile du Saguenay-Lac-St-Jean affiliés à la Centrale des Syndicats Démocratiques (CSD)
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Union des employés et employées de service, section locale 800 (FTQ)28 oct, 2013, 06:00 ET
SAGUENAY, QC, le 28 oct. 2013 /CNW Telbec/ - L'Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800) n'a eu d'autre choix que de demander aux affiliés FTQ de retirer leur appui aux travailleurs de l'industrie automobile du Saguenay-Lac-St-Jean en lock-out depuis plus de six mois, et ce, suite à une campagne de maraudage de la CSD visant les travailleurs de Groupe Canmec, membres de l'UES 800.
La CSD ayant approché l'UES 800 et les syndicats affiliés à la FTQ afin d'obtenir un appui financier pour les membres de l'industrie automobile du Saguenay-Lac-St-Jean a, dans un même souffle, tenté de marauder les membres de l'UES 800.
« C'est avec grand regret que nous procédons ainsi » déplore Raymond Larcher, président de l'UES 800. « En plus de ne pas avoir d'appui significatif des travailleurs de l'usine Canmec, la CSD a fait une campagne malpropre et indigne d'une centrale syndicale tout en ralentissant volontairement le processus de négociation. »
L'UES 800, par l'entremise de la FTQ régionale, a sollicité l'intervention politique des dirigeants de la CSD il y a deux semaines afin d'expliquer les implications d'une campagne de maraudage dans la région. Malheureusement, la CSD a choisi de faire la sourde oreille et de faire fi des conséquences éminentes.
Sébastien Boies, conseiller syndical de l'UES 800, est furieux du comportement de la CSD : « Notre solidarité a quand même ses limites! Tu ne peux chercher à nuire à ceux dont tu demandes le soutien. C'est désolant pour les travailleurs de l'automobile, car en agissant de la sorte la CSD les prive de plusieurs milliers de dollars par semaine afin de poursuivre leur lutte. Tôt ou tard, les dirigeants de la CSD devront rendre des comptes à leurs membres en lock-out et je ne voudrais pas être dans leurs souliers. »
Par ailleurs, même sans avoir obtenu la majorité des adhésions syndicales, la CSD a présenté une demande d'accréditation et déposé des accusations sans fondement contre l'UES 800 auprès de la Commission des relations de travail. La Commission entendra les parties le 26 novembre prochain.
SOURCE : Union des employés et employées de service, section locale 800 (FTQ)
Sébastien Boies, 418-699-0180
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