Lutte au crime organisé - La CAQ obtient une commission parlementaire sur la restructuration au DPCP
QUÉBEC, le 29 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, a finalement obtenu gain de cause auprès du gouvernement libéral, qui a accepté que la Commission des institutions se dote d'un mandat d'initiative afin d'étudier le plan de restructuration annoncé par la Directrice des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Simon Jolin-Barrette a déposé une motion à l'Assemblée nationale, jeudi, afin que soit convoquée Annick Murphy, directrice des poursuites criminelles et pénales. « Depuis plusieurs semaines, je demande à la ministre de la Justice d'appuyer notre demande de commission parlementaire. Il était grandement temps qu'elle entende raison. Il faut entendre la directrice Annick Murphy, pour voir si le contexte budgétaire restreint au DPCP aura un effet direct sur les ressources mises à disposition des procureurs dédiés à la lutte contre le crime organisé. Il n'y a pas d'économie à faire dans la lutte contre le crime organisé », a déclaré le député caquiste, rappelant également la fermeture de plusieurs bureaux régionaux spécialisés en la matière.
Si les libéraux ont accepté de convoquer Mme Murphy, ils ont toutefois fermé la porte à d'autres intervenants du DPCP, malgré les demandes de Simon Jolin-Barrette.
« Même si je suis satisfait de la tenue de cette commission parlementaire, j'aurai souhaité que celle-ci ne soit pas limitée à une seule intervenante. Nous aurions pu par exemple accueillir Me Marie-Hélène Giroux, procureure au bureau de lutte à la corruption et à la malversation, qui a annoncé cette semaine sa démission », a indiqué Simon Jolin-Barrette.
La motion du député de la CAQ, adoptée par l'Assemblée nationale, précise que l'exposé de la Directrice des poursuites criminelles et pénales sera d'une durée maximale de 10 minutes et que les échanges entre la DPCP et les élus des diverses formations politiques dureront 2 heures et 50 minutes. La Commission des institutions devra déposer son rapport au plus tard le 25 novembre prochain.
« Il faut que la DPCP et la ministre arrivent à nous convaincre que les réductions imposées ne menaceront en rien la lutte contre le crime organisé. Les Québécois doivent avoir l'assurance que malgré ces compressions, la lutte au crime organisé reste une priorité pour le gouvernement. Il a le devoir de rétablir la confiance des procureurs et du public dans le système de justice », de conclure Simon Jolin-Barrette.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
Partager cet article