Lutte contre la pandémie - Le Parti Québécois réclame un contrôle de la circulation à la frontière Québec-Ontario
QUÉBEC, le 16 avril 2021 /CNW Telbec/ - Devant l'augmentation fulgurante du nombre de cas de COVID-19 en Ontario, le Parti Québécois réclame un resserrement à la frontière qui sépare le Québec de cette province canadienne. Comme ses collègues, le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière de santé, Joël Arseneau, est d'avis qu'il ne faut pas prendre davantage de risques inutiles avec la santé et la sécurité de la population québécoise, et qu'il faut agir vite.
EN BREF
- La circulation entre le Québec et l'Ontario doit être contrôlée pour réduire les risques de propagation de la COVID-19 sur notre territoire.
- Pour ce faire, des mesures comme le dépistage rapide ou la quarantaine obligatoire doivent être utilisées, comme le suggère la Santé publique de Montréal.
- Sans nécessairement aller aussi loin, inspirons-nous de la « bulle atlantique », une façon de faire qui a fait ses preuves.
L'Ontario est actuellement la province canadienne où le nombre de cas de COVID-19 est le plus élevé, chaque jour amenant malheureusement un nouveau record. Devant cette tendance inquiétante, Joël Arseneau estime que le gouvernement du Québec ne peut rester les bras croisés. « Nous ne pouvons rien contre notre proximité géographique avec l'Ontario, mais nous pouvons agir sur la circulation. Rappelons-nous que lors de la première vague, au printemps dernier, les autorités avaient établi des barrages routiers sur les ponts interprovinciaux reliant Gatineau et Ottawa », a souligné le député des Îles-de-la-Madeleine.
Or, maintenant que la situation est plus alarmante que jamais, comment se fait-il qu'aucune mesure n'ait encore été mise en place? « La Santé publique de Montréal a pourtant fait, cette semaine, une importante mise en garde concernant le fait qu'il n'y a ni dépistage rapide, ni quarantaine obligatoire pour les personnes traversant cette frontière. Évidemment, cela met tout le Québec à risque. La région de l'Abitibi-Témiscamingue, voisine directe de l'Ontario, et celle des Laurentides, prisée pour ses activités de villégiature, sont particulièrement préoccupées », a poursuivi Joël Arseneau.
Désormais entre les mains du ministère de la Santé, le dossier doit être réglé rapidement. « N'attendons pas de nous retrouver dans la même position que l'Ontario; implantons au plus vite des mesures de contrôle à la frontière pour prévenir les risques d'éclosion sur notre territoire. On n'a pas à hésiter! On interdit déjà les déplacements entre zones rouges et zones jaunes. Et en Atlantique, on va encore plus loin; c'est en effet impossible pour un Québécois d'entrer au Nouveau-Brunswick. Le Manitoba impose également une quarantaine à ceux qui entrent sur son territoire. Et nous, au Québec, on ne ferait rien? Je comprends que François Legault souhaite préserver son amitié avec Doug Ford, mais il doit néanmoins imposer son leadership », a résumé Joël Arseneau.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Laura Chouinard-ThulyAttachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 514 880-9594, [email protected]
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