Lutte contre l'homophobie et la transphobie : une évolution positive de la perception de la population québécoise
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Cabinet de la ministre de la Justice et Procureure générale du Québec23 mai, 2017, 12:22 ET
QUÉBEC, le 23 mai 2017 /CNW Telbec/ - Le gouvernement du Québec rend publics les résultats du dernier sondage sur les perceptions et les attitudes de la population québécoise à l'égard des réalités des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT). Réalisée en mars 2017 pour le compte du ministère de la Justice, cette enquête révèle que le niveau d'aisance et d'ouverture des Québécoises et des Québécois à l'égard des personnes de minorités sexuelles a augmenté au cours des dernières années, malgré la persistance de certains préjugés et comportements de nature homophobe et transphobe.
La ministre de la Justice, Procureure générale du Québec et ministre responsable de la lutte contre l'homophobie, Mme Stéphanie Vallée, a dévoilé les principaux constats du sondage dans la foulée du lancement du Plan d'action gouvernemental de lutte contre l'homophobie et la transphobie 2017-2022 : Pour un Québec riche de sa diversité. Les résultats ont été comparés avec ceux obtenus lors de l'enquête effectuée en 2013.
Faits saillants du sondage :
- une majorité des répondants (92 %) se considèrent comme plus ouverts à la diversité sexuelle que la société en général; cette perception de l'ouverture à la diversité sexuelle a légèrement augmenté puisqu'en 2013, elle était de 89 % pour l'ouverture personnelle et de 80 % pour celle de la société québécoise;
- le degré d'aisance à l'égard des personnes de minorités sexuelles est passé de 63 % en 2013, à 74 % cette année;
- en ce qui concerne l'homoparentalité, 94 % de la population croit que deux personnes de même sexe peuvent être d'aussi bons parents que deux personnes de sexe opposé, comparativement à 83 % en 2013;
- en revanche, près de 32 % des répondants estiment qu'un enfant doit avoir des parents de sexe opposé pour se développer pleinement;
- comme en 2013, environ le tiers des répondants croit qu'il est facile de reconnaître une personne de minorité sexuelle dans un groupe;
- plus de 40 % de la population sondée affirme avoir été témoin de discrimination de nature homophobe ou transphobe.
Citation :
« Je me réjouis de constater que nos efforts des dernières années, combinés à ceux des groupes et des organismes LGBT, ont porté leurs fruits. En effet, certaines données du sondage représentent des améliorations appréciables en très peu de temps. D'autres résultats illustrent toute l'importance de poursuivre et de renforcer nos initiatives. C'est d'ailleurs pourquoi nous avons renouvelé, la semaine dernière, notre engagement à soutenir les personnes de minorités sexuelles et les organismes du milieu à travers le Plan d'action gouvernemental de lutte contre l'homophobie et la transphobie 2017-2022. »
Stéphanie Vallée, ministre de la Justice, Procureure générale du Québec et ministre responsable de la lutte contre l'homophobie
Information complémentaire :
Les échelles de mesure utilisées entre les sondages de 2013 et de 2017 sont parfois graduées différemment. De plus, des questions ont été ajoutées à l'enquête de 2017 pour mieux cerner les réalités d'aujourd'hui. Ainsi, bien que les données ne soient pas identiques, des comparaisons générales peuvent être établies entre les deux études.
Lien connexe :
Dossier Lutte contre l'homophobie du ministère de la Justice : www.justice.gouv.qc.ca/homophobie
SOURCE Cabinet de la ministre de la Justice et Procureure générale du Québec
Source : Isabelle Marier St-Onge, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de la Justice et Procureure générale du Québec, 418 643-4210; Renseignements : Paul-Jean Charest, Relations avec les médias, Ministère de la Justice du Québec, 418 644-3947, poste 20932
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