LYNPARZA(MC) reçoit l'homologation de Santé Canada pour le traitement du cancer de l'ovaire chez les patientes porteuses de mutations du gène BRCA English
Premier inhibiteur de l'enzyme PARP, ce médicament offre un nouveau moyen de traiter le cancer le plus meurtrier chez la femme
MISSISSAUGA, ON, le 3 mai 2016 /CNW/ - AstraZeneca Canada a annoncé aujourd'hui l'homologation par Santé Canada des capsules LYNPARZAMC (olaparib) pour le traitement d'entretien de patientes atteintes d'un cancer épithélial séreux de haut grade de l'ovaire ou des trompes de Fallope ou d'un carcinome péritonéal primitif porteur de mutations (germinales et/ou somatiques) d'un gène BRCA, sensible aux sels de platine et récidivant. LYNPARZA, le premier inhibiteur des enzymes poly(ADP-ribose) polymérases (PARP) offert au Canada, a reçu un avis de conformité avec conditions (AC-C) de Santé Canada à la lumière de données prometteuses sur son efficacité clinique et la durée de la réponse1.
« Nous sommes très heureux de recevoir la nouvelle de l'homologation de LYNPARZA par Santé Canada, qui marque un jalon dans le traitement des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire porteur de mutations du gène BRCA, a affirmé le Dr Walter H. Gotlieb, professeur et directeur du Service d'oncologie chirurgicale à l'Université McGill. Le lancement de ce traitement ciblé met à la disposition des Canadiennes une nouvelle option importante pour combattre cette maladie mortelle, en les soumettant à moins d'effets secondaires que ceux auxquels les exposent les chimiothérapies actuellement offertes. L'ajout de LYNPARZA à notre arsenal thérapeutique pourrait faciliter considérablement le cheminement des patientes et, au final, améliorer leur qualité de vie. »
Les gènes et le cancer de l'ovaire
De tous les types de cancer féminin, c'est le cancer de l'ovaire qui est le plus meurtrier; au Canada, cinq femmes y succombent chaque jour2. Difficile à détecter et souvent mal diagnostiquée, la maladie est souvent découverte à un stade avancé, et elle emporte 55 % des femmes qui en sont atteintes dans les cinq années qui suivent3.
Un quart de tous les cas de cancer de l'ovaire seraient imputables à des syndromes héréditaires - jusqu'à 60 % des femmes porteuses d'une mutation des gènes BRCA recevront un diagnostic de cancer de l'ovaire4. Ce type de mutation peut être transmis par l'un ou l'autre des parents, et les femmes qui en sont porteuses risquent d'être atteintes d'un cancer de l'ovaire à un plus jeune âge que celles qui en sont indemnes5. S'il est vrai que ce marqueur génétique est indicateur d'un risque accru, il offre aussi aux femmes déjà atteintes d'un cancer de l'ovaire la possibilité de traiter leur maladie au moyen d'une thérapie ciblée6.
« L'issue du traitement obtenue chez les femmes vivant avec un cancer de l'ovaire ne s'est pas améliorée de façon notable depuis plus de 50 ans, et seuls des traitements améliorés et des recherches plus approfondies pourront changer la situation. Maintenant que nous disposons de plus d'information sur le rôle de la génétique dans le cancer de l'ovaire, des traitements ciblés tels que LYNPARZA peuvent offrir un nouvel espoir aux patientes sous la forme d'une démarche individualisée permettant de traiter la maladie plus efficacement, a indiqué Elisabeth Baugh, directrice générale de Cancer de l'ovaire Canada. Il est essentiel que les femmes qui reçoivent un diagnostic de cancer de l'ovaire sachent si elles sont ou non porteuses d'une mutation des gènes BRCA afin qu'elles puissent bénéficier d'un schéma thérapeutique mieux adapté à leur cas particulier. »
À propos des inhibiteurs de PARP
Les inhibiteurs de PARP constituent une nouvelle classe de traitements anticancéreux ciblés; ils agissent en empêchant les cellules tumorales porteuses d'une mutation de BRCA de réparer leur ADN endommagé. Ils parviennent ainsi à détruire les cellules tumorales tout en laissant intactes ou quasi intactes les cellules normales7. L'homologation de LYNPARZA marque un jalon important, car il s'agit du premier traitement ciblé guidé par les biomarqueurs qui soit indiqué pour le traitement du cancer de l'ovaire exprimant une mutation de BRCA, mais aussi parce que ce traitement novateur et unique en son genre a effectivement la capacité de prolonger la survie sans progression8.
Le cancer de l'ovaire porteur de mutations de BRCA récidivant est une maladie incurable et au final, mortelle. Les femmes qui en sont atteintes doivent se soumettre à des cycles nombreux et répétés de chimiothérapie cytotoxique et subir les effets toxiques cumulatifs qui y sont associés9. Généralement sûr et tolérable, LYNPARZA peut être utilisé comme traitement d'entretien; il retarde l'évolution de la maladie et repousse la nécessité de passer à un autre traitement de chimiothérapie, ce qui permet aux patientes de profiter de plus longues pauses entre les chimiothérapies10,11,12.
L'homologation s'appuie sur les données d'efficacité et d'innocuité issues d'une étude comparative de phase II menée à double insu, avec répartition aléatoire et groupe placebo. L'efficacité de LYNPARZA a été confirmée par une analyse portant sur 136 femmes atteintes d'une forme avancée de cancer de l'ovaire porteur de mutations de BRCA ayant reçu au moins deux cycles de chimiothérapie. Les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire porteur d'un gène BRCA muté sont celles qui ont retiré le plus de bienfaits du traitement par LYNPARZA, qui a significativement prolongé leur survie sans progression médiane en comparaison des témoins sous placebo (11,2 mois vs 4,3 mois). Les études ont permis d'établir quels étaient les effets indésirables les plus fréquents; il s'agit notamment des nausées, des vomissements, de la fatigue et de l'anémie, d'intensité légère à modérée10,11,12.
À propos d'AstraZeneca
AstraZeneca est une société biopharmaceutique mondiale axée sur l'innovation, dont la priorité est de découvrir, mettre au point et commercialiser des médicaments en soins primaires et en soins spécialisés qui transforment des vies. Nous mettons l'accent essentiellement sur trois secteurs importants des soins de santé : cardiologie et métabolisme, oncologie et pneumologie, inflammation et auto-immunité. AstraZeneca a des activités dans plus de 100 pays et ses médicaments innovateurs sont utilisés par des millions de patients dans le monde entier. Au Canada, nous employons plus de 675 employés dans tout le pays et le siège social d'AstraZeneca Canada est situé à Mississauga, en Ontario. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web de l'entreprise au www.astrazeneca.ca.
RÉFÉRENCES :
1Kaufman B, Shapira-Frommer R, Schmultzler RK et al. Olaparib Monotherapy in Patients With Advanced Cancer and a Germline BRCA1/2 Mutation. Journal of Clinical Oncology 2014. Consulté le 11 avril 2016. Disponible au : http://jco.ascopubs.org/content/early/2014/10/30/JCO.2014.56.2728
2Société canadienne du cancer, Statistique Canada, Agence de la santé publique du Canada, Registre canadien du cancer (RCC). Statistiques canadiennes sur le cancer 2015. Page 46. Consulté le 11 avril 2016. Disponible au : http://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/cancer%20information/cancer%20101/Canadian%20cancer%20statistics/Canadian-Cancer-Statistics-2015-FR.pdf?la=fr-CA
3Cancer de l'ovaire Canada. Fiche de renseignements sur le cancer de l'ovaire. Consultée le 11 avril 2016. Disponible au : http://ovariancanada.org/OCC/media/Content/PDFs/Brochures/Ovarian-Cancer-FactSheet-fr.pdf
4Société canadienne du cancer. Mutations des gènes BRCA. Consulté le 11 avril 2016. Disponible au : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/what-is-a-risk-factor/genetic-risk/brca-gene-mutations/?region=on
5Litton, J.K. et al. Earlier age of onset of BRCA mutation-related cancers in subsequent generations. Cancer. 15 janvier 2012;118(2):321-5.
6Société canadienne du cancer. Mutations des gènes BRCA. Consulté le 11 avril 2016. Disponible au : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/what-is-a-risk-factor/genetic-risk/brca-gene-mutations/?region=on
7Chen, A. PARP inhibitors: its role in treatment of cancer, Chin J Cancer. Juillet 2011; 30(7): 463-471. Consulté le 11 avril 2016. Disponible au : http://www.cjcsysu.com/abstract.asp?idno=17747
8Monographie de LYNPARZAMC (olaparib), données internes.
9McWhinney S, Goldberg R et McLeod H. Platinum Neurotoxicity Pharmacogenetics. Molecular Cancer Therapeutics, Janvier 2009 8; 10. Consulté le 11 avril 2016. Disponible au : http://mct.aacrjournals.org/content/8/1/10.long
10Monographie de LYNPARZAMC (olaparib), données internes.
11Ledermann J, Harter P, Gourley C et al. Olaparib maintenance therapy in patients with platinum-sensitive relapsed serous ovarian cancer: a preplanned retrospective analysis of outcomes by BRCA status in a randomised phase 2 trial. Lancet Oncol. Juillet 2014;15(8):852-61.
12Matulonis U, Oza A, Ho T, Ledermann J et al. Intermediate clinical endpoints: a bridge between progression-free survival and overall survival in ovarian cancer trials. Cancer. 1er juin 2015;121(11):1737-46.
SOURCE AstraZeneca Canada Inc.
Yannick Gayama, Weber Shandwick, No de tél. : 514-447-3943, Courriel : [email protected]
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