Malgré l'absence d'accord, c'est un bilan positif de la participation du Québec à la 25e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques
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Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques16 déc, 2019, 15:04 ET
QUÉBEC, le 16 déc. 2019 /CNW Telbec/ - Malgré l'absence d'un accord global entre les Parties, le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, dresse un bilan positif de la participation du Québec aux diverses activités de la 25e Conférence des Parties (CdP-25) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il se réjouit notamment de ses échanges avec plusieurs grands acteurs internationaux et partenaires du Québec dans la lutte contre les changements climatiques.
Le fonctionnement du système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre (SPEDE) du Québec continue de susciter de l'intérêt sur la scène internationale. La déclaration conjointe signée par le ministre Charette et le ministre de l'Énergie du Chili, M. Juan Carlos Jobet, qui confirme la volonté de leurs gouvernements de renforcer leur coopération dans les domaines des marchés du carbone, de la transition énergétique et de la lutte contre les changements climatiques en général, en est la preuve.
Le ministre a également pris la parole en compagnie, notamment, du ministre des Changements climatiques du Royaume-Uni, Lord Ian Duncan, lors du dialogue de haut niveau de la Carbon Pricing Leadership Coalition intitulé « Accélération de la transition juste par l'entremise de la tarification du carbone ».
Le ministre Charette a reçu, au nom du gouvernement du Québec, l'un des Prix de l'action climatique mondiale 2019 décernés par les Nations Unies, dans la catégorie « Financement pour des investissements favorables au climat », pour son Programme de coopération climatique internationale (PCCI). Seul État parmi les 15 récipiendaires de ce prix pour lequel plus de 700 candidatures avaient été déposées, le Québec a été reconnu pour ce programme qui contribue à accélérer la transition des pays en développement vers un avenir sobre en carbone et résilient aux changements climatiques. Le ministre a aussi profité de l'obtention de ce prix pour donner le coup d'envoi du troisième appel à projets du PCCI lors d'une activité organisée par les Nations Unies et le Forum économique mondial. Ce programme a également été mis en valeur lors de la participation du ministre Charette à une activité de la Concertation ministérielle de la Francophonie intitulée « Favoriser le développement de programmes et projets transformateurs et rendre les financements disponibles pour relever les défis du rehaussement de l'action climatique en Francophonie ».
Le Québec étant parmi les membres fondateurs de l'Alliance internationale sur les véhicules zéro émission, le ministre a également pris la parole lors d'un événement portant sur la transition vers ce type de véhicules, en compagnie, notamment, de ses homologues de la Californie et de la Colombie-Britannique. Le ministre a entre autres indiqué la manière dont les revenus du marché du carbone permettent de financer plusieurs mesures visant l'électrification des transports. Couplés à des mesures réglementaires telles que la norme véhicules zéro émission, ils contribuent à la réduction de l'empreinte carbone du secteur des transports tout en faisant croître l'économie du Québec.
À plusieurs occasions, le ministre Charette a pu faire valoir les importants atouts du Québec, comme son énergie propre, ses ressources, ses secteurs de pointe, sa capacité d'innovation et son écosystème financier robuste. Par exemple, dans le cadre d'une activité organisée par Export Québec visant à favoriser les maillages et les partenariats entre les entreprises et les organisations québécoises présentes à la CdP-25, M. Charette a invité les entreprises étrangères à profiter de l'expertise québécoise. Soulignons que le ministre, lors d'une rencontre avec les participants de la mission commerciale québécoise, a rendu hommage à l'un d'eux, le président-directeur général de Fondaction, M. Léopold Beaulieu. Après plus de quatre décennies vouées au développement durable du Québec, ce pionnier s'apprête à prendre une retraite bien méritée.
Les nombreuses activités auxquelles le ministre a participé tout au long de sa mission ont été entrecoupées de plusieurs rencontres bilatérales. Celui-ci a eu, entre autres, l'occasion d'exprimer les priorités du gouvernement du Québec lors d'entretiens avec plusieurs ministres et secrétaires d'État responsables du dossier climatique, dont :
- M. Franz Untersteller (ministre de l'Environnement, du Climat et de l'Énergie du Land de Bade-Wurtemberg);
- M. Juan Carlos Jobet (ministre de l'Énergie du Chili);
- M. Andreas Pinkwart (ministre de de l'Économie, de l'Innovation, du Numérique et de l'Énergie de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie);
- M. Jared Blumenfeld (secrétaire de l'Agence de protection de l'environnement de la Californie);
- M. James Shaw (ministre des Changements climatiques de la Nouvelle-Zélande);
- M. George Heyman (ministre de l'Environnement et de la Stratégie sur les changements climatiques de la Colombie-Britannique);
- Mme Sarah Guillemard (ministre de la Conservation et du Climat du Manitoba);
- M. Jonathan Wilkinson (ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada).
M. Charette a également rencontré le cofondateur de Climate Outreach, des représentants autochtones et de nombreux groupes composés de jeunes, avec qui il a échangé sur leurs priorités en matière de lutte contre les changements climatiques.
Soulignons enfin que le premier ministre du Québec, M. François Legault, s'est engagé à participer à la CdP-26, l'an prochain, à Glasgow, en compagnie de son homologue de la Californie, le gouverneur Gavin Newsom.
Citation :
« Bien entendu, nous sommes déçus qu'il n'y ait pas eu d'accord, mais nous espérons sincèrement qu'une entente globale pourra être conclue à Glasgow, l'an prochain. Mes nombreuses rencontres avec mes homologues de régions comme la Californie, la Colombie-Britannique et le Baden Württemberg me confirment toutefois que les États fédérés sont de plus en plus ceux qui sont en mesure d'incarner concrètement la mobilisation et la volonté d'agir de la population. Il est aussi fort stimulant de constater à quel point les mesures que nous nous apprêtons à mettre en œuvre au Québec pour lutter contre les changements climatiques, principalement notre Plan d'électrification et de changements climatiques, ont suscité l'intérêt de plusieurs participants à la CdP-25. Bien sûr, notre marché du carbone a lui aussi retenu l'attention, tout comme nos mesures visant à électrifier nos transports et à exporter le savoir-faire de nos entreprises et organisations. »
Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
SOURCE Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Source : Louis-Julien Dufresne, Attaché de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521‑3911; Information : Relations avec les médias, Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3991
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