Malgré l'inflation, les Canadiens ont davantage confiance en leur capacité d'acheter une maison, selon un sondage RBC

• Un plus grand nombre de répondants qu'auparavant ont l'intention d'acheter une propriété au cours des deux prochaines années et estiment qu'il s'agit d'un bon investissement
• 50 % épargnent moins en vue de l'achat d'une maison, en raison de l'inflation
• 57 % auraient besoin d'une source de revenu supplémentaire ou d'un deuxième emploi pour se permettre d'acheter une maison
• 58 % sont inquiets à l'égard de leur capacité à couvrir les frais associés à la propriété (66 % parmi les acheteurs d'une nouvelle maison)

TORONTO, le 23 avril 2024 /CNW/ - Malgré les obstacles à l'accessibilité et l'inflation qui continuent d'influer sur la façon dont les Canadiens achètent une maison et sur le moment où ils le font, le niveau de confiance de ceux-ci en leur capacité à amorcer le processus d'achat augmente. Selon le 30^e sondage annuel sur l'accession à la propriété RBC, mené auprès de Canadiens de moins de 65 ans, 60 % des répondants estiment qu'acheter une maison ou une copropriété est un bon investissement (en hausse par rapport à 53 % en 2023), et 29 % envisagent d'acheter une propriété au cours des deux prochaines années (en hausse par rapport à 22 % en 2023). Les deux tiers des répondants (64 %) affirment avoir toujours rêvé d'être propriétaires d'une maison.

En outre, la moitié (50 %) des Canadiens affirment qu'il leur est difficile d'épargner pour l'achat d'une maison en raison de l'inflation. Cette difficulté est ressentie surtout par les personnes qui prévoient d'acheter une propriété au cours des deux prochaines années. Chez ces acheteurs potentiels, on note une baisse de 37 % du montant de l'épargne en vue de l'achat d'une maison. Parmi ceux qui ont épargné un peu, 36 % affirment ne pas mettre de côté chaque mois de l'argent à cette fin (en hausse de 8 % par rapport à 2023). Malgré ces difficultés, 41 % des acheteurs potentiels affirment qu'il leur faudra quatre ans ou moins pour épargner suffisamment pour une mise de fonds.

« Les Canadiens qui souhaitent acheter une maison actuellement font face à de nombreux obstacles, qu'il s'agisse d'une première maison ou d'une nouvelle maison, a déclaré Janet Boyle, première vice-présidente, Stratégie, Nouveaux arrivants et financement sur valeur nette immobilière, RBC. Bien que l'accessibilité demeure un sujet de préoccupation, notre sondage révèle que de nombreux acheteurs potentiels explorent diverses approches en vue de réaliser leur rêve de devenir propriétaires. »

Les Canadiens explorent diverses stratégies pour couvrir le coût de propriété
Bien qu'il soit devenu plus difficile d'épargner en vue de l'achat d'une maison, les acheteurs potentiels cherchent d'autres moyens de compléter leur épargne. La majorité des répondants (57 %) affirment qu'ils auraient besoin d'une source de revenu supplémentaire ou d'un deuxième emploi et plus du quart (27 %), qu'ils ont dû ou qu'ils devront vivre avec leurs parents plus longtemps afin de pouvoir acheter une maison. En outre, près de la moitié (45 %) affirment qu'ils auraient besoin de revoir complètement leurs habitudes en matière de dépenses et d'épargne pour atteindre cet objectif.

La famille continue de jouer un rôle important. En effet, 62 % des répondants déclarent qu'un soutien financier de la famille leur est nécessaire pour l'achat d'une maison, et 19 %, qu'ils ont dû ou qu'ils devront acheter une maison avec leur famille ou leurs parents. Cependant, un soutien de la sorte n'est

pas toujours possible ; 39 % des répondants ont affirmé qu'ils fourniraient une aide financière à un membre de leur famille pour l'aider à acheter une maison ou payer son loyer, mais qu'ils ne peuvent pas se le permettre. De plus, la majorité (54 %) ont déclaré qu'ils préféreraient aider leur famille ou leurs enfants à épargner en leur permettant de vivre avec eux plutôt que de les aider en leur donnant directement de l'argent.

La hausse des coûts et l'inflation pèsent lourd sur les acheteurs d'une nouvelle maison
Deux tiers (66 %) des acheteurs d'une nouvelle maison (c.-à-d., les propriétaires actuels d'une maison qui sont susceptibles d'en acheter une autre au cours des deux prochaines années) se disent préoccupés par leur capacité à couvrir les coûts de propriété. En outre, la moitié (51 %) des acheteurs potentiels d'une nouvelle maison s'inquiètent de leur capacité à acheter celle-ci en raison de l'inflation.

Le sondage révèle également que les trois quarts des acheteurs d'une nouvelle maison (76 %) estiment que les propriétés dans leur localité sont hors de prix. Les deux tiers (64 %) affirment qu'ils ne croient pas qu'ils pourraient acheter une première maison dans le marché actuel, et la même proportion (64 %) croient que pour acheter une maison plus grande, il est probable qu'ils devraient déménager de la ville où ils habitent maintenant.

Les nouveaux arrivants se disent prêts à acheter dans un proche avenir
Parmi les nouveaux arrivants qui se sont établis au Canada au cours des cinq dernières années, 73 % affirment avoir toujours rêvé d'être propriétaire d'une maison, et 65 %, qu'ils en achèteront probablement une au cours des deux prochaines années (comparativement à 29 % des répondants à l'échelle nationale). La majorité des répondants sont d'avis qu'il ne reste qu'un petit laps de temps si l'on veut profiter de la baisse des prix des logements (56 %).

« Qu'il s'agisse de l'achat d'une première maison ou d'une nouvelle maison, on peut se sentir dépassé en raison du grand nombre de décisions à prendre, a ajouté M^me Boyle. Obtenir des conseils d'experts et discuter du sujet dès le début du processus, en personne ou en ligne, peut aider à répondre à de nombreuses questions et à réduire le stress lié à l'achat d'une maison. De plus, faire affaire avec un expert en finances qui a une vue d'ensemble des vôtres peut aussi vous aider à élaborer un plan d'achat de maison qui correspond à votre budget, à vos objectifs et à votre mode de vie. »

Ressources de RBC pour aider les acheteurs d'une maison à chaque étape :

• L'outil Accessibilité réelle à la propriété RBC : voyez combien vous pouvez vous permettre de payer pour votre maison et apprenez-en davantage sur les différentes options hypothécaires.
• L'Estimateur de propriété RBC : voyez quelle est la valeur actuelle de votre maison.
• Le site Mes finances d'abord : que vous envisagiez d'acheter une première maison, une deuxième maison ou même un immeuble de placement, vous trouverez des réponses à toutes vos questions sur le financement hypothécaire et le refinancement ainsi que des ressources utiles sur la nouvelle plateforme en ligne de RBC.
• Houseful, une société RBC : qu'ils souhaitent trouver une maison ou en financer l'achat, les Canadiens peuvent simplifier le processus en accédant au même endroit à toutes les ressources nécessaires. Ce guichet unique vous permet d'accéder à des outils de recherche de propriété personnalisée, à des agents immobiliers locaux, à des outils d'accessibilité, à des conseillers en prêts hypothécaires RBC et à du financement.

Sondage sur l'accession à la propriété RBC 2024

RÉPONSE	Échelle nat.	C.- B.	Alb.	Sask./Man.	Ont.	Qc	Prov. de l'Atl.	Acheteurs d'une nouvelle maison	NOUVEAUX ARRIVANTS
% de rép. d'accord - Base : Tous les répondants
J'ai toujours rêvé d'être propriétaire d'une maison	64 %	64 %	54 %	66 %	66 %	64 %	65 %	66 %	73 %
À cause de la hausse de l'inflation, je n'arrive pas à épargner autant pour l'achat d'une maison	50 %	51 %	51 %	58 %	50 %	51 %	44 %	64 %	68 %
J'aurais besoin d'une source de revenu supplémentaire ou d'un deuxième emploi pour me permettre d'acheter une maison	57 %	62 %	58 %	62 %	60 %	47 %	53 %	51 %	75 %
J'ai dû/Je vais devoir continuer à habiter chez mes parents afin d'épargner suffisamment pour acheter une maison	27 %	32 %	25 %	30 %	31 %	20 %	19 %	30 %	46 %
J'aurais besoin de revoir complètement mes habitudes en matière de dépenses et d'épargne pour pouvoir acheter une maison	45 %	52 %	43 %	50 %	45 %	38 %	48 %	51 %	49 %
De nos jours, il est nécessaire d'avoir un soutien financier de la famille pour acheter une maison	62 %	67 %	64 %	58 %	68 %	51 %	56 %	64 %	69 %
J'ai acheté/Je vais acheter une maison avec ma famille/mes parents (en copropriété)	19 %	23 %	13 %	20 %	22 %	14 %	13 %	33 %	41 %
Je préfère aider ma famille/mes enfants à épargner en leur permettant de vivre avec moi plutôt que de les aider en leur donnant directement de l'argent	54 %	51 %	53 %	55 %	58 %	51 %	51 %	64 %	61 %
Je pense qu'il ne reste qu'un petit laps de temps si l'on veut profiter de la baisse des prix des logements	34 %	36 %	32 %	36 %	39 %	26 %	36 %	50 %	56 %
Les propriétés dans ma localité sont hors de prix	77 %	85 %	65 %	76 %	79 %	73 %	82 %	76 %	72 %
L'achat d'une maison ou d'une copropriété est un bon investissement	60 %	67 %	60 %	59 %	62 %	50 %	59 %	79 %	79 %
Il est probable que j'achète une propriété résidentielle au cours des deux prochaines années	29 %	31 %	31 %	31 %	30 %	27 %	21 %	100 %	65 %
Je pense que je vais avoir du mal à couvrir les coûts associés à ma propriété résidentielle si l'inflation continue d'augmenter	58 %	60 %	61 %	65 %	63 %	43 %	60 %	66 %	76 %
Je m'inquiète de ma capacité à acheter une maison si l'inflation continue d'augmenter	44 %	52 %	40 %	41 %	47 %	36 %	39 %	51 %	71 %
Je fournirais une aide financière à un membre de ma famille pour l'aider à acheter une maison ou payer son loyer, mais je ne peux pas me le permettre	39 %	40 %	40 %	32 %	39 %	42 %	39 %	30 %	40 %
% de rép. d'accord - Base : Propriétaires
Bien que je possède déjà une maison, je ne pense pas que je pourrais acheter une première maison dans le marché actuel	69 %	75 %	64 %	63 %	72 %	65 %	76 %	64 %	54 %
Si je veux acheter une maison/une plus grande maison, il est probable que je vais devoir déménager de la ville où j'habite maintenant	51 %	67 %	44 %	43 %	56 %	43 %	47 %	64 %	57 %

*Acheteurs d'une nouvelle maison : propriétaires d'une maison susceptibles d'acheter de nouveau dans les deux prochaines années

À propos du sondage
Du 25 janvier au 23 février 2024, on a mené un sondage auprès de 2 824 Canadiens par l'intermédiaire du panel en ligne de Léger. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un panel en ligne. À des fins de comparaison, un échantillon de probabilité de 2 824 répondants aurait une marge d'erreur de ± 1,8 %, soit 19 fois sur 20.

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SOURCE RBC Banque Royale

Personne-ressource, médias : Jeff Junke, Communications, RBC, [email protected],