Malgré une grande confiance dans l'économie, le marché canadien des F&A stagne, selon un sondage d'EY

Les entreprises canadiennes visent des stratégies de croissance à faible risque

MONTRÉAL, le 15 oct. 2014 /CNW/ - Selon le plus récent numéro du Baromètre de la confiance des entreprises d'EY, 98 % des cadres supérieurs sondés au Canada croient que les économies canadienne et mondiale sont stables ou en voie d'amélioration. Par contre, seulement 24 % prévoient que leur entreprise fera une acquisition au cours de 12 prochains mois, soit une baisse par rapport à 41 % en avril et la proportion la plus faible en deux ans.

«Malgré un degré de confiance assez élevé dans l'économie, les cadres supérieurs canadiens se montrent encore prudents à l'égard des possibilités de F&A, affirme Ken Brooks, associé des Services consultatifs transactionnels chez EY à Montréal. Les résultats de notre sondage nous révèlent que les cadres supérieurs s'attendent à un marché généralement actif, mais qu'ils ne sont pas prêts à saisir eux-mêmes ces possibilités.»

Pourtant, M. Brooks ajoute que les entreprises qui recherchent des possibilités de F&A n'ont jamais été aussi encouragées par le nombre et la qualité des transactions, ni par les chances de conclure leurs transactions.

«Nous constatons également une discipline soutenue à propos des ratios d'endettement, poursuit M. Brooks. En réalité, 59 % des répondants à notre sondage ont déclaré un ratio d'endettement inférieur à 25 %, ce qui est une nette amélioration par rapport à avril dernier.»

En conséquence, 57 % des cadres supérieurs canadiens sondés ont indiqué que leur stratégie de F&A visait surtout la réduction des coûts et l'amélioration des marges.

«Les entreprises qui prévoient une fusion ou une acquisition s'efforcent surtout de compléter leur modèle d'affaires actuel, explique M. Brooks. Elles cherchent davantage à développer leurs activités essentielles qu'à s'engager dans des transactions perturbatrices ou défensives.»

Parmi les autres principales constatations du sondage d'EY :

• 60 % des répondants s'attendent à ce que le marché canadien des F&A ne bouge pas au cours des 12 prochains mois (contre 45 % en avril); 38 % pensent qu'il va s'améliorer (contre 49 % en avril);
• 70 % des entreprises canadiennes qui cherchent à clore une transaction au cours des douze prochains mois indiquent que les transactions qu'elles envisagent ont une valeur inférieure à 250 millions de dollars, signe que l'on revient aux niveaux plus habituels pour le Canada;
• 38 % cherchent à pénétrer de nouveaux marchés géographiques (les principales destinations des investissements des Canadiens sont l'Inde, le Brésil, les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni);
• 71 % prévoient créer des emplois au cours des 12 prochains mois, ce qui représente une forte hausse par rapport à 26 % en avril.

«Les cadres supérieurs canadiens ont encore une approche lente, mais régulière de la croissance, conclut M. Brooks. Certes ils évitent généralement les stratégies à plus haut risque, mais la bonne nouvelle est que leur confiance dans la mécanique du marché transactionnel canadien est solide. Avec le temps, nous pourrions nous attendre à ce que cette confiance finisse par amener une intensification des activités de F&A.»

À propos du sondage
Le Baromètre de la confiance des entreprises d'EY est un sondage tenu auprès de plus de 1 600 cadres supérieurs de grandes entreprises du monde entier et de divers secteurs d'activité. Le Baromètre a pour buts d'évaluer la confiance des entreprises dans les perspectives économiques, de comprendre les priorités des conseils d'administration dans les 12 prochains mois et de déterminer les pratiques émergentes en matière de capital qui distingueront les entreprises qui se taillent un avantage concurrentiel alors que l'économie mondiale ne cesse d'évoluer. Voici le onzième numéro de cette publication semestrielle, parue pour la première fois en novembre 2009.

À propos d'EY
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SOURCE : EY (Ernst & Young)

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