MONTRÉAL, le 23 févr. 2025 /CNW/ - Plus de 2 000 assistants de recherche et d'enseignement de l'Université Concordia ont adopté ce samedi un mandat de grève à la hauteur de 95% qui pourrait aller jusqu'à une grève générale illimitée, mettant en péril la fin de session. Plus de 3 000 travaux dirigés, conférences et laboratoires pourraient être affectés.
En négociation depuis un an, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en recherche et enseignement à Concordia (STTREC-CSN) réclame un salaire viable et des mesures de sécurité d'emploi qui leur permettraient de planifier leur vie d'une session à l'autre. La grande majorité des travailleurs et des travailleuses représentés sont des étudiants des cycles supérieurs.
«En raison de la hausse constante des frais de scolarité et de l'augmentation générale du coût de la vie, c'est la pire période pour être étudiant depuis que Concordia existe. L'amélioration des conditions de travail des auxiliaires d'enseignement et de recherche nous permettrait non seulement de vivre dans la dignité, mais aussi de rendre l'enseignement supérieur plus accessible », explique Ria Mayer, membre du comité de négociation et étudiante à la maîtrise en philosophie.
La représentante syndicale ajoute que les conditions de travail des auxiliaires sont aussi les conditions d'apprentissage des élèves, qui ont parfois plus de contacts avec leur auxiliaire qu'avec leur enseignant. « Notre précarité économique a un impact direct sur la qualité de l'enseignement que les étudiants reçoivent », ajoute-elle.
« Les membres de CREW n'ont pas voté pour la grève à la légère, mais leur employeur ne leur a pas laissé d'autre choix que d'augmenter la pression. Avec leur mandat en main, la grève pourrait être déclenchée lors de la prochaine impasse à la table de négociation », explique Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).
« Espérons que l'employeur reçoive le message clair et net et qu'il réussisse à obtenir des mandats de négociation qui permettront à la communauté étudiante de terminer la session sans heurt », conclut Benoît Lacoursière, président de la Fédération des enseignants et enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).
SOURCE CSN - Confédération des syndicats nationaux
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