Manifestation de policiers et policières devant le QG du SPVM - « Tout le monde gagne avec un horaire modernisé ou tout le monde perd avec un horaire désuet. C'est aussi simple que ça. » - Yves Francoeur
MONTRÉAL, le 28 févr. 2013 /CNW Telbec/ - L'horaire désuet des années '70 auquel la Ville force le retour des policiers et policières de première ligne le 24 mars prochain a été à l'origine d'une manifestation tenue aujourd'hui devant le QG du SPVM.
À cette occasion, le président de la Fraternité, Yves Francoeur, a fait un discours devant des centaines de policiers et de policières qui s'exprimaient en faveur de l'horaire modernisé que la Ville torpille sans égard pour la santé et l'équilibre familial de ceux et celles qui assurent la sécurité des citoyens et citoyennes. « La Ville invoque un horaire de trois jours qui n'existe pas pour faire mal paraître ses policiers de première ligne. C'est faux. L'horaire désuet conçu en 1978 et auquel la Ville veut unilatéralement ramener les patrouilleurs le 24 mars prochain comporte exactement le même nombre d'heures travaillées que l'horaire modernisé actuellement en vigueur. Les heures sont simplement réparties autrement » a déclaré Yves Francoeur.
La Fraternité estime qu'avec 600 policiers et policières en couple de policiers et plus de 30% de femmes, la conciliation travail-famille est devenue absolument incontournable. « On ne comprend pas l'obstination de la Ville à forcer un retour en arrière qui dégrade les relations de travail alors que nous étions prêts à négocier des aménagements au bénéfice de tous » a déclaré Yves Francoeur. « On a maintenant des horaires modernisés qui marchent et la Ville provoque pour aucune raison valable des pertes de garde partagée, des brisures dans l'équilibre familial et des problèmes de santé à des patrouilleurs qui se sentent mieux depuis qu'ils ont un horaire modernisé qui respecte davantage les cycles de sommeil » ajoute Yves Francoeur. « À quoi ça sert au juste de malmener les patrouilleurs ? À qui ça rapporte au juste ?» lance-t-il.
Rappelons que c'est la Ville elle-même qui avait proposé cet horaire de travail modernisé en vigueur depuis un an. « Est-ce que quelqu'un peut sérieusement prétendre qu'un projet-pilote sur l'horaire des patrouilleurs tenu l'année des manifestations étudiantes génère des données suffisamment probantes pour conclure que ça ne marche pas alors que tout le monde nous dit que ça marche ? » demande Yves Francoeur. « Le seul document de la Ville que nous avons vu sur les coûts disait que les horaires modernisés coûtaient moins cher. Mais une chose est certaine, ce n'est pas en minant la santé et la vie personnelle des patrouilleurs que la Ville va sauver de l'argent ou améliorer la sécurité publique » a conclu Yves Francoeur en rappelant que la Fraternité continuerait à faire entendre son message.
SOURCE : Fraternité des policiers et policières de Montréal
Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
514 527-4161 / Cell : 514 913-0708
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