Manifestation des diplômés des Grandes Écoles vétérinaires françaises - Le gouvernement du Québec doit honorer sa signature
MONTRÉAL, le 25 sept. 2016 /CNW Telbec/ - À la veille de la visite alternée du premier ministre français Manuel Valls au Québec en octobre, les diplômés des Grandes Écoles vétérinaires françaises ont manifesté devant le bureau du premier ministre Philippe Couillard à Montréal pour dénoncer l'inaction du gouvernement à faire appliquer l'entente intergouvernementale France-Québec du 17 octobre 2008 sur la reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications professionnelles.
« Ce que l'on perçoit, c'est un gouvernement Couillard assujetti aux ordres professionnels, incapable d'honorer sa propre signature. On nous vend un pays ouvert professionnellement, mais la réalité est tout autre. Les diplômés français n'ont pas accès au marché québécois, malgré la signature de l'entente intergouvernementale en 2008 », a déclaré François Lubrina, conseiller consulaire et porte-parole des diplômés.
En effet, en dépit de l'entente intergouvernementale, nombre de diplômés français résidant au Québec, ou souhaitant s'y installer, n'ont toujours pas obtenu le plein droit d'exercice de leur profession en raison du corporatisme de plusieurs ordres professionnels du Québec. Pourtant les besoins en médecine vétérinaire sont réels, surtout dans les régions éloignées des grands centres.
« L'Ordre des médecins vétérinaires du Québec se traine les pieds avec la bénédiction du gouvernement libéral. Comment M. Couillard pourra-t-il regarder le premier ministre français sans avoir honte de son incapacité à appliquer une entente alors qu'en France, tout a été fait pour faciliter l'accès au marché du travail français pour les professionnels québécois? La France peut-elle encore croire en la parole du premier ministre québécois ? », s'est demandé M. Lubrina.
Partant du Consulat de France, les vétérinaires français étaient accompagnés de nombreux animaux de compagnie, dont une chienne Labrador, Estrie, de la même portée que celle qui a été offerte au président de la République au moment de la signature de l'entente, Nicolas Sarkozy.
« Les diplômés français se sont fait flouer par l'Ordre et le Gouvernement du Québec. Il revient à M. Couillard d'exercer un véritable leadership et s'assurer que l'entente d'octobre 2008 soit respectée. Il en va de la crédibilité et de la parole du gouvernement du Québec sur la scène internationale », a conclu François Lubrina.
SOURCE Diplômés des Grandes Écoles vétérinaires françaises
Mathieu Le Blanc, attaché de presse consultant, 438-497-6352, [email protected]
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