Manque de jugement du député libéral de LaFontaine - Marc Tanguay doit s'excuser pour avoir banalisé la violence faite aux femmes
QUÉBEC, le 4 mars 2015 /CNW Telbec/ - La députée d'Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine, Carole Poirier, ainsi que la députée de Taschereau et porte‑parole en matière de laïcité, Agnès Maltais, dénoncent l'attitude du député libéral de LaFontaine, Marc Tanguay, qui a invité la population « à faire preuve d'ouverture » après qu'on l'eut informé qu'un centre communautaire qu'il avait accepté de commanditer financièrement, par le biais d'une publicité, héberge sur son site Web des écrits prônant la soumission des femmes et la violence envers celles‑ci. Bien qu'il ait retiré sa publicité, après avoir été sommé de le faire par son premier ministre, Marc Tanguay doit tout de même s'excuser pour avoir ainsi banalisé la violence faite aux femmes.
« Lorsqu'il est question de violence, il n'y a aucune "ouverture", aucun compromis possibles; tout appel à la violence doit être condamné. Marc Tanguay doit s'excuser pour avoir cautionné des propos prônant la domination de l'homme ainsi que la violence physique et psychologique envers les femmes. Comment ce député libéral peut-il demander de faire des "nuances" lorsqu'il est question de l'intégrité physique et mentale des femmes? », a demandé Carole Poirier.
« Depuis l'arrivée au pouvoir du Parti libéral, nous assistons à une incroyable série de volte-face dans les dossiers de la laïcité et de l'intégrisme. Pensons à la ministre Weil qui était disposée à embaucher un intégriste au sein de son cabinet, ou encore au premier ministre qui ne cesse de jouer sur les mots tout en repoussant constamment le dépôt d'un projet de loi. Marc Tanguay n'en est pas à son premier faux pas inacceptable, lui qui avait affirmé, l'an dernier, qu'il n'aurait aucun problème à ce qu'une candidate du PLQ porte le tchador. Le gouvernement doit retenir notre suggestion et créer un poste d'observateur de l'intégrisme religieux afin de documenter le phénomène et, ainsi, d'éviter que des propos violents se retrouvent sur la Toile, cautionnés par des élus », a conclu Agnès Maltais.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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