Manufacturiers et Exportateurs du Québec heureuse de la signature officielle de l'accord économique et commercial global avec l'Union européenne

Il faut maintenant passer à sa mise en œuvre et en tirer profit

MONTRÉAL, le 30 oct. 2016 /CNW Telbec/ - Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) est heureuse de la signature officielle de l'entente de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne aujourd'hui à Bruxelles.

MEQ tient à souligner le travail des gouvernements dans la conclusion de cet accord et la réponse rapide accordée aux récentes demandes de clarifications.

MEQ souligne particulièrement le rôle joué par le Québec. Initiée par le premier ministre Jean Charest il y a sept ans et étendue au Canada, la démarche a été poursuivie par le négociateur du Québec et ancien premier ministre Pierre-Marc Johnson et complétée récemment par le premier ministre Philippe Couillard. MEQ est heureuse du rôle toujours actif de messieurs Charest et Johnson auprès des entreprises québécoises afin d'encourager le commerce avec l'Europe.

« L'AECG est une occasion pour les manufacturiers québécois de continuer à diversifier leurs marchés. Les exportations du Québec vers les 28 pays qui adhèrent à l'entente ont progressé de 10 % dans les 10 dernières années. L'Europe est le seul marché où une telle hausse a été observée », a dit le président de MEQ Éric Tétrault. L'AECG ouvre la porte à un marché de 500 millions de consommateurs.

Pour les manufacturiers québécois, il existe quatre sous marchés avec des particularités propres : l'Allemagne et ses pays limitrophes pour les chaînes d'approvisionnement, la Scandinavie pour les créneaux d'excellence, la France, l'Espagne et l'Italie pour des économies tournées vers la consommation intérieure, et le Royaume-Uni pour le secteur des services.

L'Institut du Québec calcule que le Québec peut s'enrichir de $325 millions par année dans les six prochaines années avec l'AECG, sans compter les gains dans le secteur des services.

MEQ lance un appel aux gouvernements du Québec et du Canada à poursuivre leurs démarches pour toujours mieux supporter le secteur manufacturier, pilier de l'économie. Les sommes consenties récemment par le Québec en matière d'innovation manufacturière et d'exportation, et qui totalisent $1,2 milliards, doivent être bonifiées. Le Canada doit emboîter le pas dans son prochain budget et faire de l'innovation manufacturière sa priorité, afin que les entreprises québécoises et canadiennes soient concurrentielles sur les marchés étrangers ce qui n'est pas le cas présentement.

« Il ne faut pas se contenter de signer des traités donnant accès au marché. Il faut en profiter », a dit M. Tétrault.

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SOURCE Manufacturiers et exportateurs du Québec

Véronique Proulx, Vice-Présidente Affaires corporatives et stratégie, 514-222-8204, [email protected]