Marche Amun pour la reconnaissance des droits des femmes autochtones - Ottawa
doit régler toutes les injustices contenues dans la Loi des Indiens
MONTRÉAL, le 19 mai /CNW Telbec/ - Françoise David, porte-parole et présidente de Québec solidaire, participe aujourd'hui à midi au rassemblement de la Marche Amun devant les bureaux de Condition féminine Canada (1564, Saint-Denis, Montréal) afin d'exiger du gouvernement canadien qu'il règle toutes les injustices contenues dans la Loi sur les Indiens. "À l'instar des marcheuses, Québec solidaire dénonce le projet de loi C-3 qui, tout en redonnant aux petits-enfants des femmes autochtones ayant perdu leur statut d'Indienne le droit de s'inscrire au registre des Indiens, laisse subsister de nombreux problèmes, notamment le droit de ces femmes à retrouver leur statut, à résider dans la réserve et appartenir à la bande, ou encore le partage des biens à la suite d'une rupture", a déclaré Françoise David. D'autre part, Ottawa refuse toujours d'ajouter des sommes supplémentaires pour les nouvelles inscriptions au registre et conserve encore le droit exclusif de déterminer qui est Indien-ne. "Il y a encore loin de la coupe aux lèvres concernant le respect des droits fondamentaux des Premières Nations et des femmes autochtones", a conclu Mme David.
Depuis 1876, la Loi sur les Indiens comporte des discriminations importantes pour les Premières Nations, et encore plus pour les femmes autochtones. À la suite d'une poursuite intentée par Mme Sharon McIver et par son fils, Jacob Grismer, la Cour d'appel de la Colombie-Britannique a sommé le gouvernement fédéral de respecter la Charte canadienne des droits et libertés et de modifier la Loi sur les Indiens en conséquence. Malheureusement, le projet de loi C-3, Loi sur l'équité entre les sexes, déposé par le ministre des Affaires indiennes, Chuck Strahl, est loin de régler toutes les injustices frappant les femmes autochtones ainsi que leurs enfants.
Renseignements: Monique Moisan, (514) 710-0466
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