Marchés mondiaux CIBC: L'économie canadienne entreprendra 2010 en trombe,
mais la terminera discrètement
Les taux d'intérêt pourraient augmenter trop tôt
Les auteurs du rapport remarquent que les mesures prises par les banques centrales et les ministres des Finances, combinées à la prompte reprise des marchés financiers, laissent à penser que le rendement économique sera solide au
"Nous avons revu à la hausse, soit jusqu'à 3 1/2 %, nos prévisions du premier semestre au regard des États-Unis et du
"C'est pourquoi l'économie nord-américaine entame 2010 en lion. Mais les reprises sont rarement harmonieuses, et celle-ci sera soumise à des turbulences au terme des deux ou trois trimestres à venir. La disparition progressive des programmes de stimulants économiques et les doutes qui subsistent après les difficultés des deux dernières années feront que nous terminerons l'année en mouton."
M. Shenfeld croit que les éléments moteur de la croissance au cours des premiers mois de 2010, comme les dépenses prévues dans les programmes de stimulants économiques, la reconstitution des stocks et, au
"La conjugaison de tous ces éléments pourrait entraîner une augmentation du PIB américain de 2,8 % sur l'ensemble de l'année, mais ce chiffre cache une croissance d'à peine 1 % au deuxième semestre. De plus, les pressions de plus en plus fortes visant l'adoption de restrictions budgétaires nous ont poussés à retrancher un point de pourcentage à nos prévisions pour 2011, qui ne sont plus que de 2,4 %", ajoute-t-il.
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Il croit que, au premier semestre de 2010, les secteurs canadiens de la fabrication et des ressources naturelles profiteront de la reprise de la croissance mondiale et de la reconstitution des stocks, mais qu'ils souffriront ensuite du ralentissement de la demande étrangère et de la surévaluation du dollar canadien.
Bien qu'il s'attende à ce que la solide croissance au sud de la frontière redonne de la vigueur au dollar américain et que le huard perde un peu de terrain au cours du premier semestre de 2010, M. Shenfeld craint que la Banque du
Les auteurs du rapport remarquent que la Banque du
En comparaison, il remarque que, après les deux dernières récessions, les États-Unis ont attendu trois ans avant d'augmenter les taux. Il ne pense pas que le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, voudra cette fois-ci maintenir les taux près de zéro pendant aussi longtemps, mais il ne s'attend pas à ce que les taux bougent avant 2011.
"La première mesure de resserrement devrait cependant créer une tendance à la baisse et un aplanissement sur les marchés des produits à revenu fixe", remarque M. Shenfeld. "Le problème à long terme ne sera pas l'inflation. Ce sera plutôt l'offre. Le déficit américain restera extrêmement élevé. C'est une chose pour les États-Unis de financer d'énormes déficits quand personne d'autre n'emprunte et que la Réseve fédérale achète la part du lion des émissions nettes, mais c'est tout à fait autre chose lorsque le secteur privé recommence à emprunter et que la Réserve fédérale reste sur la touche."
On note aussi dans le rapport que la Chine pourrait aussi diminuer ses achats de bons et obligations du Trésor si elle laisse le yuan s'apprécier modestement plus tard cette année. Le manque à gagner fédéral et provincial au
"Le marché boursier pourrait enregistrer un rendement annuel correct pour les six premiers mois, alors qu'on comparera les bénéfices d'une année sur l'autre avec ceux qui ont été enregistrés au plus profond de la récession, que les taux de croissance macroéconomique seront raisonnablement bons et que, vraisemblablement, le prix des ressources naturelles grimpera encore", ajoute-t-il. "Bien que les rendements comparables des produits à revenu fixe ne seront pas aussi faibles qu'aujourd'hui, l'écart entre le rendement des dividendes des sociétés cotées à la Bourse de
Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/fjan10.pdf.
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Renseignements: Avery Shenfeld, économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC, (416) 594-7356, [email protected]; ou Kevin Dove, Communications et affaires publiques, (416) 980-8835, [email protected]
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