Médecine de précision, solutions de rechange à la chimiothérapie et gènes de poisson zèbre
Recherche innovante sur les cancers du sang infantiles financée par la Société de leucémie et lymphome du Canada
TORONTO, le 5 sept. 2023 /CNW/ - Des chercheurs canadiens qui explorent la médecine de précision et l'immunothérapie - y compris les solutions de rechange à la chimiothérapie pour les nourrissons et la possibilité d'utiliser un gène de poisson zèbre pour traiter des troubles héréditaires de la moelle osseuse - ont reçu la somme totale de 600 000 $ de la Société de leucémie et lymphome du Canada (SLLC) pour innover dans la recherche sur les cancers du sang infantiles.
Septembre est à la fois le Mois de la sensibilisation aux cancers infantiles et le Mois de la sensibilisation aux cancers du sang.
« Imaginez qu'un enfant reçoive un vaccin thérapeutique au lieu de devoir subir un traitement de chimiothérapie épuisant pendant deux ans, dont les conséquences immédiates et à long terme détériorent de manière irréversible sa qualité de vie », explique la Dre Trang Hoang, l'une des récipiendaires des subventions de recherche sur les cancers du sang infantiles de la SLLC pour l'année 2023.
Pour mettre au point cette solution de rechange à une longue chimiothérapie, elle a reçu 200 000 $ pour identifier des protéines appelées « antigènes spécifiques de tumeurs », qui sont seulement présentes à la surface des cellules leucémiques et qui peuvent être ciblées pour déclencher les défenses des patients contre la leucémie. « À l'ère de la médecine de précision, nous pouvons faire mieux », indique la Dre Hoang, chercheuse à l'Université de Montréal.
Également à la recherche d'une solution de rechange à la chimiothérapie pour les enfants - dans son cas, les nourrissons de moins d'un an atteints de leucémie -, le Dr Jean-Sébastien Delisle, de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal, étudie comment la séquence de protéines anormales à l'origine de la leucémie infantile peut être utilisée comme cible immunitaire.
« Nous voulons identifier ces protéines et les utiliser comme cible pour traiter la leucémie infantile en utilisant des cellules immunitaires plutôt qu'une chimiothérapie toxique », explique le Dr Delisle, qui a reçu 200 000 $ de la SLLC.
Le Dr Jason Berman, du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, à Ottawa, cherche à prévenir la leucémie infantile avant qu'elle ne se développe en étudiant les effets d'un gène de poisson zèbre sur la production de sang et les anomalies des cellules sanguines. « Nous espérons que nos résultats pourront être utilisés pour trouver des médicaments qui pourraient influer sur les anomalies sanguines, rétablir la production normale de sang et éventuellement stopper le développement de la leucémie », dit le Dr Berman, qui a reçu 199 060 $ de la SLLC cette année.
« Nous sommes déterminés à investir dans les chercheurs canadiens de premier plan qui mènent des travaux de recherche essentiels et novateurs sur les cancers du sang, déclare Nadine Prévost, directrice de division, Recherche et soutien communautaire à la SLLC. Nous soutenons la recherche sur 137 types de cancer du sang (leucémie, lymphome, myélome, syndromes myélodysplasiques et néoplasmes myéloprolifératifs) et nous aidons les personnes touchées par ces maladies. »
L'investissement total de la SLLC dans la recherche en 2023 comprend près de 5 millions $ destinés à 37 chercheurs sur les cancers du sang en tout, dont 14 femmes, dans 21 universités et hôpitaux de cinq provinces.
Environ un tiers des dépenses annuelles de la SLLC est consacré au financement de la recherche sur les cancers du sang; le reste est affecté au soutien des personnes touchées par les cancers du sang - y compris les services offerts d'un océan à l'autre -, à la sensibilisation du public, à la collecte de fonds et à des activités qui répondent aux besoins de la communauté.
SOURCE La Société de leucémie et lymphome du Canada
COORDONNÉES : Nadine Prévost, SLLC : [email protected]; Dre Trang Hoang : [email protected]; Dr Jean-Sébastien Delisle : [email protected]; Dr Jason Berman : [email protected]
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