Menace à la liberté de la presse : une enquête publique s'impose
MONTRÉAL, le 2 nov. 2016 /CNW Telbec/ - Le SCFP, qui représente des centaines de journalistes, ajoute sa voix à celles qui dénoncent l'attaque sans précédent contre la liberté de la presse dans « l'affaire Lagacé » et réclame une enquête publique sur les agissements du SPVM.
L'apparente facilité avec laquelle les autorités ont pu suivre les faits et gestes de M. Patrick Lagacé, le tout avec la bénédiction de l'appareil judiciaire, est un affront à un droit fondamental et une menace à toutes formes d'expression dissidente.
« Combien d'autres victimes journalistes, politiciens, activistes allons-nous découvrir ? Le comportement des autorités dans ce dossier relève carrément de ce que l'on retrouve dans des régimes totalitaires. Comment les policiers ont-ils pu obtenir un mandat d'écoute aussi facilement alors que le principe de la liberté de presse et de la protection des sources est reconnu dans une société qui se dit libre et démocratique? », questionne Alain Caron, président du Conseil provincial du secteur des communications du SCFP.
Comptant plus de 110 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7700 membres du secteur des communications au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, l'éducation, les universités, l'énergie, les municipalités, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.
SOURCE Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Lisa Djevahirdjian, Service de l'information SCFP, cell. 514 831-3815, [email protected]
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