Mérite 2015 et Mérite Innovations 2015 - Le Barreau du Québec honore trois avocats et un organisme
MONTRÉAL, le 13 avril 2015 /CNW Telbec/ - Le Barreau du Québec dévoile les noms des lauréats du Mérite du Barreau pour l'année 2015. Cette année, ces distinctions honorifiques sont attribuées à Me Martin Cauchon, MeJean-Guy Ouellet et Me Michèle Rivet, alors que le Mérite Innovations est remis au Laboratoire de cyberjustice.
Le Mérite du Barreau est décerné à un membre qui se distingue par l'accomplissement d'un haut fait professionnel, son dévouement à la cause du Barreau du Québec, son engagement dans la défense des intérêts de la justice ou son engagement social. Le Mérite Innovations récompense les membres et les organisations qui mettent en place des solutions pour améliorer l'accès à la justice ou pour faciliter l'administration de la justice.
La cérémonie officielle durant laquelle seront remis ces Mérite du Barreau aura lieu le mercredi 10 juin 2015, à 16 h, lors de l'ouverture du Congrès annuel du Barreau du Québec, au Manoir Richelieu à La Malbaie.
Me Martin Cauchon | Des défis et des enjeux politiques
Admis au Barreau du Québec en 1985, Me Martin Cauchon a mené une partie de sa carrière dans l'arène politique. Me Cauchon a été élu député de la circonscription fédérale d'Outremont en 1993, puis il a occupé différents postes au sein du gouvernement canadien, notamment à titre de secrétaire d'État, ministre du Revenu national, ministre de la Justice, procureur général du Canada et ministre responsable du Québec. En 2013, il a été candidat officiel à la course au leadership du Parti libéral du Canada.
Pour Martin Cauchon, le parcours politique, jumelé à l'expérience de titulaire de portefeuilles ministériels, a contribué à approfondir ses connaissances sur une variété d'enjeux tels les défis que rencontrent les entreprises dans un contexte d'une économie du savoir et de mondialisation des marchés, les partenariats à l'échelle provinciale, nationale et internationale, et les droits de la personne.
Sur le plan international, Me Cauchon a établi d'étroites relations avec nombre d'interlocuteurs en Chine et développé une connaissance exhaustive du marché chinois. Martin Cauchon a été identifié comme l'un des meilleurs avocats dans le domaine du droit du commerce et du financement international dans l'édition 2014 du répertoire The Best Lawyers in Canada.
Me Cauchon est détenteur d'une maîtrise en droit des affaires internationales de l'University of Exeter, au Royaume-Uni, et il siège au conseil d'administration de plusieurs sociétés. Il est également vice-président du Conseil d'affaires Canada-Chine, un regroupement d'entreprises qui se veut la voix de la communauté d'affaires canadienne sur les questions de commerce et d'investissements sino-canadiens.
Me Jean-Guy Ouellet | La promotion de la justice sociale
Depuis son admission au Barreau, en 1982, Me Jean-Guy Ouellet travaille à la défense des personnes démunies et à la promotion de la justice sociale, qui est au cœur de sa motivation professionnelle. Il fait notamment entendre la voix de personnes vulnérables face à l'État ou à leur employeur, dans le souci de concrétiser l'idéal de justice qui l'habite et qui guide son action.
Me Ouellet a pris part aux débats majeurs et innovateurs en matière de droits et libertés fondamentales, ainsi qu'à plusieurs luttes importantes relativement à l'ajustement des barèmes d'aide juridique, au respect de l'équité en matière de règlementation de l'aide de dernier recours ou de dénonciation des détournements de la Caisse d'assurance-emploi, entre autres. Au fil des décennies, il est devenu la référence et la mémoire historique du droit social au Québec.
De 2004 à 2013, Me Ouellet a assumé la présidence du Comité des droits de la personne du Barreau du Québec. Que ce soit pour lever les obstacles d'ordre juridictionnel qui se dressent sur la voie des victimes de discrimination, pour favoriser leur pleine inclusion à la société québécoise ou encore pour défendre les libertés fondamentales des citoyens face au pouvoir, Jean-Guy Ouellet n'a ménagé aucun effort pour mobiliser les forces vives de l'institution.
Au cours de sa carrière, Me Jean-Guy Ouellet a donné des formations de droit social auprès d'organismes communautaires ou syndicaux et il enseigne le droit social au Département des sciences juridiques de l'UQÀM depuis 1991. Il a aussi joué le rôle de mentor auprès de jeunes juristes engagés pour la justice sociale et l'accès à la justice.
Me Michèle Rivet | Source d'inspiration et rayonnement international
Me Michèle Rivet détient une maîtrise en droit privé de l'Université de Paris et elle est membre du Barreau du Québec depuis 1965. Me Rivet a d'abord été avocate en pratique privée, puis elle a enseigné le droit à l'Université Laval. Juge à la Cour du Québec, au Tribunal de la Jeunesse (1981 à 1987), commissaire à la Commission de réforme du droit et première présidente du Tribunal des droits de la personne du Québec, un poste qu'elle a occupé de 1990 à 2010, Me Rivet a été, à toutes les étapes de sa carrière, un modèle pour les avocates et les avocats.
Son parcours est jalonné de nombreuses publications et conférences sur les questions d'égalité et de discrimination en milieu de travail, le rôle des femmes dans le monde du travail, les droits des travailleurs immigrants, le suicide assisté et l'euthanasie, les droits de l'enfant, ainsi que sur la réforme de la justice dans les pays en transition.
Me Rivet a travaillé à la Commission internationale des juristes, où elle a été commissaire et vice-présidente. En 2005, l'Université d'Ottawa lui attribuait un doctorat honoris causa et soulignait son apport exceptionnel au développement des droits de la personne au Québec et au Canada, sa contribution majeure à la promotion de l'indépendance et de l'impartialité de la magistrature, ainsi qu'à la protection des droits de la personne dans les pays de l'ex-Yougoslavie. Me Rivet a par ailleurs mis en œuvre avec l'Agence canadienne de développement international (ACDI), trois projets de réforme judiciaire qui ont profité à des pays de l'Europe du Sud-Est.
Mérite Innovations au Laboratoire de cyberjustice | La technologie au service de la justice
Créé en 2010 par Me Karim Benyekhlef, de l'Université de Montréal, et Me Fabien Gélinas, de l'Université McGill, le Laboratoire de cyberjustice est un espace de réflexion et de création destiné à modéliser et repenser les processus de justice. Composée de chercheurs, d'étudiants et de professionnels qualifiés, l'équipe du Laboratoire de cyberjustice se consacre, d'une part, à la recherche afin de développer des solutions concrètes aux problématiques affectant l'administration de la justice (coûts, délais, complexité, etc.) par les technologies de l'information et des communications. En outre, le Laboratoire analyse l'incidence des technologies sur la justice pour développer de nouvelles générations de logiciels qui facilitent le traitement et les solutions judiciaires et extrajudiciaires aux conflits tout en tenant compte de la complexité des paramètres juridiques en vigueur.
Ainsi, la plateforme d'aide aux règlements des litiges en ligne explore le potentiel des nouvelles technologies afin d'améliorer le règlement des conflits de basse intensité en diminuant leurs coûts et leurs délais de traitement. L'interface de salle d'audience est un logiciel qui met en réseau tous les acteurs du procès (juge, avocats et parties) et leur permet d'accéder, par le biais d'une tablette numérique ou d'un téléphone intelligent, à une interface personnalisée afin de contrôler, au moment approprié, les fonctions pertinentes de la salle d'audience telles la caméra, le micro, le dossier judiciaire ou l'affichage de la preuve. Le greffe électronique est quant à lui une application de gestion de dossiers judiciaires pour répondre au contexte d'une cour de justice, incluant la gestion des parties, de leurs représentants, ainsi que le dépôt électronique des documents.
L'infrastructure de recherche du Laboratoire de cyberjustice est composée d'une salle d'audience à la fine pointe de la technologie pour la tenue de procès et de simulations, d'un laboratoire informatique, d'une régie audiovisuelle, d'une salle de serveurs où sont développés les modules logiciels, ainsi que d'une salle d'audience mobile pour l'étude des incidences de l'utilisation de la visioconférence et des échanges d'information à distance dans un contexte judiciaire.
Le Barreau du Québec
Le Barreau du Québec est l'Ordre professionnel de quelque 25 500 avocats et avocates. Ses positions sont adoptées par ses instances élues à la suite d'analyses et de recommandations de ses comités consultatifs. Afin d'assurer la protection du public, le Barreau du Québec surveille l'exercice de la profession, fait la promotion de la primauté du droit, valorise la profession et soutient ses membres dans l'exercice du droit.
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SOURCE Barreau du Québec
Martine Meilleur, coordonnatrice, Service des communications, Barreau du Québec, 514 954-3489 ou [email protected]
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