Message de la FCEI aux ministres des Finances du Canada : La mise en place des régimes de pension collectifs ne doit pas être retardée English
MONTRÉAL, le 14 déc. 2012 /CNW/ - En prévision de la rencontre du ministre des Finances fédéral lundi avec ses homologues des divers provinces et territoires, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a lancé un message clair : il faut mettre en place le plus rapidement possible les régimes de pension agréés collectifs (RPAC) à participation volontaire, car l'économie ne peut simplement pas supporter une hausse des cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au Régime de rentes du Québec (RRQ).
« Nous savons que certaines provinces militent en faveur d'une augmentation des cotisations au RPC/RRQ. Or, cela retarde les démarches pour ajouter une option d'épargne-retraite importante qui sera avantageuse pour les employés et les propriétaires de PME », déclare Martine Hébert, vice-présidente de la FCEI pour le Québec. « Les entrepreneurs ne sont pas en mesure d'assumer une hausse généralisée des cotisations au RPC/RRQ, mais plusieurs souhaiteraient pouvoir offrir un régime de pension collectif dans leur entreprise. »
La FCEI a transmis récemment une lettre à chacun des ministres des Finances provinciaux afin de leur demander d'adopter une législation en lien avec le cadre de la loi fédérale sur les Régimes de pension agréés collectifs. Elle a également demandé à certains ministres de reconsidérer leur décision de lier la mise en place des RPAC à la hausse des cotisations du RPC/RRQ.
« Étant donné que près de 80 % des propriétaires de petites entreprises n'ont pas de régime de retraite pour eux-mêmes ou leurs employés, la question des RPAC est trop importante pour qu'elle fasse l'objet de joutes politiques », ajoute Mme Hébert. La FCEI estime que les RPAC représentent une bonne solution car : ils sont assortis de frais moins élevés par rapport aux autres outils de retraite actuellement disponibles; ils sont plus simples à administrer; et les cotisations des employeurs y sont exemptes de taxes sur la masse salariale.
« Je suis optimiste quant à l'avenir des RPAC car, dans le cadre d'un sondage réalisé par la FCEI récemment, on constate qu'un tiers des propriétaires de PME envisageraient d'offrir un RPAC au sein de leur entreprise », conclut Mme Hébert.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI représente Le pouvoir des entrepreneursMC. Créée en 1971, la FCEI définit ses positions selon le point de vue de plus de 109 000 membres au pays provenant de tous les secteurs. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
Pour organiser une entrevue avec Martine Hébert, veuillez contacter Marie Vaillant au 514 8613234 ou au 514-919-9535 (cell).
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